Controverse en ligne : de quoi WikiLeaks est-il le symbole ? Publié le : 09/12/2010 - 13:07Modifié le : 09/12/2010 - 13:14 WikiLeaks est-il le héraut de la liberté d’expression numérique ou une organisation mettant en danger des innocents ? Depuis hier, une bataille s'est engagée sur le Net entre opposants et partisans du célèbre site à ce sujet. "C’est le premier effort concerté de tous les gouvernements du monde pour censurer l’Internet". Les déboires numériques du site à l’origine de la fuite de plus de 250 000 télégrammes diplomatiques américains a transformé la Toile en véritable champs de bataille entre partisans et opposants à WikiLeaks. Toute la journée de mercredi, des attaques informatiques ont visé les sites d’entreprises soupçonnées d’être hostiles à WikiLeaks. Ces sociétés avaient décidé, depuis le week-end dernier, de s’en prendre au portefeuille de WikiLeaks en interdisant les versements d’argent ou en fermant le compte de Julian Assange, le représentant le plus médiatique du site. Twitter et Facebook en position délicate
WikiLeaks : le groupe Anonymous change de stratégie Ils continuent leur guérilla sur le web pour défendre WikiLeaks et son fondateur, mais changent de méthode. Une partie des activistes se réclamant du groupe Anonymous a lancé une nouvelle campagne de soutien, l’opération Leakspin. Ils invitent les internautes à réaliser des publications à partir des informations publiées par le site de Julian Assange.L’objectif : leur donner encore plus de retentissement. Voir notre page spéciale WikiLeaks Finies les cyber-attaques contre les entreprises jugées hostiles à WikiLeaks. Certains manifestants du web se sont aussi fait entendre dans le monde réel, comme le weekend dernier, à Madrid, devant l’ambassade de Grande-Bretagne. Pour beaucoup, les efforts menés pour empêcher les révélations du site s’apparentent à de la censure. WikiLeaks affirme que son but est de révéler les fausses vérités et que le site n’a rien à voir les menaces grandissantes de cyber-attaques. Les initiatives pour défendre WikiLeaks sont légion sur la toile.
[MAJ] La guerre de l’information n’est pas la cyberguerre » Article » OWNI, Digital Journalism En prenant activement la défense de WikiLeaks, les Anonymous ont-ils franchi un cap supplémentaire dans la guerre de l'information? Le vocabulaire mérite d'être précisé. MAJ du lundi 13 décembre: Après l’opération Payback, les Anonymous ont décidé de lancer l’opération Leakspin, augmentant les attaques par déni de service distribué d’une vaste enquête contributive. Mais les soucis techniques des uns et des autres ne se sont pas arrêtés pour autant. Quelques minutes plus tard, Gawker était également attaqué. [DDOSWAR NOW!] Depuis hier , les Anonymous ont lancé une vaste campagne d’attaques contre les organismes qui ont décidé de fermer les vannes d’approvisionnement de WikiLeaks. Si on déroule le fil des événements, il faut bien reconnaître le climat d’extrême tension, marqué par une escalade de la violence qui, faute d’être physique, est moralement symbolique (en plus d’être juridiquement inquiétante). Pour le Guardian, jeudi 9 décembre est “le jour où la cyberguerre a été déclarée”.
Anonymous hacktivists say Wikileaks war to continue 9 December 2010Last updated at 09:10 A member of the Anonymous group of hackers, which has been targeting firms it sees as being anti-Wikileaks has said the campaign is not over. Speaking on the BBC's Today programme, Coldblood said that "more and more people are downloading the voluntary botnet tool". This signs them up to a so-called botnet, an army of machines that can then launch attacks. Overnight Visa became the latest victim. Its website experienced problems while Mastercard payments were also disrupted. Both were victims of distributed denial-of-service attacks (DDoS), which bombard websites with requests until they are unable to cope, and fall over. The Operation Payback campaign is targeting firms that have withdrawn services from Wikileaks. Wikileaks attracted the ire of the US government when it began publishing 250,000 leaked diplomatic cables. Entries on the Twitter page of Operation Payback, the Anonymous campaign, said the Visa site had been taken down. False account Swamp site
WikiLeaks : les Anonymous veulent redorer leur blason avec l'opération Leakspin Après l'Operation Payback, voici l’Opération Leakspin. Le collectif des Anonymous, du moins une partie, a décidé de changer radicalement sa stratégie estimant avoir suffisamment attiré l’attention avec la série d’attaques DDoS de la semaine dernière contre les sites des entreprises accusées d’avoir censuré Wikileaks (Amazon, Paypal, MasterCard, Visa…). Dans une vidéo diffusée vendredi sur YouTube, des Anonymous se réclamant d’une branche de l’Opération PayBack annoncent l’Opération Leakspin et se définissent comme « un collectif spontané qui partage le même objectif de protéger le libre flux de l’information sur Internet (…) Anonymous n’est pas toujours le même groupe de personnes, c’est une idée vivante ». Avec Leakspin, il ne s’agit plus cette fois de défendre Wikileaks en s’attaquant à ses opposants, mais de servir de caisse de résonance en approfondissant le travail sur les câbles diplomatiques. Du journalisme participatif 18 décembre, Opération Black Face Un certain opportunisme
