Chevalerie de chevalier
Institution militaire féodale qui rassemblait les combattants à cheval, puis les nobles, et à laquelle on accédait par la cérémonie de l'adoubement ; corps des chevaliers, cavalerie noble. La chevalerie est apparue en Occident, à la fin du xe siècle, comme une catégorie sociale rassemblant les spécialistes du combat à cheval. Les contours juridiques de la chevalerie se sont précisés peu à peu ; son prestige s'est accru, au point qu'elle s'est confondue, à des époques diverses selon les pays, avec la noblesse. Elle forme alors une caste héréditaire qui obéit aux prescriptions d'une morale spécifique que véhicule la littérature courtoise et épique. Origines de la chevalerie Les ordres antiques En Grèce, et à Athènes en particulier, les hippeis – terme que l'on peut traduire indifféremment par cavaliers ou chevaliers – sont des citoyens assez riches pour pouvoir entretenir et équiper, à leurs frais, un cheval de guerre. Les cavaliers carolingiens La constitution d'un ordre Le chevalier L'écuyer
Chevalier (Moyen Âge)
Une des représentations traditionnelles du chevalier du XIe siècle. Au Moyen Âge et surtout à partir du XIe siècle, un chevalier est un soldat qui se bat à cheval. C'est un guerrier anobli Les chevaliers doivent bien se comporter avec les dames : avant le XIIe siècle les femmes étaient considérées uniquement comme des mères et des épouses. Dans les armées, il se distingue des soldats qui se battent à pied (l'infanterie de base, les archers, les arbalétriers...). Le futur chevalier commence sa formation très jeune. L'adoubement est la cérémonie par laquelle un écuyer devient chevalier. Armure du chevalier et de sa monture L'armement d'un chevalier varie en fonction de l'époque, mais aussi de sa richesse et de sa spécialisation au combat. du chevalier est l'épée : celle-ci est généralement cruciforme , et peut être de différents types (épée simple, épée à deux mains, épée bâtarde ; à simple ou double tranchant). Le chevalier porte également, dans la plupart des cas, un bouclier. FDP.net
La légende du roi Arthur
Dans le roman de Cligès, Chrétien de Troyes fait un éloge appuyé de la cour d'Arthur en inventant un personnage, le jeune Alexandre, fils de l’empereur de Grèce, qui demande à son père de le laisser aller en Occident au service d’Arthur "en terre étrangère pour voir le roi et les barons dont le renom de courtoisie et de prouesse est si grand" [vv. 138-141]. Le jeune homme ne veut pas devenir chevalier dans son pays, mais auprès d’Arthur afin de faire partie de la plus célèbre chevalerie du monde. Ainsi des chevaliers venus de tous pays, attirés par la largesse du souverain et la gloire de sa cour, se rassemblent autour d'Arthur, à la recherche d’un idéal chevaleresque inégalé. Les chevaliers de la Table ronde Dans l'imaginaire du Moyen Âge, les chevaliers de la Table ronde portent en eux toute une part de rêves et de légendes. La Table ronde : un idéal chevaleresque En quête de valeurs spirituelles
Légendes médiévales
Dans la littérature du Moyen-Age apparait petit à petit le mythe de la Quête du Saint-Graal, et les légendes des chevaliers de la table ronde, de Merlin l'enchanteur et du roi Arthur. Arthurien Chrétien de Troyes immortalisera le cycle du héros arthurien.
Related:
Related: