« Bonne année la fraude fiscale ! Alors que la fraude fiscale coûte chaque année entre 60 et 80 milliards d’euros, Solidaires Finances Publiques, force syndicale de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), évalue dans un communiqué à 3.173 le nombre de suppressions d’emplois au sein des différents services de contrôle de la DGFIP en cinq ans. Résultat : « Les services de contrôle de la Direction générale des finances publiques n’ont plus les moyens de combattre efficacement la fraude fiscale ni même d’utiliser les moyens juridiques qui leur sont alloués. » Le syndicat rappelle les différentes mesures qui, depuis 2002, ont conduit à la suppression de plus de 32.000 postes au sein de la DGFIP. Des suppressions de poste qui, selon les différents gouvernements, qui prétendent lutter contre la fraude fiscale, seraient sans incidence sur les contrôles, le nombre de vérificateurs, près de 5.000 personnes, stagnant. « [...]
Grèce-Venizelos pourrait prendre la tête d'un gvt de coalition ATHENES, 4 novembre (Reuters) - Le Premier ministre George Papandréou s'est mis d'accord avec son ministre des Finances Evangelos Venizelos pour quitter le pouvoir et lui laisser le soin de former un gouvernement de coalition, a-t-on rapporté vendredi de sources proches de ce plan. L'objectif de ce nouveau gouvernement serait d'obtenir l'approbation du parlement pour le plan de sauvetage de la Grèce. Selon les mêmes sources, Venizelos a obtenu l'appui des dirigeants de plusieurs petits partis à la future coalition, qui aura également pour objectif d'éviter une faillite du pays avant des élections anticipées dans quelques mois. Elles soulignent toutefois que l'accord pourrait être remis en question si George Papandréou ne confirmait pas son départ imminent lors de son allocution au parlement. "Certains craignent que Papandréou ne change d'avis à la dernière minute. Au cas où Papandréou démissionnerait, Venizelos deviendrait Premier ministre. © Thomson Reuters 2014 Tous droits réservés.
Isabelle Durant: «La troïka doit être démantelée» | Monde La troïka est composée d’experts représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI). Selon le gouvernement grec mené par le conservateur Antonis Samaras, c’est sous la pression de la troïka que la décision de fermer la radiotélévision grecque a été prise. La troïka veille en effet aux finances de la Grèce depuis 2008. Elle donne des objectifs plus ou moins précis afin de réduire le déficit public du pays. En échange de nouveaux prêts, les créanciers auraient réclamé le renvoi de 15.000 fonctionnaires, dont 4.000 d’ici la fin de l’année et 2.000 d’ici fin juin. Avec la fermeture d’ERT -les chaînes publiques grecques- qui emploie 2.700 personnes, le gouvernement aurait ainsi atteint son objectif. De son côté la Commission européenne a affirmé que ni elle, ni la troïka n’étaient au courant de la décision du gouvernement grec. Isabelle Durant : « Les irresponsables c’est la troïka »
Comment reconnaître une banque véritablement alternative, éthique et d’utilité publique C’est la crise financière qui a tout déclenché. « La réflexion a commencé, en 2009, quand nous avons senti qu’il n’y aurait pas de réelle réponse à la crise. Alors nous nous sommes dit : “essayons nous-mêmes” », raconte Marc Bontemps, co-initiateur du projet de nouvelle banque coopérative belge, New B. « Les 40 000 premiers coopérateurs sont arrivés en quelques mois seulement. » Aujourd’hui, New B réunit près de 49 000 citoyens sociétaires, plus de 130 ONG et associations et plus de deux millions d’euros de souscriptions. Elle compte lancer très bientôt un premier produit bancaire pour ses futurs clients : une carte de paiement durable. La finance éthique, solidaire et écologique connaît une nouvelle dynamique depuis la crise financière de 2008, et pas uniquement en Belgique. Des banques éthiques dans toute l’Europe En France, le Crédit coopératif, première banque de financement de l’économie sociale et solidaire (ESS), compte plus de 320 000 clients et 44 500 sociétaires. Il n’empêche.
