Pierre Rabhi : « La COP21 ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres » Entre deux conférences, la promotion de ses derniers livres et la rédaction d’un manifeste, prélude au lancement d’un forum citoyen, Pierre Rabhi nous a reçus chez lui, à Montchamp, hameau paisible d’Ardèche. Le paysan-philosophe de 77 ans, chantre de l’agroécologie, ne se fait guère d’illusion sur l’issue de la COP21 et appelle à quitter le culte de la croissance indéfinie. L’agroécologie qu’il défend promeut, entre autres pratiques agricoles, la pluriculture, le compostage ainsi que la recherche de complémentarité entre espèces, et cherche à intégrer l’ensemble des paramètres de gestion écologique de l’espace cultivé tels qu’une meilleure utilisation de l’eau, la lutte contre l’érosion, la réintroduction des haies, le reboisement et la biodiversité. Dans un mois, les dirigeants de 195 pays se penchent sur le futur de la planète. Qu’attendez-vous de la Conférence de Paris sur le climat ? Pierre Rabhi Il ne sortira rien de cette énième grand-messe. C’est-à-dire ?
Effondrement La première prise de conscience qu’un effondrement de notre civilisation pourrait avoir lieu, de mon vivant ou du vivant de mes enfants, m’est venue en 2008 à la suite d’une conférence d’Yves Cochet à Sciences Po Paris. Il y montrait la courbe ci-dessous, tirée du site de Paul Chefurka (1), dont j’ai découvert l’existence à cette occasion. Chefurka, un écologiste canadien anglophone, explique que la population dépend étroitement de l’énergie consommée, l’essentiel de cette énergie vient de sources fossiles, le pic de ces énergies non renouvelables est au plus tard en 2020, donc le déclin des ressources énergétiques va entrainer l’effondrement de la population. Alors que l’Organisation des Nations Unies prévoit une stabilisation de la population mondiale autour de 9 milliards vers 2050, Chefurka pense que nous ne dépasserons pas 7,5 milliards et qu’ensuite il n’y aura pas stabilisation mais déclin rapide. Ghislain Nicaise (1) (2) Collapse.
Le portail des jardins partagés et d'insertion d'Ile-de-France Permaculture, l'autre vision du jardin bio Si l'agriculture biologique s'inquiète entre autres, du respect de l'écosystème, la permaculture va beaucoup plus loin. Ici, chaque plante est à la place la plus optimale, chaque élément remplit plusieurs fonctions, toutes les énergies naturelles sont utilisées au mieux et la biodiversité est bien entendu respectée. Une véritable leçon d'écologie pratique pour vivre son jardin (voire plus) autrement... Historique Potager en permaculture Le terme de permaculture est un terme valise, provenant de la contraction « d'agriculture permanente » apparu dans les années 70 grâce au travail de deux passionnés australiens. Depuis, le modèle de permaculture, bien connu des Anglo-saxons, ne s'associe plus seulement à la seule pratique agricole, mais s'applique également au mode de vie dans son ensemble. Les principes Appliqués à un jardin, les principes tirés de l'observation d'écosystèmes favorisent sa productivité et le dotent d'une certaine autonomie énergétique. Conception d'un massif en permaculture
Scénario catastrophe - Le blog de Michel Lerond Lundi 7 janvier 2013 1 07 / 01 / Jan / 2013 17:15 Juste pour se faire peur, imaginons une grande ville traversée par un fleuve. Sur le fleuve un pont, avec de part et d’autre de grandes artères permettant le transit de 80 000 véhicules par jour. Sur le pont, un camion citerne chargé de 31 000 litres d’hydrocarbures, du fait d’une fausse manœuvre, se renverse. Au passage il accroche un camion frigorifique. Les autorités réagissent très vite et mettent en place des déviations éloignées de la ville pour les camions, augmentent la cadence des transports publics avec mise en place de parkings relais en périphérie, facilitent le co-voiturage et régulent la circulation aux feux et carrefours. Attention, ceci n’est pas une fiction et toute ressemblance avec des faits réels ne serait pas fortuite : c’est ce qui s’est produit réellement à Rouen sur le pont Mathilde, enjambant la Seine, le 29 octobre 2012. Après « Qu’est-ce qu’on attend ?