Défense de Wikileaks à coup d'attaques informatiques contre Visa En tant que prise de position politique, une attaque par déni de service se situe quelque part entre courir nu sur le campus de votre université ou jeter une pierre dans la vitrine d'une boutique. C'est immature, pas joli joli, ni vraiment bien construit. Le point positif: c'est accessible à tout le monde, pas trop méchant et vous pouvez faire passer votre message –le message étant que vous voulez qu'on se mette à vous prendre au sérieux. La DDoS, comme on l'appelle, a fait les gros titres cette semaine car elle est l'outil principal d'une flash mob en ligne autobaptisée Anonymous. Ces deux derniers jours, ils ont lancé des DDoS contre les sites internet de Visa, MasterCard, et d'autres entités qu'ils considèrent responsables d'attaques ou de diffamations contre WikiLeaks et son fondateur, Julian Assange. Jeudi matin, @Op_payback, un des comptes Twitter visiblement associés au groupe a donné certaines instructions visant à attaquer Amazon.com. publicité Des attaques d'abord économiques
WikiLeaks et Anonymous: vengeance masquée | Nicolas Bérubé | Fuites de WikiLeaks L'arrestation de Julian Assange a déclenché une vague d'attaques virtuelles qui a temporairement perturbé les sites de Visa, MasterCard et PayPal, la semaine dernière. Cette guérilla web est menée par un groupe composé de centaines d'internautes appelé Anonymous, une sorte de nuée sans chef qui décide spontanément de causer du tort à une organisation jugée fautive. Jusqu'ici, le tableau de chasse d'Anonymous reste plutôt maigre: les actions symboliques des pirates informatiques visaient les sites des entreprises et n'ont pas affecté les transactions. Le chercheur et spécialiste du Net, Evgeny Morozov, a écrit dans Foreign Policy que ces manifestations virtuelles s'apparentaient davantage à une occupation qu'à une attaque destructrice contre un ennemi donné. «Comme le sit-in, cette technique vise à déranger brièvement un service ou une institution dans le but de faire valoir un point de vue. Pas très sophistiqué Or, ces gestes ne sont pas très sophistiqués, selon les experts.
Anonymous (group) Anonymous (used as a mass noun) is a loosely associated international network of activist and hacktivist entities. A website nominally associated with the group describes it as "an internet gathering" with "a very loose and decentralized command structure that operates on ideas rather than directives". The group became known for a series of well-publicized publicity stunts and distributed denial-of-service (DDoS) attacks on government, religious, and corporate websites. Anonymous originated in 2003 on the imageboard 4chan, representing the concept of many online and offline community users simultaneously existing as an anarchic, digitized global brain.[3][4] Anonymous members (known as "Anons") can be distinguished in public by the wearing of stylised Guy Fawkes masks.[5] In its early form, the concept was adopted by a decentralized online community acting anonymously in a coordinated manner, usually toward a loosely self-agreed goal, and primarily focused on entertainment, or "lulz".
WikiLeaks: guerre du net et pluie de soutiens à Assange, actualité Monde : Le Point De Lula à Poutine en passant par un haut représentant de l'ONU, les soutiens de nature très variable à Julian Assange, emprisonné à Londres, se sont multipliés jeudi, alors qu'augmentaient les cyber-attaques contre "les adversaires" du site WikiLeaks qu'il a créé. "Pourquoi a-t-on mis Assange en prison? C'est ça la démocratie?", a lancé jeudi le Premier ministre russe, en réponse à la question d'un journaliste sur des télégrammes diplomatiques américains récemment dévoilés par WikiLeaks qui décrivent l'ampleur de la corruption en Russie. Au cours de la même conférence de presse le Premier ministre français François Fillon, en déplacement à Moscou, a condamné les révélations de WikiLeaks, qu'il a qualifiées de "vols et recel de vol", deux délits "condamnables". Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a au contraire exprimé sa "solidarité à propos de la divulgation des documents, et protesté contre (l'atteinte) à la liberté d'expression".
La chronique facile du mercredi : Anonymous et Wikileaks - Mad-Dog sur LePost.fr Suite aux histoires de Julien Assange et ses défenseurs, c'est le retour sur la scène d'un "groupe" dont on avait déjà parlé lors de précédentes chroniques faciles : les Anonymous. En fait le "groupe" Anonymous n'est pas vraiment un collectif, contrairement à ce que certains médias disent, c'est juste un rassemblement de gens, dont personne ne prend la tête. (Contrairement à ce que je lis ici, là ou là...). Anonymous, c'est juste le nom que chaque utilisateur d'imageboard comme "4chan" "9chan" "tinychan" etc. reçoit par défaut. Du coup, ça peut être n'importe qui, et il est même arrivé plusieurs fois que plusieurs groupes d'Anonymous fassent des choses totalement contraires, alors qu'ils revendiquent le même nom (voir, l'affaire Boxxy). 1 - Les sigles d'Anonymous Ce qui est assez marrant, c'est qu'autant les Anonymous peuvent avoir des motivations différentes, autant ils utilisent les mêmes sigles pour se reconnaitre. L'homme sans visage : Mon nom est légion. (Fight Club ?) Quoi ?
