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Euthanasie : Humbert, Sébire... Les cas qui ont fait changer la loi

Euthanasie : Humbert, Sébire... Les cas qui ont fait changer la loi
Une perfusion (Mynameisharsha/Flickr/CC). L’affaire de Bayonne réveille le lancinant débat sur l’euthanasie. Jean Leonetti, auteur de la loi sur la fin de vie, propose de l’apaiser en organisant, après l’élection présidentielle, des jurys citoyens pour trancher cette question. Dans une interview à Nice Matin, il estime « que la fin de vie mérite mieux que l’émergence ponctuelle d’un débat un peu caricatural sur un sujet de société incontestablement majeur ». (De nos archives) Le Dr Bonnemaison, soupçonné d’empoisonnement sur des personnes vulnérables, a été remis en liberté. « Oui, mon client assume son geste. romero sur RMC Chaque fois que revient le débat sur l’euthanasie active, autorisée en Belgique ou aux Pays-Bas (le suicide assisté est autorisé en Suisse) les politiques français se retrouvent gênés, et esquivent. Retour sur les grands épisodes qui ont marqué les esprits et fait avancer la législation. L’affaire Christine Malèvre malèvre france info L’affaire Vincent Humbert

Histoire de comprendre : L’euthanasie fanfantonia Presque la moitié des euthanasies soi disant encadrées ne sont pas déclarées en Belgique. Il n'est plus proposé aux patient d'alternative à la mort, comme un accompagnement en soins palliatifs par ex. Aux Pays Bas, l'exil des personnes âgées vers les pays limitrophes, par crainte de la piqûre fatale donnée sans leur consentement ne cesse de croitre. La confiance entre corps médical et soigné ne peut plus exister quand un médecin formé pour soigner est habilité à donner la mort. Par idéologie et non par compassion, l'ADMD remettait en cause la loi Léonetti à peine votée à l'unanimité! Alerter

Fin de vie : le témoignage d’une bénévole en soins palliatifs | Public Senat Fin de vie. Trois petits mots qui donnent vite des sueurs froides à beaucoup. Et pourtant. Parler de la mort, évoquer ces hommes et ces femmes en fin de vie, rencontrés en soins palliatifs, c’est ce qu’a voulu partager Véronique Comolet, dans son livre « Toute fin est une histoire » aux éditions « Equateurs ». Alors qu’elle travaille le reste du temps dans une agence de design à Paris, chaque vendredi soir, elle vient tenir compagnie à des personnes en fin de vie. Mais pour cela, il a d’abord fallu être « préparée » : « On est très accompagné. Tout est à apprendre car la relation avec une personne en fin de vie demande un travail sur soi : « Pour rencontrer l’autre, on est obligé de s’investir totalement dans la relation. Pour Véronique Comolet, les gens sont souvent seuls car les familles ont parfois beaucoup de mal à venir dans ses unités de soins palliatifs. « les soins palliatifs n’accompagnent pas que le malade.

Je veux juste parler de la fin de vie de ma mère - 17 décembre 2014 Il y a quelques mois, le débat sur « la fin de vie » – doux euphémisme médiatique… – m’a fait bouillir et j’ai failli réagir, mais la douleur ravivée m’en a alors dissuadé. Cette énième résurgence s’est alors conjuguée avec l’annonce de la fermeture de l’hôpital du Val-de-Grâce. Or c’est dans cet hôpital que ma mère est morte, il y a un peu plus de trois ans, et c’est un des rares lieux où elle fut considérée et soignée, elle, et non uniquement sa maladie. Making-of Ce texte nous est arrivé par mail il y a quelques jours. Elle est morte (et non pas « partie », pas plus que « elle nous a quittés »...) d’un cancer – et non d’une longue maladie, même si... – qu’elle a porté (subi, enduré, contre lequel elle s’est battue, qu’elle a affronté, qui l’a rongée...) pendant près de douze ans. La lente et inexorable destruction Merci, votre inscription a bien été prise en compte. De ces choses-là, on ne peut pas parler en quelques lignes – seraient-elles longues. Incompétence et ignominie Non. Si.

Alliance VITA Exclusivement financée par des dons privés, Alliance VITA rassemble 37 000 soutiens attachés au respect de vie et de la dignité humaines. Mouvement indépendant de tout parti politique, Alliance VITA s’appuie sur 1.100 volontaires engagés dans ses équipes départementales. Ces équipes sont en mesure de mobiliser des milliers de bénévoles lors des grandes campagnes de diffusion. Un engagement international VITA coopère avec des associations en Europe et dans le monde sur les questions de bioéthique. La formation Université de la vie a été lancée pour la première fois en 2015 à Zürich, Berlin, Londres, Bruxelles et New York. Les dirigeants de VITA participent à des colloques internationaux, des auditions au Parlement européen, mais aussi à de grandes initiatives internationales comme pour l’abolition de la Gestation pour autrui (GPA) www.nomaternitytraffic.eu VITA est membre de la plateforme des associations de l’Agence des droits fondamentaux.