International : Papandréou obtient le vote de confiance du parlement grec Le nouveau premier ministre sera désigné lundi à l'issue d'un nouvel entretien entre Georges Papandréou et le leader de l'opposition Antonis Samaras. Un vote de confiance aura lieu dans la semaine. Après deux jours d'intenses négociations, un accord a été trouvé dimanche soir à Athènes entre les deux principaux partis politiques grecs pour la «formation d'un nouveau gouvernement qui ne sera pas dirigé par l'actuel premier ministre Georges Papandréou», a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Le nouveau gouvernement sera chargé de «mettre en oeuvre le plan européen anti-crise» avant «des élections prochaines», a indiqué le communiqué précisant que Antonis Samaras, leader de l'opposition et Papandréou auront un nouvel entretien lundi pour désigner un nouveau premier ministre et faire ensemble la composition du gouvernement. Papandréou avait insisté sur la nécessité qu'un accord soit trouvé «ce dimanche soir». «Mettre en oeuvre le plan de sauvetage»
Le gouvernement grec ferme brutalement sa télévision publique Les centrales syndicales grecques du privé et du public, GSEE et Adedy, ont appelé mercredi 12 juin à une grève générale de vingt-quatre heures jeudi et à un rassemblement devant le siège de la radio-télévision publique, ERT, à Athènes, pour protester contre la décision brutale du gouvernement de fermer ce service public. Qualifiant de "coup d'Etat" la décision du gouvernement de fermer l'Ellinikí Radiofonía Tileórasi (ERT, la radio-télévision hellénique), la Genikí Synomospondía Ergatón Elládos (GSEE, la Confédération générale des travailleurs grecs) s'oppose dans un communiqué "à la persistance du gouvernement de prendre des décisions antidémocratiques extrêmes". Les fonctionnaires, les journalistes et les marins seront également en grève, selon leurs syndicats. Lire : "Les questions que pose la fermeture de la radio-télévision grecque" Les salariés de l'ERT ont appris leur licenciement avant l'extinction du signal télévisé, peu avant 23 heures, mardi. M. Le Monde avec AP et AFP
LA DSK ACADEMY Accueil François Villeroy de Galhau nommé à la Banque de France, Stéphane Boujnah à Euronext, Matthieu Pigasse qui règne chez Lazard... Conseillers de Dominique Strauss-Kahn à Bercy entre 1997 et 1999, ils se sont emparés des fleurons de la haute finance.(...) Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Et aussi sur les Echos Les articles à la une Afrique - Moyen Orient Crash en Egypte : le résumé de la journée Les 224 occupants d’un avion russe ont péri samedi dans le crash de leur appareil en Egypte. Crash en Egypte : l'EI revendique, Moscou dément Un avion civil russe transportant 224 personnes s'est écrasé samedi en Egypte. Aéronautique - Défense L'A321: le plus grand gabarit de la famille A320 L'A321 est le modèle de l'appareil russe qui s'est écrasé samedi avec 224 personnes à bord dans le centre du Sinaï en Egypte. à lire également sur les echos Recommandé par Les articles les plus lus Un avion civil russe transportant 224 personnes s'est écrasé samedi en Egypte.
Comment le psychodrame grec a bouleversé le G20 Nicolas Sarkozy pensait arriver au dernier sommet de sa présidence du G20 avec la crise de la dette européenne derrière lui. Patatras ! L'annonce d'un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage décidé le 27 octobre a relancé les craintes d'un éclatement de la zone euro. Et relégué au second plan les priorités de la présidence française sur la réforme du système monétaire international ou la régulation des marchés de matières premières. C'est donc le visage fermé que le président français a accueilli, mercredi soir, le président chinois Hu Jintao sur le tapis rouge du Palais des festivals de Cannes, pour un dîner de travail avant l'ouverture officielle du sommet. Mise au point franco-allemande À l'heure dite, le couple franco-allemand, soudé comme jamais, met le Premier ministre grec au pied du mur. Il est 23 heures passées lorsque Angela Merkel et Nicolas Sarkozy rejoignent enfin la salle de conférences de presse n° 1 où ils ont prévu de rendre compte de la situation. L'Italie menacée
Grèce : entre le FMI et Bruxelles le torchon brûle Le Fonds Monétaire International vient de rendre public un rapport particulièrement critique sur la situation de la Grèce. Ce rapport conclut à la domination de politiques restrictives qui conduisent à un ajustement qui se fait essentiellement par la récession. « Greece is adjusting mainly through recession, not through productivity-enhancing reforms.» Ce rapport s’est attiré l’ire de la Commission Européenne et, aujourd’hui, on peut dire que le torchon brûle au sein même de la Troïka (ensemble composé du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne) qui est chargée d’administrer les « réformes » imposées à la Grèce. C’est même là l’essentiel. Le FMI reconnaît ainsi que la contraction de l’économie a été pire que ce qui avait été prévu. « Although nominal GDP was from the outset assumed to contract substantially in 2011–12, actual performance was worse than projected. Graphique 1 Source: FMI, Country Report No. 13/154, Juin 2013, Washington DC, données p. 38. Graphique 2 Graphique 3
