Cinq choses à savoir sur l'alarmant rapport du Giec
Plus de sécheresses et moins d’eau : Plus le climat se réchauffera, plus le nombre d’humains frappés par une pénurie d’eau sera élevé, exposent les chercheurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Dans la plupart des régions subtropicales, les cours d’eau, les lacs et les mers ainsi que les nappes phréatiques verront leur niveau diminuer. Et là où l’eau viendra à manquer, les espèces animales risquent de souffrir, voire de s’éteindre si elles ne parviennent pas à s’adapter à ces changements hydriques. Idem pour certaines espèces d’arbres qui, en disparaissant, ne joueront plus leur rôle de puits de carbone. Moins de nourriture : Le réchauffement climatique est déjà en œuvre et ses effets palpables sur les récoltes. Plus de maladies : Jusqu’au milieu du siècle, les fléaux sanitaires devraient progresser, surtout dans les pays en développement. Des humains qui bougent ou se battent : Une économie en berne : A lire aussi sur Terraeco.net :
2036 ou quand le réchauffement climatique atteindra un seuil critique
2036 pourrait être une année charnière dans l’histoire du réchauffement climatique. Selon les calculs du climatologue Michael Mann, c’est en 2036 que la température à la surface de la Terre atteindra un seuil dangereux pour nous, humains. Il détaille ses recherches dans un article de Scientific American. Le modèle arithmétique de Michael Mann, bien qu’expliqué par le scientifique, reste un vrai casse-tête. publicité D’abord, qu’est-ce que ce seuil jugé dangereux pour l’homme? Pourtant, ces dernières années, on entendait beaucoup parler d’une «pause» du réchauffement climatique. «[Pause] est un terme impropre: les températures continuent d’augmenter, même si elles n’augmentent pas aussi vite qu'avant.» Cette «fausse pause» du réchauffement, comme l’appelle Michael Mann, n’est donc qu’un ralentissement, dû à des éléments comme les éruptions volcaniques, ou encore les «variations cycliques du soleil» évoquées par le journaliste Stéphane Foucart sur un blog du Monde. À lire aussi sur Slate.fr
La NASA résume 60 ans d'évolution climatique en 15 secondes
Sur les 20 millions de titres à l’écoute que compte Spotify, près de quatre millions d’entre eux n’ont jamais été écoutés par les utilisateurs. Pour éviter que ces morceaux tombent dans l’oubli, le site Forgotify propose de les découvrir. Le site se résume très bien grâce à la phrase présente sur sa page d’accueil : « 4 millions de chansons sur Spotify n’ont jamais été jouées. Pas une seule fois. Changeons cela. » Forgotify propose donc de découvrir des titres qui ont moins de popularité que les Black Eyed Peas ou Lady Gaga, mais qui mériteraient malgré tout d’y jeter une oreille. Cette initiative est d’autant plus intéressante qu’elle survient quelques mois après une étude de Spotify sur son propre service, montrant justement que près d’un morceau sur 5 n’avait jamais été écouté.
Climate change report: 'The worst is yet to come' – as it happened | Environment
The Australian environment minister, Greg Hunt, has told the Guardian the IPCC report "reinforces the government's support for the science and the need to take action to combat climate change." "Australia is committed to addressing the challenges through direct and practical policy measures. This includes reducing emissions by five percent from 2000 levels by 2020. Central to achieving this is the creation of the Emissions Reduction Fund," said Hunt. "The five percent target represents serious action and is comparable with the action being taken by other countries when compared using 2005 as the benchmark starting point." Hunt also maintained the government's argument that Australia's carbon tax does not work and needs to be repealed.The federal government has twice now had a bill to repeal Australia's carbon tax blocked in the Senate. Shadow Minister for Climate Change Mark Butler said the government is making the wrong choices.
Youth Are Taking the Government to Court Over Its Failure to Address Climate Change
Share Plaintiffs in the public trust doctrine case in DC (Photo courtesy of Our Children's Trust) In an unprecedented federal court case that has made it to the DC Circuit Court of Appeals, young people from California are suing the EPA and Departments of Interior, Agriculture, Commerce, Energy and Defense under the historic public trust doctrine for failing to devise a climate change recovery plan. In their legal brief, they argue, “Failure to rapidly reduce CO2 emissions and protect and restore the balance of the atmosphere is a violation of Youth’s constitutionally protected rights and is redressable by the Courts.” The public trust doctrine has its roots in antquity, deriving from the Roman “Code of Justinian.” That’s true. In tandem with the federal lawsuit, similar efforts by youth, also guided by Our Children’s Trust, are aimed at state agencies in Alaska, New Mexico, Oregon and Texas. Please support our journalism. Read Next: Dave Zegart on taking Big Carbon to court.
Nouveau rapport alarmant du GIEC sur le réchauffement climatique
Le deuxième volet du nouveau rapport du groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat assombrit encore un peu plus les perspectives de la planète au XXIe siècle. Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique. Selon ce texte du GIEC, résultat d'un immense travail de lecture et de compilation de douze mille publications scientifiques, le changement climatique a eu ces dernières décennies des impacts « sur tous les continents et dans les océans », essentiellement sur les systèmes naturels. Dans de nombreuses régions, le changement dans les régimes de précipitations et la fonte des neiges et des glaciers ont modifié les systèmes hydrauliques, « affectant les ressources en eau en quantité et en qualité ».
Psychanalyse du changement climatique: comment faire le deuil de la planète que nous connaissons
Temps de lecture: 7 min Plusieurs raisons expliquent nos difficultés à admettre qu’un changement climatique est en cours et que l’humanité en subira les conséquences. L’intérêt du livre que vient de publier le philosophe australien Clive Hamilton, Requiem pour l’espèce humaine, réside dans son analyse psychologique et même psychanalytique de notre façon de réagir face à un phénomène qui n’est pas immédiatement perceptible et dont les effets se produisent à la fois à long terme et de façon très variables selon les régions du monde. Prendre conscience d’un changement profond de notre planète sur plusieurs décennies, voire sur plusieurs siècles, ne fait pas, à l’évidence, partie des aptitudes naturelles de notre cerveau. Voyons si l’on peut analyser les réactions au changement climatique à l’aide d’un tel prisme qui rappelle les principes appliqués dans les entreprises par les spécialistes de la «conduite du changement»: 1. Pas de doute, nous y sommes... 2. 3. 4. Nous n’y sommes pas encore.
1,8 tonne de charbon déversée devant la direction régionale de Société Générale à Bayonne
Action spectaculaire pour le climat Ce lundi 2 juin à 6H30, 20 militants du mouvement altermondialiste basque Bizi ! (= Vivre ! en langue basque) ont déversé, à l’aide de deux camions bennes, 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne. Alpha Coal est un projet d’exploitation et d’exportation de charbon qui s’il se concrétisait, rejetterait dans l’atmosphère au moins 1,8 milliards de tonnes de CO2 -un des gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique en cours- et ouvrirait la voie à l’exploitation de 8 autres gisements qui au total représenteraient quasiment les émissions annuelles de l’Allemagne entière. L’opération qui s’est déroulée en quelques minutes selon un scénario préparé au millimètre près avait été précédée par une série d’actions, dont l’occupation de la même banque le 16 mai dernier. Bizi ! Selon Jon Palais, un des représentants de Bizi : “L’action d’aujourd’hui n’est qu’un début.