La médecine palliative : spécificités, enjeux et défis | CNSPFV Dr Donatien Mallet, responsable de l’unité de soins palliatifs de Luynes-CHU de Tours et professeur associé en soins palliatifs à l’Université François Rabelais de Tours. Donatien Mallet est médecin spécialiste en médecine interne et docteur en philosophie pratique. Il est responsable de l’unité de soins palliatifs de Luynes-CHU de Tours et professeur associé en soins palliatifs à l’Université François Rabelais de Tours. Il fait partie de l’équipe émergente « Education, éthique, santé » de l'université François Rabelais. Propos recueillis par Jean-Christophe Mino, médecin chercheur, directeur du Centre National de Ressources Soin Palliatif Bonjour Dr Mallet, tout d’abord merci de répondre à cet entretien pour www.soin-palliatif.org. C’est une question un peu délicate et très personnelle. En ce qui me concerne, j’ai fait une spécialisation en médecine interne en région parisienne. A la même époque émergeait en région parisienne le mouvement des soins palliatifs. Bibliographie Livres Articles

Fin de vie : la possibilité d'un choix Ne pas dépendre d’un médecin, de proches, d’une machine en fin de vie : c’est ce qui peut pousser à écrire des "directives anticipées". La loi le permet et les Français en parlent. Le 3 février 2016, la loi Claeys-Leonetti était adoptée, avant d'entrer officiellement en application le 5 août 2016. La possibilité d'un choix sur la fin de vie, ainsi que l'explique Marisol Touraine, la ministre de la Santé qui a porté le projet : Longuement et largement concertées, les mesures qui entrent aujourd’hui en vigueur représentent une avancée fondamentale pour les droits du malade et de l’individu. Elles constituent, sur un sujet aussi intime, le point d’équilibre qui rassemble le plus largement dans la société française Trois textes réglementaires fixent les conditions d'accès à ce droit nouveau. Le premier texte fixe les conditions dans lesquelles les traitements peuvent être arrêtés et une sédation profonde – jusqu'au décès de la personne – décidée.

La campagne nationale d’information sur la fin de vie est lancée | CNSPFV Le 20 février 2017, Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, lance avec le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) une campagne nationale d’information sur la fin de vie, pour inviter les Français au dialogue avec leurs proches et les professionnels de santé, et pour les informer sur les droits des personnes malades et des personnes en fin de vie. Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu’il soit en bonne santé ou malade, pour faire valoir ses droits. En plaçant le patient au cœur des décisions qui le concerne, la loi du 2 février 2016 répond à la demande d’une fin de vie digne, accompagnée et apaisée, par une meilleure prise en charge de la souffrance. Pour inviter les professionnels de santé à parler de la fin de vie avec leurs patients, Marisol Touraine a lancé en décembre 2016 le premier volet de cette campagne. 9 Français sur 10 ne connaissent pas cette loi, ni leurs droits. Pour en savoir plus

Dignité des personnes en fin de vie : une association "accuse" Sur une affiche s’inspirant du fameux "J’accuse" rédigé par Émile Zola au cours de l'affaire Dreyfus, l'ADMD entend dénoncer la loi du 2 février 2016 sur la fin de vie qui, selon elle, "n’ouvre aucun droit supplémentaire" pour les patients. Cette loi autorise "une sédation profonde et continue jusqu’au décès", alors que l’association escomptait, sur la foi d’engagements de François Hollande, "un droit à une assistance médicalisée pour finir sa vie dans la dignité". Invité du Magazine de la santé ce 2 novembre, le Dr Jean-Marie Gomas, responsable des soins palliatifs à l’hôpital Sainte-Perrine, ne cache pas sa colère à l’égard de la nouvelle campagne de l’ADMD. Dans certains cas très précis, on arrête d’alimenter les patients ou interrompt l’hydratation afin de ne pas "encombrer" la vessie des patients, précise pudiquement le médecin.

ladmd Body Dans cette perspective, l’ADMD entend obtenir qu’une loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs soit votée par le Parlement, comme le réclament 96% des Français interrogés par l’institut de sondage IPSOS en mars 2019. Avec le vote de cette loi, les Français bénéficieraient de leur ultime liberté, comme les Néerlandais, les Belges, les Luxembourgeois et les Suisses en disposent dans leur propre pays. Le principal objectif de l’ADMD demeure que chacun puisse, à sa stricte demande, bénéficier d’une mort consentie, sereine et digne ; la dignité étant une convenance envers soi dont chacun est seul juge. Cette demande d’aide à mourir doit être évidemment libre, consciente, réitérée et révocable à tout moment, parce qu’il s’agit d’une liberté dont chacun usera ou n’usera pas. L’ADMD, également, met en œuvre un Fichier national des directives anticipées. Vous voulez maîtriser votre fin de vie ? Contacts :

Fin de vie : qu'en pensent les religions&nbsp? Le projet de loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et personnes en fin de vie a été voté en première lecture à l'Assemblée nationale la semaine dernière. Mais des questions subsistent. Parmi elles, comment les croyants peuvent-ils être accompagnés dans leur foi lorsqu'ils sont confrontés à ces douloureuses questions ? Par La rédaction d'Allodocteurs.fr Rédigé le "On imagine que pour qu'une fin de vie soit apaisée, il faut aussi être en paix avec soi-même et donc avec sa spiritualité. Pour éviter pareille souffrance, les équipes de soins palliatifs tentent d'être le plus possible à l'écoute de ce que dicte la foi de chaque patient, de chaque famille autour de la fin de vie. Ne pas souffrir pour rien, c'est refuser l'acharnement thérapeutique. Selon le Dr Dalil Boubakeur, recteur de l'institut musulman de la mosquée de Paris, "l'acharnement thérapeutique n'est plus le maintien d'une vie mais le maintien de quelque chose qui n'est plus la vie elle-même. Service proposé par

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