L'Islande: une sortie de crise sans douleur C’est une réalité que les technocrates et économistes européens préféreraient sans doute ne pas voir. Une épine de plus dans le pied des tenants du tout austéritaire, des adeptes de la disparition des prérogatives de l’Etat providence et des garants du sacro-saint ordolibéralisme. L’Islande, petit état insulaire situé entre la Norvège et le Groenland, prouve par sa réussite économique et sa sortie de crise, que d’autres choix sont possibles. Il n’y a peut-être que le FMI pour se réjouir d’un tel succès, lui, qui depuis quelques années, poussé par son collège d’experts "hétérodoxes" et par le constat des dégâts économiques et sociaux causés par les cures d’austérité imposées à travers le monde et leur efficacité toute relative, n’hésite plus parfois à reconnaître ses erreurs et à proposer des solutions – comme la restructuration à hauteur de 30 % de la dette grecque- qui viennent rompre avec les dogmes de l’orthodoxie économique. Les excès de la financiarisation de l'économie
Arnaud Parienty » Blog Archive » Bref rappel sur la Grèce Peuplés de nains politiques, les marchés financiers ont paniqué lorsque le premier ministre grec a annoncé la tenue d’un référendum sur le plan de sauvetage européen (le dernier en date, troisième de l’année, qui est celui de la dernière chance… jusqu’au prochain). C’est normal : paniquer est dans leur nature et c’est d’ailleurs une des raisons de réduire le pouvoir de ces marchés. D’autres ont choisi de se réjouir d’un appel au peuple qui pourrait enfin permettre de dire NON aux élites européennes, aux gouvernants, aux financiers, aux marchés, à la mondialisation, à l’austérité, à la dette illégitime (rayez les termes inutiles s’il y en a). Au-delà de ces réactions épidermiques, que peut-il se passer pour la Grèce ? Le problème grec vient de la Grèce La crise mondiale est née, en 2008, de l’éclatement d’une bulle immobilière et financière. La hausse excessive des revenus n’a été possible qu’au prix de déséquilibres sans cesse accrus. Et maintenant ?
Selon Attac, seulement 23% des fonds destinés au "sauvetage" de la Grèce sont allés à la population Depuis 2010, le FMI et l'Union européenne ont attribué 207 milliards d’euros dans le cadre des "plans de sauvetage" de la Grèce. Mais qui a vraiment bénéficié de ces sommes, provenant de fonds publics ? Certainement pas la population grecque, affirme Attac Autriche qui s'est penché sur ces versements. Résultat : au moins au moins 77% de l’argent est allé au secteur de la finance. Selon l'association altermondialiste seuls 46 milliards sur les 207, parmi les prêts accordés par l’Union européenne et le FMI, validés le 2 mai 2010 et le 21 février 2012, ont servi à renflouer les comptes publics de la Grèce, les principaux destinataires sont les banques grecques (à hauteur de 58 milliards d’euros) et les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), principalement des banques et fonds d’investissement. Les résultats en détail : Pendant la même période, l’État grec a payé 34 milliards d’euros, rien que pour les intérêts de sa dette. L'intégralité de l’étude d’Attac AutricheLire aussi :
« Le système financier est comme une centrale nucléaire mal contrôlée Basta ! : Une nouvelle crise financière est-elle possible, à brève échéance ? Jean-Michel Naulot [1] : Il est très difficile de savoir quand une crise va éclater. Vous comparez la situation actuelle de la finance à une dangereuse centrale nucléaire... Je trouve ce terme assez parlant : nous sommes face à une centrale nucléaire mal contrôlée. Une crise de cette centrale nucléaire financière aura des conséquences immédiates sur l’économie réelle. Tout le monde insiste désormais sur la « crise de la dette publique »... Au printemps 2010, l’euro a failli éclater. Les crises financières se multiplient depuis 20 ans. Pour analyser la crise, il faut prendre un peu de recul… En ce qui me concerne, cela fait plus de 20 ans que je vois monter le danger. La situation est assez terrifiante, et nos dirigeants politiques évitent de se poser des questions. Bien sûr. Un exemple ? Réguler, cela veut donc dire « réduire le business » ? Qu’est-ce que cela change concrètement ? Quelles sont les conséquences ?