(Plaidoyer contre) Ces hommes qui ont peur d’aimer (mais c’est pas de leur faute) - ChaBaDaBaDa Il paraitrait que certains hommes sont des phobiques de l’engagement. Oui. Ces hommes là, les pauvres, voudraient bien donner plein d’amour aux femmes, ils voudraient bien s’engager, mais ils ne peuvent pas lutter, ils ont la trouille chevillée au ventre. Divorces de leurs parents, perte d’être cher, ou encore blessure due à une autre femme, les hommes qui ont peur d’aimer ont vécu des trucs trop durs dans leur vie, du coup ça les a beaucoup perturbé dans leurs relations aux femmes. Il y a même un livre qui s’attache à décrire et à comprendre leur comportement : « Ces hommes qui ont peur d’aimer ». Moi, je suis contre. Il m’énerve avec sa petite moue. J’ai envie de lui donner une claque, tiens. Soyons clair, je ne sais pas si le phobique de l’engagement existe. Je suis contre, donc. Je milite pour la disparition pure et simple de la pathologie. Parce que, en général, il faut rappeler quelques trucs de base : S’il ne rappelle pas, c’est qu’il ne veut pas rappeler. Illustration :
De la scientificité dans le débat féministe. – Kumokun – Medium Il y a quelques jours, certains milieux féministes sur Facebook étaient en ébullition après la parution d’un nouvel article de Peggy Sastre sur Brain Magazine. Pour expliquer cette levée de bouclier, il faut rappeler qui est l’autrice et quelle est sa position sur l’échiquier idéologique (anti)-féministe. Elle est détentrice d’un doctorat de philosophie portant sur les généalogies de l’éthique et l’origine des comportements moraux telles que pensées par Nietzsche et par Darwin. Cette trame évolutionniste semble traverser de part en part son parcours intellectuel, puisqu’en tant que journaliste-autrice, elle développe le concept d’évoféminisme, qui se veut un féminisme basé sur des connaissances et des analyses évolutionnistes (au sens de Darwin), plutôt que sur des analyses sociologiques. 1) que son énoncé principal est faux : le déclin du nombre de rapports sexuels ne peut pas être imputé aux possibles tensions issues de la lutte féministe contre la culture du viol
Petit guide de «disempowerment» pour hommes proféministes | Scènes de l'avis quotidien [L’article qui suit a été publié par la revue québecoise Possibles dans le n° Le féminisme d’hier à aujourd’hui. Il est mis à disposition ici avec l’autorisation de l’auteur.] par Francis Dupuis-Déri Plus souvent qu’on pourrait s’y attendre, des féministes suggèrent qu’il faudrait que plus d’hommes se joignent à leur lutte pour la liberté des femmes et l’égalité entre les sexes. Certaines féministes appellent aussi les hommes à s’engager dans leur mouvement car elles considèrent que le féminisme est bon pour les hommes et pourrait même les libérer des contraintes psychologiques et culturelles que leur imposeraient le patriarcat et le sexisme (c’est, entre autres, la position de bell hooks [2004]). D’autres mouvements d’émancipation ont connu cette figure paradoxale et problématique du compagnon de route, membre de la classe privilégiée et dominante. Quelle place peuvent jouer les hommes dans ce processus d’empowerment des femmes? Bibliographie Baril, Alexandre. 2009. J'aime :
La faute à Ève Qu’il faut que les femmes aient le même salaire que les hommes pour le même travail, ça me paraît évident. Qu’elles puissent avoir le droit de vote, le droit d’avorter, qu’elles soient traitées en égales, c’est la putain de moindre des choses. Évidemment, il faut se bagarrer pour. Voilà. J’ai eu ça dans la tête pendant vraiment longtemps. Et puis un soir, il m’est arrivé un truc moche. Je me lance… : Un dimanche soir, à 21h52, j’ai découvert que j’étais raciste. J’étais sur Twitter, et j’ai cliqué sur une vidéo. J’ai eu l’impression d’être Ellen Ripley. Et j’ai réalisé d’un coup. J’ai avalé la pilule rouge, sans préavis. Depuis j’essaie d’apprendre. Et des fois, quand j’essaie d’expliquer un peu tout ça à des gens, je les écoute me répondre ce que j’ai dit moi-même pendant tellement d’années que je ne peux pas vraiment leur en vouloir, même si j’ai envie de leur fracasser la boîte crânienne à grands coups de pilule rouge. Voilà.