La maison écologique et les produits écologiques Permaculture Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. La permaculture est une approche pour concevoir des habitats humains et des systèmes agricoles qui imitent les relations présentes dans l'écologie naturelle. Comme méthode systémique, la permaculture a été créée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren. Le terme Permaculture signifiait initialement "agriculture permanente" (Permanent Agriculture), mais il a été rapidement étendu pour signifier "culture de la permanence" car il était réalisé que les aspects sociaux font partie intégrante d'un système véritablement durable. En formant rapidement des individus à un ensemble de principes de conception, l'objectif est de permettre à ces individus de concevoir leur propre environnement, et ainsi de créer des habitats humains plus autonomes (on parle parfois à tort d'autosuffisance. Un exemple de permaculture utilisant les animaux et le jardin Historique Valeurs fondamentales Ces valeurs sont souvent résumées ainsi:
Growth Is Not Just One Thing How do we resolve this dilemma: the human spirit is tremendously expansive, potentially vast, greatly powerful–and yet the chorus of environmental consciousness these days is that growth is not good. That the concern with prosperity is flawed. That riches are bad. Well, then, what must we do with this immense power and capacity and the imagination to dream that is a part of being human? What is the evolutionary purpose of our capacity? Certainly, it’s not laying waste, being idle, and singing songs of good times. So what is the matter? These may be simple questions, but these are not reductionist questions. It occurred to me one day that growth, which is held as such a concern and metric of well-being that we cannot even imagine considering an alternative, may be redefined. Why, in short, are we holding on to one construct, a single construct, that happens to have only one dimension, too? There is a deeper thing to be concerned with than just Growth. I think we can. ~ramla akhtar Peace!
Laissons pousser ! - Le projet Laissons Pousser ! est une association qui réunit toutes sortes de compétences. À son origine, Hélène Binet et Emmanuelle Vibert ont conçu le projet et le mettent en œuvre. Hélène Binet a fait ses armes à la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) où elle a animé pendant 4 ans le Festival international du film nature et environnement. Emmanuelle Vibert a fait ses débuts en journalisme au milieu des années 90 sur les thèmes d’internet et de l’économie numérique alors en pleine effervescence. Toutes deux roulent à vélo, font pousser des graines germées dans leur cuisine et ont eu envie de prolonger leurs écrits écolo par cette expérience collective et festive. Natureparif Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France, soutient le projet. www.natureparif.fr Le comité technique Ces naturalistes sont les garants scientifiques du projet, ils ont notamment choisi les espèces du sachet : Noé Conservation La mission de cette ONG ? www.noeconservation.org
Petite histoire de la Palestine pour les nuls Non, le conflit israélo-palestinien n’est pas une guerre de religion à proprement parler, même si sa dimension religieuse est fondamentale. Non, le sionisme ne relevait pas du complot. Non, les Etats-Unis n’ont pas été systématiquement favorables aux initiatives d’Israël. Non, aujourd’hui comme hier, les Palestiniens et les Israéliens n’approuvent pas tous les actions de leurs dirigeants. Non, l’évacuation de la bande de Gaza par les Israéliens en 2005 ne reflétait pas une volonté de dialogue avec les Palestiniens. Malgré l’importance du traitement médiatique de ce conflit, j’entends très fréquemment des inexactitudes sur le sujet. 1Jérusalem, la ville trois fois sainte Détail de l’arc de Titus, à Rome : la ménorah symbolise le sac de Jérusalem par les Romains. Dans la tradition chrétienne, c’est aussi à Jérusalem que se trouve le Saint-Sépulcre, le tombeau du Christ. 2VIIe-XIXe siècle : domination musulmane et croisades 3XIXe siècle : l’essor du mouvement sioniste
Le mot « décroissance », un « suicide politique » pour Dennis Meadows | Rue89 Planète A l’heure où la planète a rendez-vous à Rio pour parler d’« économie verte », la voix de Dennis Meadows mérite d’être écoutée. Environnementaliste américain, il était chercheur au MIT (Massachusetts Institute of Technology) et âgé de seulement 30 ans lorsqu’il a publié, avec ses collègues, en 1972, le rapport sur « Les Limites de la croissance », à la demande du Club de Rome. Modèle complexe L’équipe du MIT a modélisé un système très complexe, à savoir l’humanité. Parmi les dizaines de variables : la population globale, la superficie cultivable par individu, les ressources naturelles restantes, le quota alimentaire par personne, la production industrielle par tête, le capital industriel global, le niveau de pollution. Ils définissent ainsi l’empreinte écologique de l’humanité par rapport à la capacité de charge de la Terre. Au beau milieu des Trente Glorieuses, ce texte devenu un best-seller créa un choc dans le monde développé. Vous conseillez aux gens de ne pas aller à Rio ?
La consommation citoyenne n°026 Novembre 2006 Les placements éthiques et solidaires sommaire Pour un nouveau modèle de consommation Editorial Consommateurs et citoyens Offrir des jouets qui n’ont pas été fabriqués par des enfants surexploités. Donner du sens à ses achats Petite histoire de la consommation citoyenne Depuis longtemps, une minorité de consommateurs s’intéresse aux conditions sociales et environnementales de production de ce qu’ils achètent. Les enjeux cachés de la labellisation La labellisation, nécessaire à la traçabilité des produits, soulève des questions centrales qui concernent tous les acteurs des filières de la consommation citoyenne.(€) Grandes surfaces contre circuits spécialisés Entretien croisé avec Rémi Roux, gérant et responsable commercial de la coopérative Ethiquable, et Nicolas Gottry, administrateur de la Fédération Artisans du monde et membre du conseil de surveillance de Solidar’monde. (€) « Le consommateur est une partie du problème… et de la solution » Comment s'y reconnaître Les labels de commerce équitable