La projection comme mécanisme de défense La projection, dans son sens psychanalytique, est l'opération par laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l'autre, personne ou chose, des qualités, des sentiments, des désirs, voire des objets, qu'il méconnaît ou refuse en lui. Il s'agit-là d'une défense d'origine très archaïque et qu'on retrouve à l'oeuvre particulièrement dans la paranoia mais aussi dans des modes de pensée "normaux" comme la superstition (LAPLANCHE et PONTALIS). Sigmund FREUD la découvre d'abord dans la paranoïa (Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense, 1896). Il insiste ensuite à plusieurs reprises sur le caractère "normal" d'une telle opération et ne l'invoque que rarement à propos de la situation analytique. Par contre, dans la métapsychanalyse, la projection constitue un élément dans la conception de la pulsion. - le sujet envoie au-dehors l'image de ce qui existe en lui de façon inconsciente.
Qu'est-ce que la régression en psychanalyse? Oh, alla, elle est bien complexe ta question, en général, et encore plus à l'heure qu'il est, fatiguée comme je suis... Je suppose et je sais que tu peux trouver plein de réponses dans les bouquins de psychanalyse, où tu trouverais certainement de très bonnes réponses, très théoriques et tout ça, mais je ne te le conseille pas. Mes références pratiques sont un peu lointaines, et les théoriques encore plus, aussi ça date, et je ne voudrais pas faire d'erreurs.. Si je me souviens bien, il y a un moment, dans une cure de psychanalyse, en en psychothérapie, où tu revis certaines choses de ton passé , et des choses qui ont été douloureuses pour toi (sans ça, tu n'y serais pas, en psychothérapie....), il va falloir jusque là, tout doucement, sans te casser la gueule, avec l'aide de ton psy, qui est là aussi pour entendre ce que tu aurais eu envie de dire à ton père, ta mère, bref, à s'en prendre plein la gueule... Bises, et douce soirée, ma belle !! Et ne te prends pas la tête !!!!!
Description des mécanismes de défense du Moi La théorie des Mécanismes de défense est très importante en psychanalyse, elle permet de classifier et d'expliquer la majorité des troubles mentaux que cette psychanalyse prend en charge : contre les pulsions inacceptables du ça, contre les pressions fortes du Surmoi, contre toutes les agressions de l'extérieur, le Moi met en place des mécanismes de défense, permettant de protéger, conserver ou restaurer l'intégrité de l'individu. Pour exemple, des pulsions agressives provenant de l'intérieur du sujet, déstabilisantes et inacceptables en soi (le sujet ne peut pas "accepter" que ces idées, pensées, soient à lui, proviennent de lui-même), sont parfois projetées sur l'extérieur, ce qui est un mécanisme classique de la paranoïa : un homme ayant des pulsions agressives envers tout autre, peut exercer le mécanisme de Projection afin de se leurrer quant à la provenance de cette agressivité. Il ne l'aura plus en lui et, en quelque sorte, s'en ressentira mieux.
Le processus de séparationVivre avec bébé De la fusion à l'individuation, bébé passe par différents stades psychologiques : c'est la séparation-individuation. Margaret MAHLER est une psychanalyste américaine qui s'est intéressée au développement du jeune enfant, et particulièrement aux relations mère-enfant. Sur base de ses nombreuses observations, elle a décrit les différentes étapes du processus intra psychique de séparation-individuation. Margaret Mahler distingue la naissance biologique de la naissance psychique. Le processus qu'elle nomme séparation-individuation s'étend bien après la naissance, et s'étend de 4-5 mois à 36 mois et plus. Mahler distingue 4 phases marquant l'évolution de l'enfant, de la fusion à l'individuation. La phase de différenciation: de 4 à 9 mois Cette phase correspond à la prise de conscience du corps propre de l’enfant. A 7-8 mois, le bébé distingue ce qui est la mère et les autres personnes. La phase des essais: de 9 à 16 mois La phase de rapprochement: de 18 à 24 mois
Projection (psychanalyse) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La projection désigne un mécanisme de défense introduit par Freud dans le langage de la psychanalyse. Le terme est devenu très général en psychologie et en psychiatrie. Il désigne l'opération mentale (généralement inconsciente) par laquelle une personne place sur quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle[1]. La personne n'a généralement pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle « projette » sur l'autre. Il s'agit donc généralement de sentiments négatifs, ou en tous cas, perçus comme tels[2]. La projection peut apparaître aussi dans les cas de psychoses paranoïaque (délire paranoïaque) ou schizophrénique (hallucination, délire). Dans l'analyse qu'il propose des écrits de Daniel Paul Schreber, Freud indique trois temps du mécanisme de défense, projectif de la psychose paranoïaque :
La Régression et la Fixation comme mécanismes de défense Notion métaphorique pour certains psychanalystes, la régression est introduite par Sigmund FREUD dès L'interprétation des rêves (1900). "La régression est sans doute, partout où elle se manifeste, un effet de la résistance qui empêche la pensée d'accéder à la conscience par la voie normale (...)." Qu'est-elle pour lui? Dans un processus psychique comportant un sens de parcours ou de développement, on désigne par régression un retour en sens inverse à partir d'un point déjà atteint jusqu'à un point situé avant lui (ce qui ne fait que traduire un sens littéral). Prise au sens topique, la régression s'opère, selon Sigmund FREUD, le long d'une succession de systèmes psychiques que l'excitation parcourt normalement selon une direction donnée. Dans son sens temporel, la régression suppose une succession génétique et désigne le retour du sujet à des étapes dépassées de son développement (stades libidinaux, relations d'objet, identifications, etc.).
mecanisme de defense de la psychose Le moi ayant subi d’importantes fixations ou régressions à ce niveau se préorganise selonle mode psychotique. Le type d’angoisse de la psychose est une angoisse de morcellement et/ou de mort (au sensd’éclatement). La relation d’objet est fusionnelle, symbiotique à la mère. °[s]le déni[/s] = Action de refuser la réalité d’une perception vécue comme dangereuse ou douloureuse pour le moi. °[s]l’identification projective[/s] = fantasme dans lequel le sujet imagine s’introduire partiellement ou en totalité à l’intérieur de l’autre, tentant ainsi de se débarrasser de sentiments de pulsions ressenties comme indésirables et cherchant de cette façon à nuire, à posséder et à contrôler cette autre personne. ou = le sujet expulse sur l’objet tout le mauvais de lui-même, de telle sorte que l’objet se voit déprécié par le sujet qui le rejette et développe à l’inverse une représentation idéalisée de lui-même (toute puissance, omnipotence).
Margaret Mahler and the Separation-Individuation Theory By Richard Brodie Hungarian-born psychiatrist Margaret Mahler (1897-1985) worked first in her native Hungary, and then in Britain, and finally in the United States. She is best known for originating the Separation-Individuation theory of child development. In her theory Mahler speculates that after the first few weeks of infancy, in which the infant is either sleeping or barely conscious, the infant progresses first from a phase (Normal-Symbiotic Phase) in which it perceives itself as one with its mother within the larger environment, to an extended phase (Separation-Individuation Phase) consisting of several stages or sub-phases in which the infant slowly comes to distinguish itself from its mother, and then, by degrees, discovers its own identity, will, and individuality. Normal Symbiotic Phase: According to Mahler, this phase extends from the first signs of conscious awareness at four to six weeks until about five months of age.
PROJECTION, psychanalyse Dans la doctrine psychanalytique, la projection est un mécanisme de défense inconscient par lequel le sujet projette sur autrui les craintes et les désirs qu'il ressent comme interdits et dont la représentation consciente serait chargée d'angoisse ou de culpabilité ; elle participe à la constitution des phobies dans la névrose et du délire dans la psychose.
Le Paradoxe de la Régression Un Article précédent présentait la régression comme un mécanisme de défense du Moi visant à protéger la psyché en la décalant à un stade antérieur de développement. Le point de vue abordé postulait en ce retour en arrière, le signe d'un dysfonctionnement psychique. D'autres point de vue présentent la régression sous un aspect plus favorable. Quand reculer pour mieux sauter s'impose, la régression ne devient-elle pas progression? Ce cours fait suite à : Mécanismes de défense du Moi : Fixation et régression la Régression est-elle-elle uniquement pathologique? La régression est pathologique de par les points de fixation auxquels elle est couplée, si elle se maintient de manière rigide ou prend un sens dans un contexte lui-même pathologique. le retour de régression Or, dans le cadre freudien, il est impératif de définir un ordre précis des stades de développement - et une "normalité" sous-jacente. Fixation dans l'impasse ou régression salvatrice? Thérapie Régressive Rétrogression
Les mécanismes de défense de la nevrose Les mécanismes de défense sont nombreux et divers : °la rationalisation, par laquelle le névrosé s’invente une "bonne" raison pour se justifier, autant à lui-même qu’aux autres. °l'identification qui consiste à compenser ses propres faiblesses en s'alliant étroitement à quelqu'un qui lui semble plus fort. °la compensation : le névrosé peut s’investir complètement dans un domaine, une discipline ou bien dépérir au travail. °la projection qui consiste à rejeter ses propres torts sur les autres. la réaction contraire qui consiste à refuser de reconnaître certains sentiments, comme par exemple l'hostilité et à exprimer inconsciemment le contraire. °le refus d'agir : le névrosé se dit qu'il pourrait réussir une action s’il s'y mettait vraiment, alors qu’il passe son temps à l’éviter ou à la retarder. °le refoulement qui consiste à oublier certains souvenirs ou affects pénibles.
-QU'EST-CE QU'UNE PROJECTION ? Mardi 29 mai 2012 2 29 /05 /Mai /2012 20:45 Marie Louise von Franz, dans son livre Reflets de l'Âme, traite cette importante question : qu'est qu'une projection ? La projection selon C.G. Jung et Marie Louise von Franz Marie Louise von Franz, s'appuyant sur les observations de Jung, définit la projection comme "un état de fait psychologique qui peut s'observer partout dans la vie quotidienne des hommes, à savoir le fait que nos idées concernant autrui et diverses situations sont très souvent erronées, sujettes à de faux jugements qu'il convient de corriger ensuite à la faveur d'une vision plus juste des choses." Elle poursuit : "C'est pourquoi Jung définit la projection comme une transposition inconsciente, non intentionnelle, non perçue, d'un état psychique subjectif vers le dehors, sur un objet extérieur. La projection au quotidien et sous différentes formes Exemple d'une projection C'est en cela que la projection diffère de la simple erreur de jugement. Projection positive