Test : Reconnaître un pervers narcissique | Le pervers narcissique Reconnaître, détectez un pervers narcissique grâce au test suivant. Si vous trouvez de 10 à 15 points de comparaison, vous avez affaire à un simple manipulateur. Au-delà de quinze similitudes, vous devez immédiatement agir pour sauver votre existence. FUYEZ ! Le pervers narcissique éprouve de la joie au spéctacle de votre déchéance associé au sentiment de domination morbide. Testez et comparez les 30 points ci-dessous avec les traits de caractère de la personne que vous soupçonnez d’être un manipulateur pervers narcissique. Culpabilise sa victime en inversant les rôles Susciter un sentiment de culpabilité chez sa victime est une manœuvre dans laquelle le pervers narcissique prend un véritable plaisir. Ne communique pas clairement, nie les évidences Impossible de connaître avec exactitude ses demandes, ce dont il a besoin, ses sentiments comme ses opinions. • « T’as mal compris, j’ai pas dit les choses dans ce sens-là… » • « J’ai pas fait ça dans ce but… » • « Je l’ai pas dit pour toi… »
SexNegative? | Le Seum Collectif [Ce texte contient des descriptions de viol. Nous avons choisi de présenter deux textes qui montrent le débat actuellement en cours, au sein du Seum des meufs, sur la question du sexe hétéro ] C’est une réalité pour les femmes que d’avoir à composer sans cesse avec le sexe forcé au cours d’une vie normale. Le sexe imposé, habituellement le coït, est un enjeu central dans la vie de chaque femme. Laquelle d’entre nous n’a jamais été confrontée au sexe forcé au cours de sa vie ? En réalité, le premier rapport hétéro c’est le début d’une longue vie de contraintes face à l’exigence de coït, mais aussi de stratégies qu’on imagine, qu’on teste, qu’on met en œuvre. « Je ne trouve pas que ma première fois ait été violente au sens physique du terme, par contre je suis sûre qu’elle a été à 100% forcée. “De ma première fois, je me rappelle surtout du malaise et de la peur. Elle doit s’y plaire Maintenant, les meufs sont poursuivies par la peur d’être des mal-baisées. Elle doit le contrôler WordPress:
L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – le regard masculin Partie 1 : définition et concept-clés Partie 3 : les violences sexuelles, des actes d’objectivation extrêmes et dissociant Après une première partie introductive, je vais rentrer dans le vif du sujet et commencer par discuter de la forme d’objectivation sexuelle la plus commune, celle qui passe par le regard masculin. Cette forme d’objectivation est souvent appelée male gaze dans les pays anglo-saxons et consiste à inspecter et évaluer le corps des femmes. Sur le graphique présenté en introduction, nous nous trouvons donc à la première étape : les expériences d’objectivation sexuelle, qui surviennent quand autrui nous traite comme un objet sexuel. Graphique résumant les conséquences de l’objectivation sexuelle. Le male gaze : une prérogative des hommes qui s’exprime via le harcèlement sexuel Blachman est une émission danoise humiliante et misogyne dont le concept est le suivant : deux hommes évaluent le corps d’une femme qui se présente nue devant eux. Conséquences du harcèlement sexuel 1.
Le mot “autrice“ vous choque-t-il S’il vous est arrivé de pousser un cri d’horreur en entendant le mot autrice (pour auteure) et de pester contre cette sale manie qu’ont adopté les Présidents de dire, en préambule de leurs discours, «Français, Françaises», lisez ce qui suit. Pourquoi le mot queue est-il féminin et le mot vagin masculin ? C’est l’arbitraire de la langue. Au XVIIe siècle, des puristes décident de faire rentrer les mots de force dans des cases sexuées. Couramment utilisé au XVIe siècle, le mot autrice vient du latin auctor-auctrix, «matrice naturelle des doublets auteur/autrice et acteur/actrice». Tomber en quenouille Il s’avère en effet que de nombreuses règles de grammaire, de conjugaison et de masculinisation des mots datent d’une époque qui correspond à une crise dynastique : dans les années 1580, «alors que la descendance d’Henri II et de Catherine de Médicis semblait assurée, avec quatre garçons, aucun n’a eu de fils légitime et presque tous sont morts jeunes, voire très jeunes.»
Culture du viol, consentement et « zone grise » Ami•e•s féministes ou anti-féministes, ou sans étiquette, soyez les bienvenu•e•s sur cet article garanti sans sarcasme ni mépris. (C’est sincère, promis). Voilà plusieurs années que le concept de « culture du viol », importé des États-Unis (« rape culture »), a quitté les cercles féministes militants d’où il est parti, pour entrer dans le langage courant. En janvier 2014, Najat Vallaud-Belkacem alors ministre des Droits des femmes l’utilise dans un discours à l’Assemblée Nationale pour dénoncer la banalisation de la misogynie sur Internet. À lire aussi : Najat Vallaud-Belkacem s’attaque à la « culture du viol décomplexée » Mais ce concept, loin de faire l’unanimité, est sujet à de nombreuses critiques. Qu’est-ce qu’un viol ? Dans notre article publié en septembre 2012, nous définissions la culture du viol ainsi : « Un environnement social et médiatique dans lequel les violences sexuelles trouvent des justifications, des excuses, sont simplement banalisées, voire acceptées. » – Planetoscope