Que faire des banques ? Si on se contente de lister les sauvetages intervenus depuis 2012, on peut mentionner : Dexia en Belgique et en France (2012, 3e sauvetage), Bankia en Espagne (2012), Espirito Santo (2014) et Banif (2015) au Portugal, Laïki et Bank of Cyprus à Chypre (2013), Monte dei Paschi, Banca delle Marche, Banca Popolare dell’Etruria e del Lazio, Carife en Italie (2014-2015), NKBM en Slovénie (2012), SNS Reaal aux Pays-Bas (2013), Hypo Alpe Adria en Autriche (2014-2015), n’en sont que quelques exemples. Le plus grave est que les pouvoirs publics ont décidé de couvrir les exactions de ces banques en faisant supporter les conséquences des agissements coupables des dirigeants et des actionnaires par la population. Parce que nous pensons, notamment à la lumière de l’expérience grecque, que les banques sont un enjeu essentiel à tout projet de changement social, nous proposons ci-dessous les mesures immédiates à prendre pour atteindre les six objectifs suivants : 1. 1. 2. Interdire la spéculation. 3.
Bail-in: une lettre à envoyer d'urgence à votre banquier ! Nous reprenons ici le texte décapant mais sérieux élaboré par Lucie Couvreur et publié sur son blog sur Mediapart. Il s’agit d’un projet de lettre recommandée, avec accusé de réception, « à envoyer de toute urgence à votre banquier, si possible au siège et au Président, sans oublier de mettre en copie : votre député, Michel Sapin, Emmanuel Macron et Michel Barnier qui sont concernés au premier titre. » Pour ceux qui doutent encore que leurs dépôts ne soient plus en sécurité, voici, à titre d’exemple, la lettre envoyée à ses clients par la banque BNP Paribas, les informant de la nouvelle législation (BRRD et bail-in [1] ) en vigueur depuis le 1er janvier 2016. Monsieur le Président, Cela permettra de plus de simplifier et de clarifier les accords de Bâle III puisque les ratios bancaires devront intégrer les dépôts clients dans les critères de solvabilité . En vous remerciant par avance de votre diligence, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes plus sincères salutations !!!
Loi de 1973, critique du livre de Pierre-Yves Rougeyron “Maastricht est la fin d’un processus. Ce sont des choses qui ont été préparées: la libéralisation des marchés dans les années 1980 « pour entrer dans l’euro » (selon Delors).Personne ne fait le lien entre la libéralisation des marchés financiers et la mise en place de l’euro (directive Delors-Lamy de 1988).La loi de 73 a été une porte d’entrée. Elle en est une trace législative.Nous avons choisi cette porte d’entrée à la demande de Pierre Jovanovic. Premier pas explicite vers l’indépendance des banques centrales.Maastricht est un bout de chaine qui radicalise la loi de 1973 puisqu’il nous interdit le marché primaire et le marché secondaire.Pour arriver à Maastricht, cet objectif de fédéralisation forcé des Etats européens, il fallait donc en faire l’histoire.” Pierre-Yves Rougeyron (Radio Ici et Maintenant, 27 mars 2013) « Enquête sur l’Union économique et monétaire » : voilà comment aurait-dû s’intituler, selon nous, le livre de Pierre-Yves Rougeyron. Contexte I. II. Comment ? III. IV.
Le gonflement incessant de la dette des Etats-Unis par Wolf Richter Au cours de l’année fiscale 2014, qui s’est achevée aux Etats-Unis le 30 septembre dernier, le gouvernement a accumulé 1,086 trillion de dollars de dette additionnelle, et porté sa dette totale à 17,824 trillions de dollars. De l’argent que les Etats-Unis doivent aux Chinois, aux Japonais, aux Russes et à un certain nombre d’investisseurs américains dont le fonds de la sécurité sociale. Certaines de ces entités n’ont eu d’autre choix que d’accepter la dette des Etats-Unis. D’autres ont décidé d’elles-mêmes de s’en procurer, et parié sur le fait que cette dette, qui est supposée être leur actif le moins important, se transformera un jour en un bon investissement malgré les rendements très faibles qui fluctuent actuellement entre zéro pourcent pour les bons du Trésor sur 13 semaines et 2,95% pour les obligations sur trente ans. Mais les festivités touchent à leur fin. Franchir un nouveau trillion n’est plus que routine pour le budget américain. Mais les festivités touchent à leur fin.
“La croissance mondiale va s’arrêter”, par Dennis Meadows Le premier opus sur Dennis Meadows ayant bien plu, voici la suite, avec des vidéos… Interview au Monde En mars 1972, répondant à une commande d’un think tank basé à Zurich (Suisse) – le Club de Rome -, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme. Quel bilan tirez-vous, quarante ans après la publication du rapport de 1972 ? D’abord, le titre n’était pas bon. Avec la crise financière, on voit le même mécanisme de franchissement d’une limite, celle de l’endettement : on voit que les choses ne se passent pas tranquillement. Qu’entendez-vous par effondrement ? La réponse technique est qu’un effondrement est un processus qui implique ce que l’on appelle une « boucle de rétroaction positive », c’est-à-dire un phénomène qui renforce ce qui le provoque. Voit-on des signes tangibles de cet effondrement ? Aucun, car ils se fichent de mon opinion.
Les trop nombreuses failles de la justice ont eu raison de l'affaire Fortis Le site web et l’application mobile de L’Echo - ainsi que certains de nos partenaires tiers - utilisent des cookies et technologies similaires ("cookies"). Certains de ces cookies sont strictement nécessaires au bon fonctionnement du site et de l’application, d’autres permettent d’améliorer votre expérience utilisateur, de vous suggérer des articles et des publicités adaptées à votre profil, ou de vous contacter au travers des réseaux sociaux. Pour nous permettre d’utiliser ces cookies, il vous suffit de cliquer sur le bouton «Accepter et fermer». Si vous désirez refuser une partie ou l’ensemble de ces cookies, cliquez sur «Plus d’information». Vous pouvez modifier vos préférences à tout moment via le lien ("Modifier des cookies") en bas de chaque page. Pour plus d'informations, lisez notre déclaration de confidentialité et notre politique de gestion des cookies.
Votre attention s'il vous plaît ! Si l'on se place dans une perspective fondée sur les observations directes des anthropologues (Clastres, Graeber, Mauss…) et sur les recherches des historiens des "systèmes d'enregistrements des transferts économiques" (Zarlenga, Quiggin, Knapp...), on constate que les systèmes de crédit/dette mutuels précèdent de quelques 30 siècles l'apparition de la "monnaie" (1). Puis, au 7ème siècle avant JC, les anciens systèmes de comptabilité mutuels cessent d'être utilisés. Les unités de mesure ne peuvent plus être inscrites librement en regard des transactions réelles pour en faire l'enregistrement, les unités doivent désormais être "obtenues" auprès d'un centre de pouvoir qui s'est donné le privilège de les "émettre". C'est là que se cristallise la "Monnaie". ... Selon les anthropologues et les historiens spécialisés, cette perversion a été mise en place quasi simultanément dans trois parties du monde (Chine, Inde et Bassin Méditerranéen) autour du 7è siècle avant JC.
100% money (système monétaire à réserves pleines) Cet article est un résumé d’un article plus complet en téléchargement pdf de Christian Gomez auquel vous pouvez vous référer pour avoir plus de détails. Il est publié avec l’accord de l’auteur. L’article complet est intitulé : "Une « vieille » idée peut-elle sauver l’économie mondiale ? Un réexamen de la proposition d’une réforme radicale du système bancaire : L’imposition d’un coefficient de réserves de 100%" et a été présenté lors du colloque « LA CRISE : TROIS ANS APRÈS QUELS ENSEIGNEMENTS ? » A-J Holbecq========================================================= Les banques doivent-elles disposer du pouvoir de créer de la monnaie ? Ce mécanisme du crédit bancaire considéré comme frauduleux a été critiqué pour (1) son caractère structurellement instable, puisque des actifs non liquides sont financés par des dépôts à vue volatiles par essence, d’où les crises financières à répétition, (3) les déformations qu’il engendre dans la structure des taux d’intérêt et dans l’appareil de production,
"On a aucune raison de ne pas faire confiance aux banques et aux gouvernements" disent-ils. De l'ordre de la théorie du complot hier, notre réalité demain. Pendant que quelques monnaies locales résistent, banques et gouvernements tentent de faire disparaî Le graphique qui tue.. Le plus gigantesque hold up de l'histoire Rappel : 1979 est l’année où la France, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing , à renoncé à battre monnaie au profit du S.M.E. (Système Monétaire Européen). Masqué par le prétexte de la construction européenne nous avons eu droit à la plus parfaite entourloupe, le plus gigantesque hold up de l’histoire européenne ! Tellement bien fait que des générations plus tard, ça rapporte encore ! Voici pourquoi ou plutôt pour qui certains européens meurent de misère et pourquoi nous, français, sommes à bout de souffle , et allons forcément souffrir à notre tour.. La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros, déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1 327 milliards d’euros ! Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées — la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui. Source du graphique : Articles similaires, enfin normalement...
2017 : une année décisive pour les services de paiement de détail innovants Intervention de Yves Mersch, membre du directoire de la BCE, lors de la Conférence du Comité national des paiements scripturaux sur « L’innovation technologique dans le domaine des paiements et au-delà », Banque de France, Paris, le 6 janvier 2017 Introduction Pendant la période de Noël et du Nouvel An, les chaînes de télévision et les journaux ont été nombreux à présenter des rétrospectives de l’actualité et des événements culturels et politiques qui ont marqué l’année 2016. Je commencerai moi aussi par passer brièvement en revue l’année écoulée, notamment en ce qui concerne l’innovation dans le domaine des paiements. Mais mon propos portera avant tout sur l’avenir. En 2016, les bases de l’élaboration de solutions de paiement paneuropéennes innovantes ont été jetées. S’agissant de la compensation des paiements instantanés en euros, certaines chambres de compensation automatisée (automated clearing houses, ACH) se sont engagées à adopter une approche paneuropéenne. 1. 2. Conclusion
Changer la finance Our first campaign marked #10yearsOn from the financial crash. On September 15, 2018, we came together to plan 135 actions and events across 17 countries. With citizens, civil society and policymakers, hundreds of people planned actions big and small, building up to this mobilisation. We know this: 10 years on from the financial crisis, finance is still not fundamentally transformed. Our governments have been failing to address the root problems of finance for decades. Finance Watch has initiated, together with more than 60 organisations, a movement to Change Finance. The momentum is building. We will make our messages ripple out more… in homes, colleges, streets, banks and meeting places around the world. Be a part of our efforts in whatever way you can: join the coalition, or spread this message to relevant folks! Join the coalition