background preloader

Gaël Giraud, du CNRS : « Le vrai rôle de l’énergie va obliger les économistes à changer de dogme »

Gaël Giraud, du CNRS : « Le vrai rôle de l’énergie va obliger les économistes à changer de dogme »
Contrairement à ce qui est écrit dans tous les manuels d’économie, l’énergie (et non le capital, sans elle inerte) se révèle être LE facteur essentiel de la croissance, selon Gaël Giraud, 44 ans, directeur de recherche au CNRS et jésuite. Economistes, perpétuez-vous depuis deux siècles la même bourde fatidique ? Gaël Giraud, directeur de recherche au Centre d’économie de la Sorbonne, spécialisé en économie mathématique, et membre depuis 2004 de la compagnie de Jésus. [Agence Sipa]. Quels sont d’après vous les indices d’un lien intime entre consommation d’énergie et croissance de l’économie ? Au cours des dix dernières années en France, la consommation d’énergie et de pétrole en particulier a diminué, tandis que le PIB, lui, a progressé.Cela ne prouve-t-il pas qu’il n’y a pas de lien entre consommation d’énergie et croissance économique ? Croissance mondiale de l’économie, de la consommation d’énergie et de pétrole.

Pourquoi les chats de “Neko Atsume“ sont en train de conquérir le monde Sur une souche, entre la terrasse et la haie, le petit chat ne se lasse pas de jouer avec la balle de ping pong orange qu’on avait négligemment laissé trainer. A en croire nos dossiers, l’animal à la robe blanche et aux extrémités grises a pour nom Marshmallow et, malgré son caractère “distant”, c’est déjà la septième fois qu’il nous rend visite. A ce moment, il n’est pas seul car le “malicieux” Sunny – un habitué, déjà venu à seize reprises – s’offre une petite sieste sous une boîte en carton pendant que l’“aventureux” Socks s’éclate avec un ballon en forme de pastèque. Pas mal pour un mardi matin, mais on a déjà vu mieux. En quelques mois, Neko Atsume est devenu un phénomène du jeu mobile. Qu’est-ce qui peut bien plaire autant dans ce jeu qui, au fond, n’attend pas grand-chose de nous ? La véritable force de Neko Atsume vient de ce qu’il est parfaitement de son temps et, en même temps, un peu à côté, délicatement déviant.

About the book Revolution Justified L’économie de l’offre? On a essayé et ça ne marche pas... Tout se passe (malheureusement) comme prévu. L’Insee a publié mi-août les chiffres du PIB au second trimestre et ils sont mauvais : l'économie française a stagné au cours de ce trimestre. Grâce aux importantes baisses de "charges" liées au pacte de responsabilité, les profits des entreprises se redressent pourtant rapidement : début 2013, selon l'Insee, elles (les Sociétés non financières (SNF) dans le jargon de la comptabilité nationale) ne dégageaient plus que 28 % de marges sur leur valeur ajoutée une fois payés salaires et fournisseurs, un niveau très bas ; début 2015, ce taux était remonté à 31 %, soit 34 milliards de profits en plus par an. Seulement voilà, ce gain a pour contrepartie une stricte austérité budgétaire. Du coup, la consommation des ménages est en berne. La forte baisse du prix du pétrole avait certes regonflé leur pouvoir d'achat et relancé un peu la machine début 2015, mais dès que le baril s'est stabilisé, la stagnation de la consommation a repris. Que faire ?

Transition énergétique : La révolution attendra "C’est une loi d’action et de mobilisation. Une loi qui va engager tout le pays dans la voie de la croissance verte". C’est par ces mots que la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a présenté à la presse le projet de loi pour la transition énergétique. Pourtant, à la lecture des 66 articles du texte, il est permis de douter que les mesures présentées soient à la hauteur de l’ambition exprimée. Car le projet de loi devait bel et bien servir à engager la France dans la voie d’un nouveau mix énergétique. Respecter a minima les engagements de François Hollande Les objectifs annoncés par François Hollande lors de la conférence environnementale de 2013 sont confirmés. ils devraient être conforme aux objectifs européens. Rien n’est en revanche fixé pour les économies d’énergie à horizon 2030. " Un point pourtant essentiel pour diviser par deux de la consommation d’énergie et par quatre l’émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050", souligne le WWF (World Wide Fund). "Il manque l'essentiel"

Voici pourquoi Zynga ferme ses data centers et bascule sur Amazon Plusieurs startups abandonnent les services cloud d'Amazon, pratiques mais chers à l'usage. S'appuyer sur sa propre infrastructure serait bien plus économique... ou pas. La volte-face a de quoi surprendre. En 2009, l'éditeur Zynga s'affichait comme l'un des principaux clients des services cloud d'Amazon. Deux ans plus tard, il investit 100 million de dollars dans la construction de ses propres data center. La raison de ce retour en arrière ? Dans le même temps, plusieurs jeunes pousses quittent les services cloud d'Amazon jugés trop chers, et privilégient des data centers privés. Alors après avoir dépensé « plusieurs dizaines de millions » par mois en optimisation du stockage, PictureLife, étranglé, finit par jeter l'éponge. Qu'en déduire ? La concurrence aidant, les particuliers ont bénéficié d'une chute régulièrement du prix du stockage en ligne. Au-delà d'une certaine échelle néanmoins, transférer tout ou partie sur des data centers privés devient plus économique. À lire également :

