Not all men comic Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles Partie 2 : le cas de la culture occidentale Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol. Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier1. Dans une étude de 19932 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Rozée trouva des viols normatifs dans environ 97% de ces cultures (soit 34 cultures sur 35), et des viols non normatifs dans 63% d’entre elles. Femmes Gusii 1. 2.
You Don't Say Campaign L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – une faible occupation de l’espace Brienne de Torth, une guerrière à la carrure impressionnante (l’actrice qui l’interprète dans la série fait 1m91), aux grandes mains et aux membres musclés, n’est pas une héroïne habituelle… Elle est d’ailleurs décrite comme très laide dans les livres et la série A Game of Thrones. Partie 1 : IntroductionPartie 2 : Un beau corps féminin est un corps qui n’occupe pas trop d’espacePartie 3 : Un beau corps féminin se déplace avec difficultéPartie 4 : Un beau corps féminin est un corps à l’air jeune voire enfantin et qui est sexualiséPartie 5 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – le sourirePartie 6 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – la répression des désirsPartie 7 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – la souffrance physiquePartie 8 : Un beau corps féminin est un corps qui exprime l’abnégation – la souffrance moralePartie 9 : Sorcières et féministes, quelques figures de la laideur fémininePartie 10 : Conclusion
La tyrannie de la respectabilité (aka « Respectability Politics ) | «Ms. DreydFul Aujourd’hui, je veux vulgariser la notion de Respectability Politics avec vous (que je vais franciser la politique de respectabilité, n’ayant rien trouvé en français comme traduction). Vous la connaissez bien. Sans connaître ce gros mot, vous connaissez bien le discours dont on parle lorsqu’on évoque cette notion. Je sais que certains, versant dans l’anti-américanisme primaire, ne croient pas au bienfait de reprendre certains concepts du discours antiraciste américain, mais partout où il y a de la suprématie blanche, ces concepts auront de la résonance (cf référence à l’article plein de ressources de Trudy plus bas, ainsi que celui de Tits and Sass pour un point de vue d’une travailleuse du sexe noire). Mon credo est simplement de les contextualiser, ce que je vais tenter de faire ici. Il s’agit tout simplement des règles que toute personne non-blanche devrait suivre pour être considérée humaine, du point de vue blanc. Qu’est-ce qu’on a pas dit sur les « niafous »? J'aime :
QU’EST-CE QU’ÊTRE FÉMINISTE AUJOURD’HUI ? Récemment, j’ai fait circuler sur Facebook un article intitulé Grandir en Allemagne, la (douce) vie des enfants de la naissance à 6 ans. Sophie nous y fait part de son expérience de jeune maman en Allemagne, avec, au programme : accouchement en maison de naissance, suivi par une sage-femme & traitement naturel, allaitement encouragé, long congé parental, dévouement à l’enfant, respect de son autonomie, végétarisme, etc. En résumé, un peu l’inverse de ce qui se pratique en France depuis une trentaine d’années… S’en est suivi un débat assez animé. D’un côté, celles (désolé pour le féminin exclusif, je n’ai pas vu un seul homme prendre la parole) qui louaient les bienfaits du modèle allemand, son côté ‘naturel’, l’accent mis sur le bien-être de l’enfant et, surtout, le respect de la maternité (facilitée notamment par d’importants congés parentaux – 14 mois à se partager entre le père & la mère). Je ne vais pas ici discuter du statut de l’enfant (un autre article ?) La femme Barbara Gould
Les 16 plus grands secrets des femmes | Info Rencontre La femme est une créature bien mystérieuse parfois qui cache beaucoup de secrets, même si tout le monde possède des secrets différents, il existe des secrets communs à toutes les femmes. Nous vous présentons 16 secrets du comportement et des habitudes qu’on les femmes afin d’aider les hommes à mieux les comprendre. 1. Les femmes gardent tous leur bons souvenirs romantiques : comme par exemple des lettres amoureuses d’ex-copains, même si cela s’est mal terminé, les femmes aiment se remémorer les événements passés et le sentiment d’être aimé. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. « J’ai des tonnes de choses à faire » signifie qu’elle doit aller faire beaucoup de shopping. 13. 14. 15. 16. Mots-clés : conseils en amour, enquete Partager nos articles Partager cet article via les réseaux sociaux. Ajouter un avis Remplissez et envoyer le formulaire.
