Et si on se prêtait de l’argent entre particuliers ? | Rue89 Eco La crise rend une partie des Français frileux vis-à-vis des institutions bancaires traditionnelles. Certains cherchent des alternatives pour investir leur argent autrement, voire lui donner un nouveau sens. D’autres souhaitent emprunter différemment. Les plateformes collaboratives de prêts en ligne entre particuliers présentent des dispositifs inédits, financièrement intéressants et éthiquement louables. Même si leur développement semble freiné par l’arsenal juridique qui les encadre… L’idée Pratiques courantes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne avec Zopa, Prosper ou Lending Club, les plateformes de prêts entre particuliers gagnent progressivement du terrain en France. Depuis 2010, la finance participative aurait permis de collecter plus de six millions d’euros et financé près de 15 000 projets, selon les principaux acteurs du secteur. « On permet aux ménages d’emprunter moins cher et plus simplement. Comment la mettre en pratique Ce qu’il reste à faire
« La gratuité, c’est ce qui a le plus d’importance dans nos vies » Jean-Louis Sagot-Duvauroux passe une bonne partie de son temps comme dramaturge au sein d’une compagnie de théâtre malienne, Blonba. Il est aussi, en tant que philosophe, le co-auteur de « Voyageurs sans ticket. Liberté Egalité Gratuité. Une expérience sociale à Aubagne » (éd. Au diable Vauvert). Depuis la chute du système communiste, cet auteur de nombreux essais (notamment le best-seller « On ne naît pas noir, on le devient », Albin Michel) cherche « les vraies transformations qui ne produisent pas de la tyrannie ». Electeur assumé du Front de gauche, il aimerait surtout que la gauche française « se pose un peu plus la question de l’alternative réelle au système capitaliste en place ». Jean-Louis Sagot-Duvauroux (Gilles Perrin) Rue89 : Pour commencer, une question qui peut ressembler à un sujet de bac philo : quelle est la valeur de la gratuité ? Jean-Louis Sagot Duvauroux : La gratuité, c’est ce à quoi on accorde le plus d’importance dans nos vies. En anglais, on dit « free », libre.
Présentéisme : l'autre visage (inquiétant) de l'absentéisme Présent mais...totalement absent. Voilà le paradoxe que traduit le présentéisme. Envers de l'absentéisme, il illustre à bas bruit souvent une situation de « burn out » ou de démission intérieure. Le salarié est présent physiquement mais psychiquement absent. Certains s'efforcent même de donner l'impression qu'ils travaillent alors qu'en réalité ils en font le moins possible. Facteur de risque pour la santé au travail D'où la sonnette d'alarme tirée par les médecins du travail qui voient dans le présentéisme un facteur de risque pour la santé des salariés. Mal typiquement français La France reste encore la championne toute catégorie de ce phénomène.
Label Financité, le 1er label de finance solidaire | Financité Le label Financité certifie des produits finançant des activités génératrices d'utilité sociale et/ou environnementale en se basant sur des critères financiers et extra-financiers. En investissant dans des produits portant le label Financité, les citoyens ont l'assurance que leur argent contribue réellement à leurs valeurs. De plus, le label offre également une visibilité accrue aux produits financiers certifiés. Le label Financité analyse la qualité sociétale des produits en évaluant des critères financiers et extra-financieres (cohésion sociale, transparence...). Critères du label Pour obtenir le label Financité, les émetteurs de produits doivent être candidate à l'obtention du label. Domaines Les produits labellisés financent les domaines suivants : L'action sociale;La coopération Nord-Sud;La défense des droits de l'Homme;La culture;L'éducation;L'environnement;Du développement local des territoires marginalisés. Le label garantit aux investisseurs une totale transparence.