14 décembre: Anonymous, WikiLeaks, la censure? : Le blog des blogs de la Tribune de Genève C'est la dose qui fait le poison. La démocratie peut être pervertie par des manoeuvriers politiques - c'est le propos de la perspective que je publie ce matin dans la Tribune. La liberté d'expression peut être remise en cause par ceux qui en abusent pour dénigrer ou insulter. Celian Hirsch et Paolo Gilardi ont relancé leur blog à propos de WikiLeaks et de son ange gardien. Le jeune libéral a publié hier soir un billet intitulé: WikiLeaks ou la censure? WikiLeaks ou la censure? Avec Julian Assange par Paolo Gilardi (...) Les Prud’hommes confirment un licenciement pour port du voile à la crèche par Tristan Zimmermann Le conseil des Prud’hommes de Mantes-la-Jolie a confirmé le licenciement d’une salariée de la crèche associative Baby Loup à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) en raison de son « insubordination caractérisée et répétée ». Tondus, les moutons genevois par Pierre Scherb Après avoir été aperçus en Suisse, c'est maintenant à Genève que les fameux moutons UDC font leur apparition.
Mais qui sont ces hackers pro-WikiLeaks? Anonymous n'en est pas à son coup d'essai Le collectif s'est déjà manifesté à plusieurs reprises pour défendre des causes qu'il jugeait justes. Son plus gros coup avant le hackage de WikiLeaks est sans aucun doute la protestation contre l'Église de Scientologie en 2008, qui avait voulu retirer des vidéos de Youtube. Fin 2006, Anonymous avait piraté le site de Hal Turner, un partisan de la suprématie de la race blanche aux USA. L'an dernier, une forte mobilisation avait suivi la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad en Iran et la répression des manifestations qui l'ont suivie. Ils avaient ouvert un site internet de soutien. En Septembre 2010, l'opération Payback première du nom visait à bombarder les sites d'entreprises bollywoodiennes qui voulaient faire fermer des sites de torrents. Mais qui se cache sous cet anonymat et comment fonctionnent-ils ? Ces différentes opérations sont montées sur la plateforme de discussion anonyme «4chan», où de grands débats ont lieu.
Wikileaks : les soutiens s'activent, les dissidents aussi - LePost.fr wikileaks 13/12/2010 à 11h35 - mis à jour le 13/12/2010 à 12h44 | vues | réactions Wikileaks | montage lepost 1. Un jeune arrêté après les attaques informatiques La semaine dernière, des internautes se faisant appelés les "Anonymous" ont lancé une série d'attaques informatiques. Samedi, un Néerlandais de 19 ans a été arrêté. 2. Une frange des Anonymous propose un autre projet pour soutenir Wikileaks : "approfondir le travail sur les câbles diplomatiques". 3. "Nous avons choisi d'empêcher l'asphyxie de WikiLeaks à l'heure où des gouvernements et des entreprises cherchent à bloquer son fonctionnement sans même une décision de justice", expliqué Libé sur son site. 4. Openleaks sera aussi spécialisé dans la révélation de documents confidentiels. 5. Deux jeux sont sortis récemment, sur le thème "les Etats-Unis veulent la peu de Wikileaks" : Uncle Sam vs Wikileaks et Assange vs Obama. Via JeuxJeuxJeux.fr
WikiLeaks, Anonymous, WikiLeaks Il est poursuivi, menacé, détenu, mais une partie de son royaume est toujours intact. Alors que Julian Assange, arrêté à Londres le 7 décembre, lutte pour ne pas être extradé d’Angleterre, ce bunker continue d’abriter certains serveurs de WikiLeaks. Situé dans un quartier branché de Stockholm, ce centre baptisé « Pionen » (la pivoine) a été construit en 1943, puis renforcé pendant la guerre froide, pour résister à toutes les attaques, y compris nucléaires... Pendant ce temps,Leur technique : bombarder de connexions les sites d’entreprises ou d’organisations accusées d’avoir trahi WikiLeaks, jusqu’à les rendre momentanément inaccessibles. Une pratique illégale, mais relativement simple pour qui dispose des logiciels adéquats. Le nom de code de ce champ de bataille virtuel est « Operation Payback » : opération vengeance. C’est un homme à la voix grave et posée, qui ne veut pas donner son nom. L’homme, que nous nommerons John, refuse de parler sur un téléphone « classique ».