Pourquoi les chats de “Neko Atsume“ sont en train de conquérir le monde Sur une souche, entre la terrasse et la haie, le petit chat ne se lasse pas de jouer avec la balle de ping pong orange qu’on avait négligemment laissé trainer. A en croire nos dossiers, l’animal à la robe blanche et aux extrémités grises a pour nom Marshmallow et, malgré son caractère “distant”, c’est déjà la septième fois qu’il nous rend visite. A ce moment, il n’est pas seul car le “malicieux” Sunny – un habitué, déjà venu à seize reprises – s’offre une petite sieste sous une boîte en carton pendant que l’“aventureux” Socks s’éclate avec un ballon en forme de pastèque. Pas mal pour un mardi matin, mais on a déjà vu mieux. En quelques mois, Neko Atsume est devenu un phénomène du jeu mobile. Qu’est-ce qui peut bien plaire autant dans ce jeu qui, au fond, n’attend pas grand-chose de nous ? La véritable force de Neko Atsume vient de ce qu’il est parfaitement de son temps et, en même temps, un peu à côté, délicatement déviant.
Repenser l’économie à partir du concept universel d’énergie Je tente ici de faire le point après l'interview de Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, publiée le mois dernier sur 'Oil Man' (« Le vrai rôle de l’énergie va obliger les économistes à changer de dogme »), et suite aux nombreux commentaires que cet interview a suscités. Nous aurions juste tout faux. Selon Gaël Giraud et d'autres avant lui, l'énergie se révèle être, tout compte fait, le paramètre essentiel qui influe sur l'activité économique et permet de la comprendre : son grand faiseur. Le rôle de l'énergie est-il si massif qu'il déborde de notre cadre habituel de pensée ? Le prix véritable de l'énergie serait bien différent de ce qui est écrit sur les pompes à essence et de ce qu'énonce la théorie économique. Si la valeur de l'énergie est infiniment sous-estimée, deux questions s'imposent : Une insanité latente pèse sur les réponses envisageables à de telles questions. Un grand nettoyage conceptuel s'impose, il me semble. L'énergie, par définition, se conserve. [*] cf.
About the book Revolution Justified L’économie de l’offre? On a essayé et ça ne marche pas... Tout se passe (malheureusement) comme prévu. L’Insee a publié mi-août les chiffres du PIB au second trimestre et ils sont mauvais : l'économie française a stagné au cours de ce trimestre. Grâce aux importantes baisses de "charges" liées au pacte de responsabilité, les profits des entreprises se redressent pourtant rapidement : début 2013, selon l'Insee, elles (les Sociétés non financières (SNF) dans le jargon de la comptabilité nationale) ne dégageaient plus que 28 % de marges sur leur valeur ajoutée une fois payés salaires et fournisseurs, un niveau très bas ; début 2015, ce taux était remonté à 31 %, soit 34 milliards de profits en plus par an. Seulement voilà, ce gain a pour contrepartie une stricte austérité budgétaire. Du coup, la consommation des ménages est en berne. La forte baisse du prix du pétrole avait certes regonflé leur pouvoir d'achat et relancé un peu la machine début 2015, mais dès que le baril s'est stabilisé, la stagnation de la consommation a repris. Que faire ?
Comment le Japon compte remplacer ses centrales nucléaires par une station solaire orbitale |CitizenPost Le désastre de Fukushima en mars 2011 aura mis en lumière un point essentiel : la remise en question de la dépendance énergétique du Japon face à son industrie nucléaire. Il fallait alors trouver des alternatives viables à un système vieillissant et dangereux. L’Agence Japonaise pour l’Exportation Spatiale, la JAXA, tient peut-être la solution puisqu’elle table sur l’élaboration de panneaux solaires qui seraient envoyés dans l’Espace. Prévus pour 2030, ces panneaux solaires photovoltaïques seraient reliés à une station orbitale, et pourraient redistribuer sur Terre une énergie très proche de celle fournie par une centrale nucléaire classique, soit 1 Gigawatt, pour fournir en électricité environ 294 000 foyers. Ce projet ambitieux devra toutefois passer par des étapes de tests, prévus pour 2020 avec l’envoi d’une station énergétique de 100 KW SPS en orbite, une sorte de version simplifiée. Sources : Spectrum, io9
Transition énergétique : La révolution attendra "C’est une loi d’action et de mobilisation. Une loi qui va engager tout le pays dans la voie de la croissance verte". C’est par ces mots que la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a présenté à la presse le projet de loi pour la transition énergétique. Pourtant, à la lecture des 66 articles du texte, il est permis de douter que les mesures présentées soient à la hauteur de l’ambition exprimée. Car le projet de loi devait bel et bien servir à engager la France dans la voie d’un nouveau mix énergétique. Respecter a minima les engagements de François Hollande Les objectifs annoncés par François Hollande lors de la conférence environnementale de 2013 sont confirmés. ils devraient être conforme aux objectifs européens. Rien n’est en revanche fixé pour les économies d’énergie à horizon 2030. " Un point pourtant essentiel pour diviser par deux de la consommation d’énergie et par quatre l’émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050", souligne le WWF (World Wide Fund). "Il manque l'essentiel"