Débat national sur la transition énergétique : ce que veulent les ONG Loi sur la transition énergétique : Tout ça pour ça ! Des objectifs... mais pas de trajectoire Si le projet de plan reprend les objectifs annoncés par le Président de la République, il ne donne aucune indication sur le scénario et la trajectoire choisis par le gouvernement. Il manque par exemple les jalons 2030 à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de part des énergies renouvelables et de réduction de la consommation d’énergie. Impossible avec quelques objectifs « en lévitation » d’avoir une idée précise de la politique énergétique française à venir, ce qui est pourtant l’objectif premier de cette loi de programmation. Les transports... circulez, y’a rien à voir Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Un grand vide... mais déjà un trou pour enfouir les déchets nucléaires Financements... aux abonnés absents L’implication des citoyens et des collectivités... toujours pas dans le radar de nos administrations Contact :

Des réseaux sociaux en pleine mutation LE SUCCÈS des réseaux sociaux surprend. Facebook est bien plus qu'un réseau social, c'est un service, nouveau certes, mais qui deviendra aussi important que le sont l'eau, l'électricité, les transports et les télécommunications. Les systèmes informatiques subissent une révolution majeure. D'abord, il n'y a presque plus de secteurs d'activité qui ne soient pas contrôlés, ou en passe de l'être, par des systèmes informatiques. Ensuite, les systèmes informatiques connaissent une révolution technologique. Ils permettent l'utilisation de ces données par un nombre extensible d'applications, qui y accèdent avec l'accord de leurs utilisateurs. Nos ordinateurs sont en train de disparaître au profit d'outils comme les tablettes, mobiles et connectées en permanence à des systèmes stockant et traitant les données, et désormais accessibles n'importe où et n'importe quand.

Projet de loi sur la transition énergétique Transition énergétique : on est encore loin du compte ! Pour le CLER, Réseau pour la transition énergétique, le texte devrait apporter quelques avancées, notamment sur la rénovation des bâtiments et la capacité d’initiative des collectivités. Mais il néglige la lutte contre la précarité énergétique et reste trop évasif sur le soutien aux énergies renouvelables alors que toutes les filières vivent une période difficile. Surtout, il ne doit pas servir à masquer le retard de la France dans la poursuite de ses propres ambitions de réduction de d’une facture énergétique qui s’élève aujourd’hui à 68 milliards d’euros. La rénovation énergétique des bâtiments, facteur d’économies d’énergie, de création d’emplois locaux et d’amélioration du confort pour les habitants, est un enjeu pour lequel le CLER et ses adhérents agissent sur le terrain depuis de nombreuses années. Le CLER se joint à l’appel « La transition énergétique est une chance ! Un nouveau modèle énergétique français 1. 2. 3. 4.

Les données, puissance du futur LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Grumbach, Stéphane Frénot Nous vivons une période de rupture, celle de la numérisation de tout : l'homme, la société, les organisations, le savoir, les interactions, le corps biologique de chacun, etc. Tout devient donnée numérique, et par là même a vocation à une existence dans le monde virtuel en émergence. L'écart entre le monde des données et le monde réel, bien anticipé par Jorge Luis Borges dans sa nouvelle visionnaire De la rigueur de la science, évoluera pour devenir de plus en plus subtil. Il nous est aussi difficile d'imaginer les évolutions de la société de l'information qu'il l'était de prévoir au milieu du XIXe siècle les possibilités permises par l'électricité. Les données constituent les briques de base de la société de l'information. Désormais qualifiées de Big Data dans le monde anglo-saxon, elles représentent déjà des masses considérables pour lesquelles on recourt à de nouvelles mesures. Cela n'a pas été simple.

Scénario négaWatt Dans le scénario négaWatt, un couplage est envisagé entre les réseaux de gaz, d'électricité et de chaleur. À partir de 2030, en période de forte production éolienne et photovoltaïque, les excédents d’électricité sont transformés en méthane de synthèse grâce à des réactions d'électrolyse puis de méthanation. Ce gaz se mélange aux autres sources de méthane (biogaz, gazéification du bois), permettant via le réseau d’alimenter de nombreux usages, notamment les transports. Le gaz permet également d'assurer la production d'électricité en cas de déficit des autres moyens de production renouvelable. Survolez l'image pour afficher une loupe.Zoomez avec la molette de la souris.

Voilà pourquoi les théories du complot sont si nombreuses sur Facebook... et pourquoi on a du mal à les arrêter Une page Facebook n’est pas faite que de photos, vidéos et statuts plus ou moins pertinents, c’est aussi le paradis des conspirationnistes. Le Washington Post signale qu’une équipe de chercheurs italo-américains vient de publier une étude pour expliquer le succès des thèses complotistes sur les réseaux sociaux. Ils ont essentiellement porté leur attention sur 750.000 amateurs d’explications farfelues du Facebook italien. Leur travail, intitulé «Tendance des récits à l’heure de la mésinformation», pointe tout d'abord le processus qui amène les internautes à se situer très clairement dans des groupes de personnes de même opinion. Cette situation conduit à «affaiblir les consensus sur les sujets de société», avancent les chercheurs, «et à favoriser l’essor des rumeurs, de la méfiance, des théories du complot». Les théories du complot se divisent en quatre domaines: l’environnement, la santé publique, l’alimentation, la politique. On ne tue pas les théories du complot, on les rend plus fortes

Buddhist Economics: How to Stop Prioritizing Go...

Related: