Lettre à mes confrères : en 2012 réformons le journalisme!
« Chers confrères, c’est pendant mes vacances que m’est venue l’idée de vous écrire à propos d’un sujet qui ne fera pas la Une des programmes des candidats à la présidentielle mais qui nous concerne tous : l’avenir du journalisme, notre métier. J’espère que vous pardonnerez le manque d’humilité dont je fais preuve en vous interpellant, vous, les 37.414 titulaires d’une carte de presse, mais j’ai l’impression qu’il y a urgence. Le paysage de l’information a beaucoup changé depuis 2007, date de la dernière élection présidentielle. Si vous avez encore l’habitude de lire votre quotidien favori (Libé? Le Figaro? L’offre a évolué et la façon dont on accède à l’information aussi. La vieille industrie qu’est la presse papier fait face à des coûts énormes, à une crise du marché publicitaire et surtout à une diminution du nombre de ses lecteurs. (Dessin Louison) Que faire? 1. Le président de la République actuel s’est intéressé à la presse écrite et lui a consacré des états généraux. 2. 3. 4. 5.
BuzzMachine
La rédaction secrète du Web français
Dimanche 22 août, 11h. Les journalistes Web «de garde» pour le week-end se tournent les pouces: aucune grosse information à se mettre sous la dent. Aude Courtin, journaliste à lepost.fr, soupire sur Twitter «qu’est-ce que je m’ennuie!». Et Vincent Glad, son homologue à Slate.fr, de l’apostropher: «Si tu vois de l’actu, fais tourner. Cet échange est l’une des émanations de la «supra rédaction» qui s’est formée sur le Web français. De l’extérieur, le processus est quasi invisible. Crédit:Flickr/CC//lori_greig Premiers faits d’armes La première fois que cette «supra rédac» émerge, en France, c’est, me semble-t-il, en novembre 2009, lors de la polémique autour de l’exacte date à laquelle la photo de Nicolas Sarkozy donnant des coups de pioche sur le mur de Berlin a été prise. Toute la journée du 9 novembre 2009 – la photo avait été publiée la veille sur le profil Facebook de Nicolas Sarkozy -, les rédactions françaises s’emparent de l’histoire. Adrénaline en commun Technologie au quotidien
The orthodoxy of the article, part II « BuzzMachine
Frédéric Filoux willfully misrepresents me so that he may uphold the orthodoxy of the article. He will be disappointed to learn that we agree more than he wishes. Here is what I am really saying about the article. First, far from denigrating the article, I want to elevate it. How many articles are rewritten from others’ work just so a paper and a reporter can have a byline? Second, I am also promoting rather than devaluing background when I say it is best linked to. Third, in this entire discussion of the article, I am valuing reporting higher than repetitive retyping. But I have angered the gods, first Mathew Ingram, now Filoux, who also misquotes me when he says I say that: “Tweeting and retweeting events as they unfold is a far more superior way of reporting than painstakingly gathering the facts and going through a tedious writing and editing process.” That is the sense in which I say that the article is or often should be a byproduct of the news process.
Journalistes: hackez pour survivre!
Hackear el periodismo. C'est le titre du dernier livre de Pablo Mancini, lui-même journaliste en Argentine. L'auteur juge inévitable l'intégration des hackers dans les rédactions ou, mieux encore, l'arrivée de journalistes-hackers. Hackear el periodismo, de l’argentin Pablo Mancini, est un livre essentiel, car il aborde de front —et sans ménagement— les questions auxquelles sont confrontées les médias et les journalistes aujourd’hui : comment créer de la valeur? Qu’est ce que le journalisme de qualité ? Quels doivent être les modes d’organisation des rédactions? Pablo Mancini est journaliste jusqu’au bout des ongles. Mais d’abord une définition. Passion, liberté, conscience sociale, vérité, lutte contre la corruption, lutte contre l’aliénation de l’homme, égalité sociale, accès gratuit à l’information (liberté de savoir), valeur sociale (reconnaissance entre pairs), accessibilité, activité, soucis de responsabilité, curiosité, créativité. Le temps pulvérisé Le public détient le pouvoir
Les nouveaux nouveaux chiens de garde (1/4)
L’été est terminé, Chacaille est de retour au turbin. Pour marquer la rentrée, je vous propose une série de billets sur les chamboulements du cadre éthique du journalisme. Cette première réflexion concerne une recherche menée par Mark Lee Hunter et Luk Van Wassenhove. Dans un papier commandé par l’INSEAD et directement consultable en ligne, les deux chercheurs, développent l’émergence d’un nouveau modèle économique propre au journalisme. "Disruptive News Technologies : Stakeholder Media and the Future of Watchdog Journalism Business Models". L’objectif de cette recherche est de pointer l’apparition et le développement d’une nouvelle source de financement pour les enquêtes journalistiques au longs cours. Le terme stakeholder provient du vocabulaire managérial et économique. La principale critique que les auteurs commencent par esquiver est celle de la crédibilité des informations portées par ce type de médias. 1. 2. 3. A suivre… Like this: J'aime chargement…
Le CSA ne veut plus que les télévisions et radios citent les mots Twitter ou Facebook
Chut, chut, pas de marques! Vendredi, à la suite d'une question posée par une chaîne dont l'identité n'a pas été révélée, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé d'appliquer à Facebook et Twitter les mêmes consignes que pour les lessives et autres "sodas bien connus" : il est interdit aux chaînes de télévision et aux radios de les citer tels quels à l'antenne. Certains médias audiovisuels ont déjà commencé : Jean-Pierre Pernault a par exemple renvoyé mardi midi ses téléspectateurs vers la page d'un "réseau social" bien connu dédié au 13 heures de TF1. Dommage, puisque les émissions invitaient depuis quelques temps leurs auditeurs et spectateurs à les "aimer" ou à les "suivre", voire à poser des questions par le biais de ces nouveaux médias. Facebook et Twitter génèrent tout de même un peu d'audience vers les sites Internet des chaînes. Mais pour le CSA, Facebook et Twitter sont des marques comme les autres. Lire l'interview d'Arnaud Mercier. V.V.
Flash Eco : Les projets du fondateur de Twitter
Publicité Jack Dorsey, le co-fondateur de Twitter se lance dans le système de paiement mobile, selon le Financial Times. Il compte développer un nouveau moyen de payer ses achats en magasin via des téléphones et tablettes. Les utilisateurs de iPhone peuvent télécharger l'application Square, la société de Jack Dorsey, et ainsi effectuer leurs achats au moyen de l'activation d'une touche sur leur smartphone. Cependant, des spécialistes du paiement sans contact estiment que Square,, devrait rencontrer des difficultés à convaincre des distributeurs d'adhérer à son projet en raison de la compléxité des systèmes de paiement mobile.