La police se lance sur les réseaux sociaux - Société
La Police nationale lance officiellement sa page Facebook. © Copie d'écran de la page Facebook de la Police nationale. La police nationale a annoncé mardi son lancement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Flickr). Objectif : "aller chercher les internautes là où ils se trouvent". Si cette présence des autorités n'est pas nouvelle, elle est désormais officielle. La Police nationale se met à la page. La police nationale va se lancer sur les réseaux sociaux "afin d'aller chercher les internautes là où ils se trouvent" et de "les toucher par l'intermédiaire de leurs contacts et de leurs centres d'intérêt". L'objectif "est de créer un lien de confiance avec les internautes et de développer toutes les opportunités offertes par internet". La Police nationale sur les réseaux sociaux : quelles avancées ? Déposer une pré-plainte en ligne La DGPN a lancé sa page Facebook qui permettra par exemple de déposer une pré-plainte en ligne "directement". Les internautes réagissent
Accord TAFTA : l’Assemblée nationale au secours du secteur de l’audiovisuel
Après François Hollande, les députés ! Dans un projet de résolution, les parlementaires français viennent défendre le secteur audiovisuel de l’accord commercial en préparation entre l'Union européenne et les États-Unis. Le Transatlantic Free Trade Area (TAFTA ou TPIP pour Transatlantic Trade and Investment Partnership) est critique par plusieurs organisations de la société civile. Du côté des ayants droit, les inquiétudes sont bien différentes. « Une offensive libérale » Mais aussi présidentielle soit-elle, sa parole n’est pas suffisante. Ils demandent à ce que les services audiovisuels soient expressément exclus du mandat de négociation. « C’est la première fois, en vingt ans, que la Commission ne respecte pas le principe de l’exception culturelle, en n’excluant pas expressément le secteur audiovisuel d’un accord de commerce international, a fortiori avec les États-Unis. Une ouverture, mais pas à n'importe quel prix
Droit d'auteur : La Commission européenne invoque la crise pour poursuivre la répression
La Commission européenne n'est pas prête à changer de cap en matière de droit d'auteur, estime la Quadrature du Net. Avec la publication de deux nouvelles « feuilles de route » [1] sur le droit d'auteur, les brevets et le droit des marques, l'institution qui a négocié l'ACTA décide d'en rester au statu quo. Ironiquement, elle invoque la crise pour justifier la poursuite de ces politiques qui ont d'ores-et-déjà échoué, souligne Philippe Aigrain, co-fondateur de l'organisation citoyenne. La Commission européenne refuse de voir que le partage de la culture et de la connaissance favorise la collaboration, encourage l'innovation et garantie notre souveraineté sur les ressources informationnelles. Après l'épisode ACTA, la Commission ne peut ignorer la crise de légitimité croissante du dogme du droit d'auteur. « C'est en effet une période de troubles que nous traversons. Références 1. 2.
"Stellar Wind" : le programme top-secret de surveillance de la NSA
On connaissait déjà Echelon, le système de surveillance des télécommunications de la NSA. L’agence américaine s’apprête maintenant à passer au stade supérieur, en mettant en place Stellar Wind (Vent Stellaire), un programme d’espionnage qui ne laissera rien passer … Echelon est déjà un programme de renseignement particulièrement intrusif : piloté par la National Security Agency (NSA) américaine, et soutenu par le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, Echelon peut librement espionner les télécommunications et les courriers électroniques du monde entier : dès qu’un mot-clé, présent dans la liste noire de l’agence (ex : attentat, bombe, etc.), est repéré dans une communication électronique (flag), son auteur est surveillé dans le moindre détail. Pourtant, Echelon apparaît aujourd’hui comme un outil artisanal, comparé à ce que nos voisins outre-atlantique s’apprêtent à mettre en marche : Stellar Wind, ou Vent Stellaire. Les différences entre Echelon et Stellar Wind
Comment Bruxelles se prépare à enterrer la neutralité du Web
Décidément, l’année 2013 n’aura pas été faste pour l’Internet tel qu’il avait été pensé par ses géniteurs : libre, anonyme et égalitaire. Le quotidien économique allemand Handelsblatt affirme être en possession d’un document prouvant la volonté de la Commission Européenne d’enterrer la neutralité du Web. La proposition, téléguidée par la commissaire européenne chargée de la société numérique, Neelie Kroes, vise à laisser libres les opérateurs Télécom de décider de la bande passante qu’ils désirent allouer aux sites internet. Jérémie Zimmerman, cofondateur de l’organisation de défense des droits etlibertés des internautes La Quadrature du Net, réagit vivement : « C’est un habillage très subtil, qui n’en détruit pas moins la neutralité du Net. En autorisant la limitation des données et les deals sur la qualité du trafic, on ne fait pas de discrimination, mais on n’interdit pas la discrimination. » Un principe indissociable de l’Internet Vers un Internet à deux vitesses
CETA : comment Bruxelles tente de court-circuiter le rejet d'ACTA
Chassez ACTA par la grande porte du Parlement européen et il revient par la lucarne d’un accord international entre le Canada et l’Union européenne. Extrait du tableau de Michael Geist La semaine dernière, le Parlement européen repoussait à une très large majorité (478 vs 39) ACTA, assénant à l’accord anti-contrefaçon un désaveu politique magistral. Hier, le clou s’enfonçait un peu plus dans les planches du cercueil : la commission des affaires juridiques du Parlement a sollicité de la CJUE l’abandon de la procédure pour avis lancée par la Commission européenne. Cependant, le sort de l’accord est loin d’être scellé. Pour arriver à cette conclusion, le juriste publie un tableau qui reprend dans une colonne les articles d’ACTA, dans l’autre ceux de CETA, dont le contenu a été divulgué. Dans le détail, l’accord CETA absorbe le fameux article 27 d’ACTA qui préconise notamment des sanctions contre « la neutralisation des mesures techniques efficaces ».
INDECT le méga cyber espion européen pire qu'ACTA
Pire qu' ACTA, PIPA et SOPA réunis, il y a INDECT, le grand oublié des pétitions qui tournent en ce moment. Lancé en silence le 1er janvier 2009, le programme européen de recherche INDECT est étallé sur 5 ans. C'est le temps nécessaire pour mettre en place ce méga cyber espion. Officiellement, la Commission Européenne a chargé le consortium INDECT de mettre en place "un système intelligent d'information permettant l'observation, la recherche et la détection en vue d'assurer la sécurité des citoyens dans un environnement urbain" et dont le but est en fait "la détection automatique des menaces, des comportements anormaux ou de violence.". Voilà qui a le mérite d'être explicite ... Au nom de notre "sacro-sainte" sécurité, il se construit un monde où notre liberté semble fondre comme neige au soleil. Big Brother est bien là ... La Commission Européenne avait prévu en 2009, un investissement de plus de 10 millions d'euros. Le préambule du cahier des charges fixé en 2009 est sans appel :