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La stratégie du mauvais élève

La stratégie du mauvais élève
un peu ancien sur un blog nommé "Paroles de Papa". Je résume rapidement de quoi il s'agit si vous ne voulez pas vous en infliger la lecture intégrale, rapidement roborative et prévisible : un père s'occupe seul de ses deux enfants pour la journée et publie les échanges de SMS avec sa conjointe, échanges qui montrent comme il est trop pas doué LOL genre il amène le gamin à McDo et dit que c'est équilibré parce que les frites c'est des légumes MDR et aussi il sait pas reconnaître la machine à laver et le lave-vaiselle ROFL. Vous avez là l'essentiel des ressorts comiques, et comme vous pouvez le voir, on se bidonne mais d'une force peu commune. Histoire authentique ou simple blague un brin caricaturale ? Ce n'est pas le plus important. Ce que l'on peut voir mis en scène et justifié, c'est ce que l'on peut appeler avec Jean-Claude Kaufmann la "". On pourra objecter que le cas rapporté ici est probablement fictif, ou tout au moins assez romancé.

C'est trop facile de dire que les femmes sont coupables d'en faire trop En 2018, Elsa*, enseignante-chercheuse féministe de 38 ans à qui la répartition inégale des tâches domestiques «pèse pas mal», devait passer deux jours à Paris pour le travail et a prolongé volontairement son séjour. «C'était ma semaine de vengeance.» L'objectif visé: que son conjoint réalise ce que c'était, concrètement, de s'occuper de leurs deux enfants au quotidien, de vérifier que le grand n'avait pas oublié un vêtement à l'école, de préparer le petit-déjeuner la veille pour ne pas prendre du retard le matin... «Mais, même quand je pars, je culpabilise. Je suis allée acheter les petits pots et les couches en avance. «Ce n'est pas un problème conjugal, c'est une question sociale.» Un (vilain) défaut partagé. Et voilà, les coupables de la persistance des inégalités domestiques sont tout trouvées! Insatisfaction domestique À qui la faute? Pragmatisme complice «Ma compagne Ali fait à peu près tout. Féministe et ménagère «J'avais l'impression d'être hyper armée. Compromis conjugaux

Pour un partage des tâches égalitaire, la bonne volonté des hommes ne suffit pas Temps de lecture: 9 min «Mon nouveau mec va passer l'aspirateur et dire que c'est fait, mais pas pour qu'on lui jette des fleurs. De la même façon, s'il voit le panier à linge qui déborde, il est capable de lancer une machine sans que j'aie à lui dire de faire la lessive. Il a emménagé dans mon appart, mais il a toujours trouvé normal de contribuer à la vie en communauté, se réjouit Mélanie, 32 ans, éducatrice Montessori. C'est quelqu'un de très curieux. Après avoir vécu pendant cinq ans avec un homme qui n'en faisait pas une et «mangeait dans de la vaisselle en plastique jetable pour ne pas avoir à faire la vaisselle», il y a de quoi avoir le sourire. «Se retrouver dans un couple hétéro sans valeurs féministes n'est pas une fatalité, abonde Clémence*, 31 ans, doreuse et encadreuse d'art, mère d'une petite fille. Il ne faudrait pas croire pour autant que l'intention du partenaire suffit pour atteindre l'égalité du partage des tâches. Angle mort Ah, les automatismes! Organisation sociale

Une Étude Montre Que les Maris Stressent leur Femme Plus Que les Enfants. En effet, une enquête a été menée auprès de 7000 femmes par l'émission américaine Today. Le but était de savoir quel était leur niveau de stress au quotidien. Eh bien, les résultats sont vraiment surprenants (ou pas)... mais en tout cas inquiétants ! Car non ce ne sont pas les enfants qui sont les plus stressants pour une femme. 1. Selon ce sondage, les mères de famille ont évalué leur niveau de stress à 8,5 sur une échelle de 10 ! Ce qui est déjà pas mal... Mais la cerise sur le gâteau, c'est que la principale source de stress pour ces femmes n'est pas leurs enfants... Ni le travail, le ménage ou la charge mentale qui découle de tout ça. Non, leur principale source de stress, c'est leur... mari (ou conjoint, compagnon...) ! Pour la moitié des femmes (46%) qui ont participé au sondage, la principale raison de leur stress est en effet leur époux ! "Je suis épuisée émotionnellement et physiquement quand mon mari rentre à la maison. Inquiétant, n'est-ce pas ? 2. S'occuper d'un enfant, c'est normal.

