Construire la médiathèque… avec les habitants Pour sa 12e résidence, l’équipe de la 27e Région, ce laboratoire d’innovation public, a posé ses bagages à Lezoux en Auvergne. Pendant 3 semaines, les intervenants invités par la 27e Région ont travaillé avec les habitants pour imaginer ce que pourrait être la future médiathèque qui doit y voir le jour dans plusieurs mois. Plutôt que d’être confronté à un projet « tombé du ciel », l’idée de cette résidence était d’aller à la rencontre des habitants, des associations, des bibliothèques intercommunales bénévoles qui émaillent déjà le territoire pour comprendre avec eux comment ils pourraient s’emparer du projet, se l’approprier, y trouver une place. Le résultat de cette immersion vient d’être publié et autant le dire, il est très rafraichissant. Document : Les nouveaux usages de la médiathèque par la 27eregion. Autre exemple, celui de la « cabine de téléchargement » qui est un espace de téléchargement en accès libre dans l’espace public de documents en libre diffusion. Share and Enjoy
Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création Depuis leur origine, les bibliothèques se sont assez patiemment adaptées aux vagues des nouveaux médias se succédant afin de partager l’information dont les usagers avaient besoin. Notamment pour cette raison : des citoyens informés sont les piliers de la démocratie. Les bibliothèques ont évolué à travers l’âge de l’accès (et ce n’est pas terminé), l’âge de la formation et, maintenant, voici que survient l’âge de la participation. Dans ce contexte, les bibliothèques se redéfinissent en tant que projet de curation et de création. L’âge de la participation correspond aussi au moment où l’accès aux ressources numériques tend à faire décroître les superficies nécessaires pour le stockage des collections. Contre toutes attentes, il semble que la dématérialisation des documents tombe à point car des espaces sont précisément requis pour les nouvelles fonctions entourant la participation créative. Petit rappel d’un longue histoire : L’âge de l’accès et de la formation 8 fabuleux labs 1. 2. 3. 4.
Le projet | Biblio Remix Biblio Remix est un dispositif librement copiable, remixable et adaptable. Si vous avez envie d’en organiser un dans votre bibliothèque, n’hésitez plus : voici la documentation détaillée de l’organisation de l’évènement. En bref Biblio Remix est un dispositif d’expérimentation, d’invention et de création participatives, autour des services en bibliothèque. L’idée est de réunir des participants aux compétences diverses (bibliothécaires, lecteurs, bidouilleurs, designers, architectes, usagers ou non des bibliothèques…), et de leur proposer d’esquisser leur vision de la bibliothèque idéale, à travers des questions, des problèmes concrets et des projets à réaliser. L’objectif Dans un environnement technologique, social et culturel mouvant, comment imaginer la bibliothèque publique de demain, son périmètre d’intervention, ses dispositifs de médiation, ses modes d’action, son offre documentaire ? Partagez ! Les projets réalisés Redesigner le bibliothécaire : ils ont l’air distants ou occupés ?
BiblioBox - Ressources et aides et astuces pour BiblioBox, LibraryBox, PirateBox Co-construction Le terme de co-construction a fait irruption de manière récente dans le langage courant : utilisé dans la presse écrite une fois par an avant 2003, une fois par mois en 2005, il apparaît presque quotidiennement en 2013. En règle générale, il sert à mettre en valeur l’implication d’une pluralité d’acteurs dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet ou d’une action. On relève deux contextes principaux d’utilisation : le premier, relativement circonscrit, renvoit à la coopération entre les autorités définies aux différentes échelles, de la commune à la région, dans l’élaboration de politiques territoriales ; le second, beaucoup plus vaste du point de vue des champs d’application, désigne, de manière spécifique et dans le cadre de certains processus, la participation d’acteurs « inhabituels » compte-tenu de la répartition convenue des prérogatives, des compétences et de l’expertise.
BIBLIOREMIX Les Fab Labs en bibliothèques - épisode 3 Fab Labs en bibliothèques : quels acteurs pour quels prototypes ? Pour l’heure, les partisans des Fab Labs en bibliothèques s’organisent et imaginent prototypes et services innovants, certains plus activement que d’autres, notamment à l’étranger, mais aussi depuis peu en France. Les structures des FabLabs hors bibliothèques sont aujourd’hui bien organisées et reconnues ; le wiki FABlabo ouvert par l’association nantaise Ping, l’ouvrage d'un des membres actifs du réseau social de la FING1, Fabien Eychenne, Fab Lab. L’avant-garde de la nouvelle révolution industrielle ou encore les travaux de recherche récents dont ils font l’objet[2] sont la preuve de cette vitalité. Tour d’horizon des Fab Labs en France et à l’étranger L’atelier numérique : une culture de l’expérimentation Autre facteur favorable à la création de Fab Labs en bibliothèques, la préexistence d’une culture de l’expérimentation autour du numérique. FabLab à l’université et dans les grandes écoles
Comment animer un focus group: 26 étapes 3 parties:Organiser un focus groupRecruter des participantsGérer le focus group Un sondage est généralement une manière plus rapide et précise de mener des recherches de qualité qu'un focus group. Cependant, les focus groups vous permettent d'obtenir des réponses plus complexes, plus nuancées et plus variées que les sondages qui ne permettent pas autant d'interaction avec les participants. Étapes Partie 1 Organiser un focus group <img alt="Image intitulée Run a Focus Group Step 1" src=" width="728" height="546" class="whcdn" onload="WH.performance.clearMarks('image1_rendered'); WH.performance.mark('image1_rendered');">1Choisissez un seul objectif clair. Partie 2 Recruter des participants Partie 3 Gérer le focus group Conseils Avertissements Les focus groups pourraient faire ressortir des informations fausses ou des opinions offensantes. Éléments nécessaires
Cryptoparty : Pour apprendre à protéger sa vie privée et ses données personnelles sur Internet En France, dans les associations de logiciels libres et de plus en plus dans les EPN, la cryptoparty (ou chiffrofête) a le vent en poupe. Issu d’un mouvement de fond, la cryptoparty vise à aider le grand public via des ateliers pratiques et activités à apprendre aux citoyens à utiliser les logiciels qui leur permettront de protéger leur vie privée lorsqu’ils sillonnent la toile, le web et les réseaux sociaux et de garantir la confidentialité de leurs communications. Cryptoparty : échange de savoirs Ces rendez-vous gratuits et libres d’accès invitent à apprendre à gérer son quotidien numérique comme les mots de passe, ses données personnelles, l’utilisation de moteurs de recherche respectueux de la vie privée… que ce soit sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Pour cette initiative désintéressée, plusieurs dizaines de bénévoles sont mobilisés en France localement. Cryptoparty Identité numérique à Toulouse « Qu’est-ce que notre identité à l’heure d’internet ?