Voici pourquoi Zynga ferme ses data centers et bascule sur Amazon Plusieurs startups abandonnent les services cloud d'Amazon, pratiques mais chers à l'usage. S'appuyer sur sa propre infrastructure serait bien plus économique... ou pas. La volte-face a de quoi surprendre. En 2009, l'éditeur Zynga s'affichait comme l'un des principaux clients des services cloud d'Amazon. Deux ans plus tard, il investit 100 million de dollars dans la construction de ses propres data center. La raison de ce retour en arrière ? Dans le même temps, plusieurs jeunes pousses quittent les services cloud d'Amazon jugés trop chers, et privilégient des data centers privés. Alors après avoir dépensé « plusieurs dizaines de millions » par mois en optimisation du stockage, PictureLife, étranglé, finit par jeter l'éponge. Qu'en déduire ? La concurrence aidant, les particuliers ont bénéficié d'une chute régulièrement du prix du stockage en ligne. Au-delà d'une certaine échelle néanmoins, transférer tout ou partie sur des data centers privés devient plus économique. À lire également :
Le gouvernement dévoile son ambitieux plan sur la méthanisation agricole - L'Usine de l'Energie C’est dans le Morbihan, ce vendredi 29 mars, que Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, et Delphine Batho, la ministre de l’Ecologie, ont présenté leur plan d’attaque concernant la méthanisation agricole. Ce plan, baptisé "Energie méthanisation autonomie azote", est des plus ambitieux. Alors que le pays ne compte actuellement que 250 installations de méthanisation - dont seulement 90 sont agricoles -, les pouvoirs publics souhaitent voir ce chiffre passer à 1500, dont 1000 méthaniseurs agricoles en 2020. Ce qui devrait représenter, selon les chiffres ministériels, un investissement de deux milliards d’euros et 2000 emplois à la clé. Pour y parvenir, la filière agricole devrait bénéficier de plusieurs mécanismes de soutien. Le premier concerne le dispositif d’achat de l’électricité produite à partir du biogaz. En matière de méthanisation, l’Allemagne fait figure de référence en Europe. Camille Chandès
Débat national sur la transition énergétique : ce que veulent les ONG Loi sur la transition énergétique : Tout ça pour ça ! Des objectifs... mais pas de trajectoire Si le projet de plan reprend les objectifs annoncés par le Président de la République, il ne donne aucune indication sur le scénario et la trajectoire choisis par le gouvernement. Il manque par exemple les jalons 2030 à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de part des énergies renouvelables et de réduction de la consommation d’énergie. Impossible avec quelques objectifs « en lévitation » d’avoir une idée précise de la politique énergétique française à venir, ce qui est pourtant l’objectif premier de cette loi de programmation. Les transports... circulez, y’a rien à voir Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Un grand vide... mais déjà un trou pour enfouir les déchets nucléaires Financements... aux abonnés absents L’implication des citoyens et des collectivités... toujours pas dans le radar de nos administrations Contact :
Des réseaux sociaux en pleine mutation LE SUCCÈS des réseaux sociaux surprend. Facebook est bien plus qu'un réseau social, c'est un service, nouveau certes, mais qui deviendra aussi important que le sont l'eau, l'électricité, les transports et les télécommunications. Les systèmes informatiques subissent une révolution majeure. D'abord, il n'y a presque plus de secteurs d'activité qui ne soient pas contrôlés, ou en passe de l'être, par des systèmes informatiques. Ensuite, les systèmes informatiques connaissent une révolution technologique. Ils permettent l'utilisation de ces données par un nombre extensible d'applications, qui y accèdent avec l'accord de leurs utilisateurs. Nos ordinateurs sont en train de disparaître au profit d'outils comme les tablettes, mobiles et connectées en permanence à des systèmes stockant et traitant les données, et désormais accessibles n'importe où et n'importe quand.
Le « pic du nucléaire » date… de 2005. C’est la chute finale. Le nucléaire, c’est comme la croissance : la fin s’annonce. Mais si on n’anticipe pas, l’agonie sera douloureuse. Presque personne, presque aucun média, presque aucun « responsable » politique, ne le sait, ou ne le dit alors qu’il le sait. En France tout particulièrement. Contrairement à la propagande des multinationales de l’atome, la part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité est en chute libre depuis des années, un mouvement qui avait commencé bien avant Fukushima et qui s’est accéléré depuis. Les dernières statistiques mondiales de l’AIE (Key World Energy Statistics) datent de 2013 et s’arrêtent en 2011, année de la catastrophe de Fukushima. Le premier représente l’évolution de la production mondiale d’énergie (dite « primaire » : ensemble des produits énergétiques non transformés, exploités directement ou importés) exprimée en millions de tonnes d’équivalent pétrole. Le graphique suivant permet de préciser les choses.
Projet de loi sur la transition énergétique Transition énergétique : on est encore loin du compte ! Pour le CLER, Réseau pour la transition énergétique, le texte devrait apporter quelques avancées, notamment sur la rénovation des bâtiments et la capacité d’initiative des collectivités. Mais il néglige la lutte contre la précarité énergétique et reste trop évasif sur le soutien aux énergies renouvelables alors que toutes les filières vivent une période difficile. Surtout, il ne doit pas servir à masquer le retard de la France dans la poursuite de ses propres ambitions de réduction de d’une facture énergétique qui s’élève aujourd’hui à 68 milliards d’euros. La rénovation énergétique des bâtiments, facteur d’économies d’énergie, de création d’emplois locaux et d’amélioration du confort pour les habitants, est un enjeu pour lequel le CLER et ses adhérents agissent sur le terrain depuis de nombreuses années. Le CLER se joint à l’appel « La transition énergétique est une chance ! Un nouveau modèle énergétique français 1. 2. 3. 4.