Thread : les femmes finissent l'été moins reposées que les hommes - Twog Enquête auprès des couples sur la charge mentale estivale et le stress de la rentrée qui montre que les femmes rentrent de vacances plus fatiguées et stressées que les hommes. Mais aussi qu’elles assument davantage les tâches liées à la rentrée.(2/12)— Ifop Opinion (@IfopOpinion) August 29, 2023 Les congés d’été sont loin d’être de tout repos pour tout le monde, en particulier pour les femmes :70% achèvent leurs congés beaucoup plus fatiguées que les hommes (57%)Et les femmes en couple se disent plus « stressées » (53%) que les hommes (39%)(3/12) pic.twitter.com/QiIwnLnckS— Ifop Opinion (@IfopOpinion) August 29, 2023 Et leurs conjoints sont parfaitement conscients de cette situation !Parmi les couples partis avec leurs enfants, les hommes sont deux fois plus nombreux (56%) que les femmes (28%) à reconnaitre qu’ils se sont plus reposés que leur conjointe durant les vacances(4/12) pic.twitter.com/9IDXeoBzn8— Ifop Opinion (@IfopOpinion) August 29, 2023

Non messieurs, votre «charge mentale» n'est pas comparable avec celle des femmes La «charge mentale des hommes» –en particulier des pères de famille– est-elle une réalité? Ces dernières semaines, cette question a fait les titres de plusieurs titres de presse, tels que Le Figaro et Le Point, évoquant cette «réalité taboue» de notre époque, particulièrement décuplée chez les classes moyennes et supérieures à la suite du premier confinement. Si un sondage mené par Ipsos en 2018 a mis en exergue la présence d'une charge mentale excessive chez 14% des hommes, il souligne que ce taux reste plus élevé chez les femmes de neuf points (23%). Les travaux de la sociologue Monique Haicault explorent dès 1984 l'idée d'une charge mentale liée à la double charge de travail –salarié et domestique– pour les femmes au sein du couple hétérosexuel. Abonnez-vous gratuitement à la newsletter de Slate ! «Je fais largement mes 50%» Plus largement, divers témoignages d'hommes dans la presse semblent indiquer une volonté d'implication croissante des pères dans les tâches du foyer.

Les femmes sont rarement tout à fait en vacances «Les vacances sont pour moi un vrai travail, soupire Anne-Laure, 33 ans, professeure de français en Espagne. Je me retrouve bien souvent à faire la traductrice, la secrétaire, l'assistante, la guide touristique, la photographe, etc., donc je profite moyen de ces moments.» Eh oui, le bon temps (des un·es) ne tombe pas du ciel. «Pour que tout le monde ait du fun, il faut toute une préparation, une organisation», relève la sociologue Chiara Piazzesi, professeure de sociologie à l'Université du Québec à Montréal (Uqam) et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (Iref). Et celle-ci pèse encore majoritairement sur les femmes. Une frustration exacerbée par la rupture qu'elle fait de la promesse des vacances. Gestion d'ensemble et temps libre genré «C'est la beauté des vacances, c'est magnifique que l'on puisse passer plus de temps ensemble, mais cela comporte davantage d'organisation et de choses à penser, ce qui revient en particulier aux femmes.» Inégalités en tension