Comment la propriété intellectuelle a transformé les Jeux olympiques en cauchemar cyberpunk A première vue, il y a assez peu de rapports entre les Jeux olympiques de Londres et les univers dystopiques du cyberpunk, tel qu’ils ont été imaginés à partir des années 80 dans les romans de William Gibson ou de Bruce Sterling, à partir des premières intuitions de Philip K. Dick ou de John Brunner. A bien y réfléchir cependant, le dopage – dont le spectre rôde sans surprise toujours sur ces jeux 2012 – est déjà un élément qui fait penser au cyberpunk, où les humains cherchent à s’améliorer artificiellement par le biais d’implants bioniques ou l’absorption de substances chimiques. Mais c’est plutôt à travers la gestion des droits de propriété intellectuelle par le CIO que l’analogie avec le cyberpunk me semble la plus pertinente et à mesure que se dévoile l’arsenal effrayant mis en place pour protéger les copyrights et les marques liés à ces jeux olympiques, on commence à entrevoir jusqu’où pourrait nous entraîner les dérives les plus graves de la propriété intellectuelle. Like this:
Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun » Basta ! : On parle désormais davantage de « pouvoir d’achat » que de salaires. En quoi est-ce différent ? Pourquoi préférez-vous le terme « salaire » ? Bernard Friot [1] : La « défense du pouvoir d’achat » ne passe pas par une hausse du salaire mais par la baisse des prix – et donc des salaires – ou par des formes de rémunération sans cotisations sociales : épargne salariale, intéressement, primes… Utiliser le terme « pouvoir d’achat », c’est aussi nous réduire à nos seuls besoins à satisfaire par ce pouvoir d’achat, c’est accepter de réduire le salaire au seul prix de notre force de travail. Vous proposez d’associer au salaire une forme de « citoyenneté économique ». Le suffrage universel – une personne, une voix – a été conquis pour affirmer la souveraineté populaire sur la délibération politique. Comment fonctionne et à quoi sert cette qualification, que vous appelez « universelle » ? Qui fixe le niveau de qualification, donc le montant du salaire ? Je vous pose aussi la question.
Petite Poucette, la génération mutante Michel Serres, diplômé de l’Ecole navale et de Normale Sup, a visité le monde avant de l’expliquer à des générations d’étudiants. Historien des sciences et agrégé de philosophie, ancien compagnon de Michel Foucault, avec qui il a créé le Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968, il a suivi René Girard aux Etats-Unis, où il enseigne toujours, à plus de 80 ans. Ce prof baroudeur, académicien pas tout à fait comme les autres, scrute les transformations du monde et des hommes de son œil bleu et bienveillant. Son sujet de prédilection : la jeune génération, qui grandit dans un monde bouleversé, en proie à des changements comparables à ceux de la fin de l’Antiquité. La planète change, ils changent aussi, ont tout à réinventer. «Soyons indulgents avec eux, ce sont des mutants», implore Michel Serres, par ailleurs sévère sur sa génération et la suivante, qui laisseront les sociétés occidentales en friche. Vous annoncez qu’un «nouvel humain» est né. Pascale Nivelle
L’arbitrage international, une pratique scandaleuse méconnue 22 mars 2014 Article en PDF : De quoi s’agit t-il exactement, le terme même d’arbitrage n’étant guère évocateur en dehors du domaine sportif ? Il s’agit d’un cadre juridique spécifique qui permet aux entreprises multinationales d’attaquer via des traités sur l’investissement un pays qui aurait pris ou qui souhaiterait prendre des mesures sociales ou environnementales pour protéger sa population. Les multinationales peuvent, elles, estimer que cela va porter préjudice à leurs bénéfices et réclamer devant des tribunaux d’arbitrage des indemnisations considérables. Cet article se propose de lever le voile sur les ravages causés par l’industrie juridique de l’arbitrage. En effet, si il est compréhensible d’avoir des instances chargées de régler des litiges, la critique de l’arbitrage doit se porter sur le système d’arbitrage en tant que tel. Une explosion du nombre de cas Une très lucrative industrie "Les avocats d’arbitrage ne se contentent pas de chasser les ambulances. Du renfort de la menace
L’Afrique se mobilise pour secourir les norvégiens qui meurent de froid C'est le monde à l'envers. Depuis vendredi 16 novembre dernier, Radi-Aid, Africa for Norway est LA parodie vidéo à ne pas louper sur le Net. On y voit des Africains se mobiliser pour envoyer de vieux radiateurs en Norvège, où les enfants meurent de froid dans des conditions climatiques atroces liées aux hivers rigoureux. Lancée par des étudiants norvégiens et le Fonds académique d'aide internationale (SAIH), cette campagne de sensibilisation prend à rebrousse poil les collectes de fonds qui reposent sur les clichés misérabilistes et stigmatisants. Le froid glacial tue aussi Dans la vidéo suivante, la satire est plus que réussie : l'angle choisi pour dénoncer les clichés généralement utilisés dans les pays du Nord pour venir en aide aux pays du Sud donne lieu à un effet miroir à la fois drôle et grinçant. Comme vous pouvez le voir, tout y est : images chocs, slogans motivants et THE chanson destinée à rallier le plus grand nombre de donateurs. Pari réussi
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