[Dossier] Qu’est-ce que le design thinking ? On pourrait penser que c’est une mode, mais le design thinking est bel et bien né dans années 1950. De San Francisco à Delhi, en passant par Londres et Berlin, cette méthode qui oblige à repenser les cycles de création et de management en entreprise par le design convainc les plus réfractaires. Trois écoles spécialisées ont déjà ouvert. FrenchWeb a récemment consacré un atelier dédié en juillet dernier : qu’est-ce que le design thinking ? Le design thinking est « un mode d’application des outils de conception utilisés par les designers pour résoudre une problématique d’innovation, par une approche multidisciplinaire centrée sur l’humain » Les grandes dates du design thinking: Années 1950: Le publicitaire américain Alex Osborn, en mettant au point la technique du brainstorming, sensibilise le monde de l’entreprise à la pensée créative.Années 1960: Création d’un premier programme inter-départemental à l’université de Stanford, la majeure de Product Design. L’économie de l’expérience
Le design thinking dans le #ProjetBayeux Comme je parle souvent de design thinking – sur ce blog et ailleurs – et que je pilote une création d’établissement pour Bayeux intercom, on me demande régulièrement le lien entre les deux. La réponse type que je fais le plus souvent est frustrante pour moi et décevante pour mes interlocuteurs : « Pour être franc, le contexte bayeusain ne nous permet pas, pour l’instant, de mettre pleinement en œuvre une démarche de design. » Ça, c’est la version courte : en fait, les choses ne sont pas si simples ! En effet, avec mon adjointe Eva Garrouste, nous nous efforçons d’ores et déjà de saupoudrer nos actions d’éléments imprégnés de « pensée design. » Je voudrais expliquer ici en quoi consistent ces éléments… C’est aussi l’occasion de vous dire quelques mots du #ProjetBayeux. Le temps : un allié précieux qui nous manque Avant tout : pourquoi pas de projets de design à Bayeux ? Une organisation par pôles Pour éviter ce travers, nous avons opté pour un organigramme par pôles. En conclusion…
Les Fab Labs en bibliothèques - épisode 2 Fab Labs et bibliothèques : deux espaces antagonistes du savoir ? La bibliothèque du XXIe siècle est entrée dans une nouvelle ère. L’étude récente de Gaëlle Bergougnoux [1] les Fab Labs en bibliothèques parue sur le blog des bibliothèques de Montréal, montre que ces nouveaux lieux d’apprentissage et de participation sont revendiqués par les bibliothèques au-delà de l’effet de mode. Le concept des Tiers-Lieux, comme l’explicite Raphaël Besson[3], est né, non pas des sciences de l’information et des bibliothèques, mais de la sociologie urbaine d’inspiration utopiste ; élaboré par le sociologue américain Ray Oldenburg en 1989 sous le terme de third place, il désigne un lieu possible de restauration de l’identité communautaire permettant aux citadins de se retrouver, d’interagir et de constituer une communauté démocratique en marge des cadres formels et de la sphère privée. A suivre le 19 novembre, l’épisode 3 : Fab Labs en bibliothèques : quels acteurs pour quels prototypes ?
Le Focus Group | Spiral Un bref descriptif La méthode du Focus Group est une méthode qualitative de recherche sociale qui favorise l'émergence de toutes les opinions. Cette méthode, qui est à la fois orale et groupale, ne poursuit donc pas la recherche du consensus. Elle permet par contre le recueil des perceptions, des attitudes, des croyances, des zones de résistances des groupes cibles. Elle répond aux« pourquoi ? » et aux « comment ? Concrètement, la technique consiste à recruter un nombre représentatif de groupes, en fonction de l'objet de la décision à l'étude, composés de six à douze personnes volontaires, et à susciter une discussion ouverte répondant à une logique de créativité. Cette manière de procéder donne quatre résultats : La méthode du Focus Group prend ses assises dans la réalité et le milieu naturel. Les pré-requis La réussite du Focus Group repose sur quatre facteurs principaux : Le recrutement des participants doit s'opérer selon des critères homogènes. Le nombre de participants La durée