Confinement: la révolution de l'égalité dans les foyers n'aura pas lieu Temps de lecture: 7 min Pour Élise, le confinement a des airs de revanche sur la nonchalance habituelle de son compagnon. Jusqu'ici, alors que la freelance travaille depuis leur 40m2 du XIe arrondissement de Paris, sans lave-vaisselle, lui avait l'habitude d'esquiver ses devoirs domestiques en s'échappant au bureau. Désormais, Élise s'amuse à étaler la vaisselle sale sur le plan de cuisine pour qu'il éprouve cette réalité autrefois si abstraite: le repas ne pourra se faire sans avoir nettoyé les dépouilles du précédent. «Il fait plus la vaisselle qu'avant, il n'a plus le choix», triomphe-t-elle. La crise générée par l'épidémie de coronavirus a créé une situation exceptionnelle où les charges domestiques, professionnelles et parentales des couples se retrouvent elles aussi confinées en une même unité de temps et de lieu. Les problèmes préexistants s'aggravent Même quand ce débat a lieu, rien n'assure qu'il débouche vers une plus juste répartition. Des exigences inconsidérées

Et si les pères arrêtaient de «donner un coup de main» aux mères? «Et ton mec, il t’aide un peu avec les enfants?» La question et surtout sa formulation peuvent paraître anodines tant elles semblent bienveillantes. Pourtant, s’il nous semble a priori logique et même sympa de demander à une femme si son compagnon lui «file un coup de main» avec les enfants, c’est bien à cause d’une idée tenace: que le rôle des pères n’est que d’aider, de suppléer aux mères, quand les femmes, en revanche, doivent s’acquitter avec naturel et docilité de la grande partie des soins à accorder aux enfants. Cela repose d’ailleurs malheureusement sur une réalité puisque l’enquête publiée par l’Union nationale des associations familiales (Unaf) révèle que, si les pères prétendent vouloir s’impliquer dans l’éducation de leurs enfants et se disent «impliqués émotionnellement», les tâches parentales restent très inégalement réparties: «Les trois quarts des soins aux enfants, de leur suivi scolaire ou de trajet d’accompagnement sont pris en charge par les mères.» Atelier pour papa

La charge mentale est un problème politique, pas un sujet de développement personnel «Charge mentale: comment s'en libérer», «Charge mentale: “le perfectionnisme domestique étouffe les femmes”»… Depuis que la dessinatrice Emma a publié en 2017 une BD pédagogique sur la «charge mentale» qui est aussitôt devenue virale, la notion a rencontré un fort succès médiatique. Cette BD explique un phénomène que beaucoup de femmes ont constaté sans avoir de mot à poser dessus. La charge mentale, c'est ce travail invisible qui consiste à organiser et planifier toutes les tâches de la maison: savoir quand il faut faire les courses, quels sont les horaires des activités extra-scolaires des enfants, ou encore choisir les repas de la semaine. La charge mentale, comme le reste du travail domestique, pèse en très grande partie sur les femmes. Emma le fait remarquer au travers de la petite phrase qu'adressent souvent les hommes à leur conjointe: «Tu me dis si tu veux de l'aide.» À l'origine de la charge mentale Problèmes politiques effacés Réduction du temps de travail

Charge mentale : cet aspect méconnu qui entraîne beaucoup de frustration chez les mères La suite après cette publicité du fun, des news, des bons plans... what else ? Si la charge mentale subie par les femmes est de plus en plus mise en lumière, il reste encore de nombreuses choses à évoquer sur ce sujet. Doctolib a révélé récemment que 85% des rendez-vous pris sur la plateforme en 2022, étaient à l’initiative des femmes. Ce chiffre est une illustration de plus de la charge mentale qui incombe aux femmes. Renee Reina est créatrice de contenus. La partie qu’on ne soupçonne pas sur la charge mentale Et la charge mentale questionne toujours autant pluisqu'un clip vidéo du podcast qu'elle a partagé sur son compte Instagram a été visionné plus de 860 000 fois. Au final les mamans s’occupent de toutes les recherches au préalable : quand le conjoint part faire les courses, la plupart du temps la liste de course a été préparée par la femme qui a pensé au menu de la semaine. Comment en finir avec la charge mentale? Rédactrice parentalité