En finir avec l’aphrodisme au cinéma Préalable sur l’aphrodisme, le sexisme et le cinéma J’appelle ici « aphrodisme » le système de domination consistant à valoriser dans une société donnée les individus correspondant aux normes de beauté physique de cette société, tout en dévalorisant ceux/celles qui n’y correspondent pas. L’aphrodisme est analogue à d’autres systèmes de domination comme le sexisme ou le racisme en tant que, comme eux, il construit socialement une inégalité à partir d’une différence physique qu’il a arbitrairement posée comme significative, voire essentielle. Le sexisme décide ainsi que la possession de certains organes génitaux détermine un ensemble de comportements sociaux (permettant la domination d’un « sexe » sur l’autre). Le racisme décide de la même manière que la couleur de peau des individus est le signe de leur appartenance à une certaine « race », et fonde (ici encore de manière totalement arbitraire) un rapport de domination sur cette différence prétendument essentielle. Le moche est d’accord
Pourquoi est-il important de savoir d'où l'on parle? - Lamia, sa vie, son oeuvre (non je déconne) Certaines personnes disent que rappeler aux oppresseur-e-s de checker ses privilèges reviendrait à tuer le débat parce que cela signifierait que seul-e-s les opprimé-e-s sont aptes à s’exprimer. Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas que de débats intellectuels mais de survie pour les oppressées. Oui, vous avez bien lu survie. Et pas désolé-e de vous apprendre que ce sont les plus concerné-e-s les mieux à même de déterminer leur stratégie. Ce n’est donc pas qu’un simple débat d’idée. Vous prétendez qu’il est possible de donner des arguments objectifs sauf que non : à cause notamment des enjeux cités ci-dessus. Donc, outre le fait que ces personnes soit disant expertes ne sont pas neutres et peuvent cautionner des oppressions quitte à parfois être malhonnête scientifiquement, ce ne sont pas elles la plupart du temps qui le vivent quotidiennement. On me dit aussi que seule la pédagogie avec douceur permet de convaincre et/ ou persuader les gens.
Les gender studies pour les nul(-le)s Faut-il enseigner les études de genre (rebaptisées "théorie du genre" par leurs adversaires) à l’école ? La polémique suscitée par cette question révèle le rapport ambivalent que la France entretient à l’égard des gender studies, champ d'étude né aux Etats-Unis, toujours soupçonné de s’inscrire dans une démarche militante, féministe, homo et transsexuelle. En réalité, les études de genre constituent un domaine de recherche pluridisciplinaire dont on peut retracer la genèse, les développements, les références et les enjeux. Dont acte. Le concept de « gender » est né aux Etats-Unis dans les années 1970 d'une réflexion autour du sexe et des rapports hommes / femmes. C'est un psychologue, Robert Stoller (1), qui popularise en 1968 une notion déjà utilisée par ses confrères américains depuis le début des années 1950 pour comprendre la séparation chez certains patients entre corps et identité. Objet et genèse d’un champ de recherche L’élargissement aux minorités sexuelles La greffe française C.
"Femmes contre le féminisme", pourquoi ce mouvement m'agace | Muriel Douru mercredi 30 juillet 2014 Le féminisme, mais pour quoi faire ? Pourquoi le sexisme dans les jeux-vidéo est loin d’être un faux problème Je me suis longtemps tâté avant d’écrire cet article même que ça m’a fait tout chaud dedans mon corps sur le sexisme dans les jeux-vidéo, sujet qui me tiendrait à cœur si je n’en étais pas totalement dépourvu. Il faut dire que ce thème déchaîne tellement les passions que je me sentirais plus en sécurité à caresser la tête d’un vélociraptor avec mon pénis ou à beugler "tournée générale de lasagnes" lors d’une convention Mon petit poney qu’a taper hystériquement sur mon clavier en ce moment même ! Les nombreux précédents sur ce sujet qui agite le monde frais et bigarré des geeks ne font rien pour me rassurer. Comme disait le célèbre philosophe Grüber Strauffsenheim que je viens d’inventer pour me la péter "Parler du sexisme sur internet c’est comme frapper dans une pinata remplie de caca : tentant mais salissant !". Le bougre a raison ! Les arguments minimisant/occultant le problème Argument : Comment oses-tu dire du mal des jeux-vidéos sale hérétique !!! Argument : N’importe quoi !!
prenez ce couteau (Mon féminisme n'a rien à voir avec les hommes. Il...)