Les Catégories Socio Professionnelles (CSP)
Les professions et catégories socio professionelles (PCS) : jusqu’en 1982, l’INSEE recensait des CSP. L’évolution de l’économie rendit nécessaire un changement de nomenclature (classement), qui définit des PCS. Dans l’histoire, la hiérarchie sociale s’est toujours appuyée sur trois facteurs : la richesse, la naissance, la fonction. La deuxième moitié du XXème siècle confère le rôle décisif à la fonction fondée sur la compétence individuelle : la place de chaque individu doit être définie selon ses mérites, c’est la thèse de la méritocratie. C’est ainsi que l’INSEE a établi sa nomenclature des individus essentiellement d’après leur fonction, bien qu’à priori, son intention était de tenir compte de plusieurs facteurs à la fois : « appartiennent à une même PCS des individus vivant dans des situations objectives voisines, ayant des conditions de travail, des formations et souvent des origines sociales analogues, des moyens économiques, des conditions de vie et de logement du même type ».
Pauvres, moyens et riches : comment le revenu vous classe
A partir de quel niveau de revenu est-on riche ou pauvre, appartient-on aux classes « populaires », « moyennes » ou « aisées » ? Cette question, pourtant centrale, est très souvent laissée dans le vague. Pour le comprendre, il faut d’abord définir des classes de revenus. Selon cette définition les personnes seules sont considérées comme pauvres si leur revenu disponible est inférieur à 800 euros mensuels (données 2017). Ces limites sont discutables. Le premier intérêt de ces délimitations est d’éviter de mélanger des revenus par personne avec ceux de ménages de types différents. De quels revenus parle-t-on ?
Qui va partir en vacances ?
Près des deux tiers des Français déclaraient partir en vacances [1] au milieu des années 1990, selon le Crédoc. Le taux de départ en vacances a ensuite diminué petit à petit jusqu’à tomber à quasiment 50 % en 2008. Depuis 2011, il repart à la hausse et a atteint 60 % en 2014 (dernières données disponibles) [2]. Qui sont les chanceux qui vont faire leurs valises ? Partir dépend plus largement du milieu social. 82 % des cadres supérieurs partent en congés contre 47 % des ouvriers. Source : Crédoc - Données juin 2014 - © Observatoire des inégalités Des inégalités qui se creusent Le taux de départ en vacances a eu tendance à augmenter pour toutes les catégories sociales au cours des dernières années, ce qui peut paraître paradoxal en temps de crise. * Rupture de série : à partir de 2008, les données sont mesurées en juin et non plus en janvier de chaque année. Source : Crédoc - Données 2009 - © Observatoire des inégalités Photo / © lamax - Fotolia
Oenotourisme: décryptage d'un secteur en plein essor | Vin et Société
Une offre riche et diversifiée, de qualité, mais qui manque de lisibilité Si l’on note, en 2011 et 2012, un certain ralentissement de la progression du chiffre d’affaires du secteur force est de constater qu’en 5 ans, l'offre s'est qualifiée, améliorée et structurée, avec l'émergence de beaucoup d'agences et d'acteurs, ainsi qu’avec l ‘augmentation continue du nombre d’initiatives des producteurs. Rien d’étonnant, l’œnotourisme demeure, pour le vigneron, un moyen privilégié de rencontrer le client en direct, de faire découvrir ses vins et son vignoble et de valoriser le patrimoine et le savoir-faire local... A ce jour, le secteur est majoritairement constitué de petits acteurs indépendants, à vocation locale ou régionale (sociétés unipersonnelles, associations...). Toutefois, la filière œnotouristique reste encore un tourisme de niche, et la plupart des acteurs du secteur (quelque que soit leur taille) réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 100 000 €.
Œnotourisme
La filière En France, les régions viticoles sont de grandes destinations touristiques qui proposent une diversité de produits touristiques liés à la vigne et au vin. Un tiers des touristes cite le vin et la gastronomie comme motivations de choix d'un séjour. Alors qu’ils étaient 7,5 millions en 2009, les touristes venus à la découverte des vins et vignobles français étaient 10 millions en 2016, ce qui représente une dépense globale de 5,2 milliards d’euros. Les enjeux liés à l'économie de l'œnotourisme sont importants tant pour l'accroissement de la fréquentation des régions viticoles que pour stimuler le vente des vins. Atout France s'engage aux côtés des professionnels pour le développement de l'œnotourisme, à travers 3 axes principaux: Connaître et analyser les marchés (études Tourisme et vin, les Chiffres de la fréquentation œnotouristique); Qualifier l'offre (label Vignobles§ Découvertes); Favoriser la promotion et la commercialisation des destinations à l'international.
Premières Assises nationales de l’œnotourisme
Le 20 novembre prochain, Atout France organise, en lien avec Hervé Novelli, Président du CSO, et à la demande de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, les premières Assises nationales de l’œnotourisme. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette filière en pleine croissance et de fixer ses grands axes de développement pour les années à venir. Pour ce nouveau rendez-vous organisé autour du thème « L’œnotourisme, un atout clé au cœur de la destination France », Atout France réunira tous les acteurs des filières viticoles et touristiques au Palais des Congrès de Paris. Au programme : 2 tables rondes sur les thèmes : - « Les grands défis de l’œnotourisme français face à la concurrence internationale » - « Promotion et distribution » 20 mesures en faveur de l’œnotourisme Enfin, en clôture de l’événement (17h00), seront annoncées 20 grandes mesures pour le développement de l’œnotourisme français. Quelques chiffres