Ménage et charge mentale: Pourquoi les femmes font du préventif et les hommes du curatif? Emma Clit ÉGALITÉ - À la maison, les femmes et les hommes ne sont pas égaux. Si la répartition des tâches domestiques progresse lentement, elle reste une charge mentale pour les femmes. Selon un sondage publié le 7 avril et réalisé par l’Ifop, plus de la moitié des Françaises (57%) estiment en faire plus à la maison que leurs partenaires. Ces derniers leur donnent globalement raison puisque seulement un homme sur six (16%) assure être plus actif en la matière que sa conjointe. La suite après cette publicité C’est aussi ce qu’illustre la dessinatrice Emma Clit sur son compte Instagram. Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car : Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Enfin, c’est plutôt Jean-Martin qui ne prend pas sa part dans cette répartition. Préventif vs. curatif “Je ne leur en veux même pas parce que les papas ne répondent pas, explique l’illustratrice au HuffPost. Des stratégies anti-ménage Pas forcément volontaire

Pour s'occuper des animaux de compagnie, la charge mentale revient aussi aux femmes Waitforlight via Getty Images FOYER - Après tout, s’occuper de la litière ou acheter des croquettes sont des tâches domestiques comme les autres. Et sans surprise, une étude de l’Ifop réalisée pour la marque Vetocanis et dévoilée ce jeudi 9 juin le confirme: 81% des femmes estiment en faire plus que leur conjoint dans les corvées liées aux animaux domestiques. Pour François Kraus, responsable du pôle “Genre et sexualité” à l’Ifop, c’est logique. La suite après cette publicité Cette étude ne fait donc que mettre en exergue la même inégalité entre les sexes que l’on retrouve dans la prise en charge des tâches ménagères en général. Croquettes, litière, toilette, vétérinaire... Dans le détail, 64% des femmes achètent davantage les produits du quotidien pour le ou les animaux -croquettes, friandises, colliers, jouets. 59% d’entre elles s’occupent de prendre rendez-vous chez le vétérinaire et 55% gèrent la prise en charge de l’animal lors des vacances. Ifop Séduire avec un animal

La charge mentale dans le couple, un problème que Manon a voulu résoudre en filmant son quotidien Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car : Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner. Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. ÉGALITÉ - Même à la maison, les femmes et les hommes ne sont pas égaux. Ensemble depuis plus de deux ans et demi, le couple a emménagé sous le même toit en mai 2021. La suite après cette publicité C’est en regardant un TikTok sur la charge mentale que l’étudiante en communication digitale a un déclic. Durant la mission, Manon décide de ne pas laver la baignoire pendant deux semaines pour voir si son compagnon le fait. En regardant les vidéos, le jeune homme a découvert tout ce que Manon faisait chaque jour. Aujourd’hui, le couple essaye de trouver des solutions pour rendre leur répartition des tâches plus égalitaire.

Peut-on être féministe et apprendre la vie à son mec? «J'étais cheffe de projet pour la charge mentale; pour mon copain, ce n'était pas inné et du coup, c'est clair et net, j'ai vraiment participé à son éducation, dépeint Alice*, 23 ans, professeure des écoles, après deux ans de vie commune. En tant qu'instit, j'estime que j'ai un devoir d'éducation et que, s'il y a un dysfonctionnement, c'est qu'il y a peut-être des choses qui sont encore opaques et qui doivent être explicitées. Donc j'ai essayé de rendre ça plus clair pour lui.» Au menu du rattrapage scolaro-bénévolo-conjugal entrepris par la jeune féministe: l'élaboration de listes de tâches ménagères avec son copain et aussi en sa compagnie. «Je voulais que ce soit lui qui élabore la liste de la charge mentale, penser à acheter des éponges ou des trucs comme ça, parce que c'était important pour moi qu'il fasse ce cheminement et qu'il s'en souviendrait mieux si c'était lui qui avait énoncé tout ça.» «Obligée de demander» Autorité maritale infantilisante Quotidien désaccordé

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