En Scènes - Parcours
Parcours thématique Pierre Flinois Aux origines, la voix seule mise en scène Durant les deux premiers siècles de l'histoire de l'opéra, le concept de mise en scène tel qu'on l'entend aujourd'hui est resté inconnu.
Alceste (Rondeau pour la Gloire) de Jean-Baptiste Lully
La forme rondeau existe depuis le Moyen Age où elle était l'une des formes de chanson les plus utilisées, avec le lai et la ballade. A l'époque de Lully, elle est une alternance entre un refrain et plusieurs couplets. Ce Rondeau pour la Gloire extrait de l'opéra Alceste (Prologue, scène 1) de Jean-Baptiste Lully est un exemple très simple : Refrain (x2)Couplet 1RefrainCouplet 2Refrain (x2) Alceste (Prologue, scène 1) : Rondeau pour la Gloire Jean-Baptiste Lully (1632-1687) Livret : Philippe Quinault Extrait d'un concert enregistré à la Cité de la musique le 15 novembre 2008 François-Xavier Roth, direction Les Siècles
Encyclopédie de la musique : musicologie.org
A : Désigne la note la dans les solfèges anglo-saxons ; a désigne aussi la tonalité ou l'accord de la mineur ; A, la tonalité ou l'accord de la majeur a battuta (italien) : en mesure, revenir à la battue a bene placito (italien) : à votre gré (ad libitum) ; anglais : as you like ; allemand : nach Belieben
Symphonie n° 4 (1er mvt) de Brahms
Brahms compose sa Symphonie n° 4 à Vienne, en 1885. Comme ses symphonies précédentes, elle s'inscrit dans une tradition héritée des grands compositeurs qui l'ont précédé comme Beethoven, Mozart, Haydn, Bach, Haendel ou encore Palestrina. Il suit avec rigueur la forme d'une symphonie classique, autant dans sa composition générale en quatre mouvements que dans la structure interne de chacun d'eux. Ses idées musicales sont elles d'expression romantique comme l'illustre ce premier thème à la mélodie haletante et lyrique. Symphonie n° 4 en mi mineur op. 98 (1er mouvement) Johannes Brahms (1833-1897) Concert enregistré à la Cité de la musique le 17 mars 2009 Emmanuel Krivine, direction La Chambre Philharmonique Seules les premières minutes de l'œuvre sont présentées dans ce guide.
Les films sur la musique classique, d’Amadeus à Tous les matins du monde
« Musique classique et cinéma » : lorsque ces deux termes sont associés, c’est bien souvent pour souligner les liens qui les unissent et les couples mythiques (Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss dans 2001, l’Odyssée de l’espace, la Symphonie n°5 de Mahler dans Mort à Venise …), bien plus que pour parler du cinéma ayant pour objet la musique classique. Une fois ce thème abordé, que voit-on ? Le plus connu : Amadeus de Milos Forman, au succès planétaire, le plus poétique : Tous les matins du monde, d’Alain Corneau, deux chênes majestueux qui cachent une forêt de films, plus ou moins originaux, plus ou moins oubliés, dont l’objet est un compositeur (Mahler de Ken Russell, Ludwig van B. de Bernard Rose…), une œuvre (La Belle Meunière de Marcel Pagnol et Max de Rieux), ou encore un interprète (Taking Sides, le cas Furtwängler d’Istvan Szabo).
Siegfried-Idyll de Richard Wagner : un cadeau d'anniversaire
Le titre de cette œuvre évoque un des plus grands opéras composé par Richard Wagner, Siegfried, le troisième volet de la Tétralogie. Le compositeur reprend d'ailleurs des thèmes de cet opéra auquel il travaille simultanément - dans cet extrait : le thème de L'Immortelle bien-aimée et celui du Sommeil de Siegfried. Pourtant, quand Wagner compose en secret pour Cosima, son épouse, il pense à un tout autre Siegfried : leur fils, né un an avant la création de ce poème intime et émouvant, très éloigné du gigantisme qui caractérise son œuvre. Le matin du 24 décembre 1870, veille de son anniversaire, Cosima Wagner est réveillée par une tendre mélodie interprétée par un ensemble de treize musiciens installés dans l'escalier de leur maison. Dans son journal, elle décrit cet instant inoubliable : « Quand j'ouvris les yeux, j'entendis un son qui enfla, si bien que je ne pouvais plus croire à un rêve. De la musique retentissait, et quelle musique !
Éléments d'une culture musicale aujourd'hui
Les termes mêmes du titre de cet article mériteraient à eux seuls d’être explicités, autant pris isolément que dans leur articulation ainsi présentée. La tentative de bilan impliquée dans le dernier terme, « aujourd’hui », semble curieusement renvoyer au premier, « éléments », qui en souligne l’aspect partiel et éclaté. En effet, et dans le cadre d’une intervention qui ne saurait répondre à une telle ambition, la notion de dispersion sera récurrente dans les arguments présentés ici, autant comme facteur identifié de danger qu’en tant que donnée que nous devons prendre aujourd’hui en considération. C’est précisément l’articulation entre les trois termes qui est précieuse et susceptible d’éclairer le sujet, car elle invite à l’analyse ; c’est parallèlement éviter de tomber dans le piège de la disjonction qui n’aurait pour résultat que de contourner les vraies questions. Des cultures musicales
Tannhäuser de Richard Wagner : une ouverture grandiose
Tannhäuser est un des premiers grands chefs-d'œuvre de Richard Wagner. Cet opéra conte l'histoire de Tannhäuser, un homme en quête d'identité, partagé entre le sensuel et le spirituel, l'amour profane et l'amour sacré, mais aussi celle d'un artiste cherchant la reconnaissance. La première version est créée à Dresde en octobre 1845. Dès l'ouverture, deux thèmes principaux s'opposent, symbolisant la dualité de Tannhäuser. Le premier, présenté dans ce guide d'écoute, deviendra dans la suite de l'opéra le Chœur des pèlerins. Véritable choral, il est d'abord exposé solennellement par 2 clarinettes, 2 cors et 2 bassons.
Éducation musicale, musique
Éducation musicale, musique Présentation De l’école au collège, l’éducation au sonore et à la musique est une composante de la formation générale obligatoire pour tous. Au lycée, les élèves qui le souhaitent peuvent poursuivre ce cursus sous des formes adaptées à leur projet. À chaque niveau scolaire, l’éducation musicale articule trois objectifs de formation
La Mer (Jeux de vagues) de Claude Debussy : une palette de timbres pour dépeindre les vagues
Debussy donne à entendre une mer chahutée, tantôt en colère, tantôt espiègle, dont les innombrables vagues sont représentées par les différents instruments. Lorsque Debussy compose La Mer, dont sont issus ces Jeux de vagues, il est en vacances en Bourgogne… loin de la mer ! Il explique comment il peut composer cette œuvre en étant aussi loin de l'océan : « J'ai d'innombrables souvenirs ; cela vaut mieux à mon sens qu'une réalité dont le charme pèse généralement trop lourd sur votre pensée… ». La Mer (Jeux de vagues) (1903-1905) Claude Debussy (1862-1918) Extrait d'un concert enregistré à la Salle Pleyel le 27 septembre 2009 Valery Gergiev, direction London Symphony Orchestra Seules les premières minutes de l'œuvre sont jouées dans ce guide.