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Apprendre, tous.

Apprendre, tous.
L’effort que nous investissons dans Internet rend accessible plus de connaissances, d’outils et de ressources pour apprendre qu’on aurait pu en rêver il n’y a pas 30 ans. Cette abondance nous amène à réviser nos façons d’enseigner et à s’attarder un peu plus attentivement à celles que nous utilisons pour apprendre. Apprendre à la même vitesse, les mêmes choses pour les mêmes usages et pour les mêmes raisons est un mythe sur le point d’être enterré. L’apprentissage est lié à un contexte et c’est par ce contexte que l’individu détermine le sens de l’apprentissage pour lui. Apprendre est inné; jouer, discuter, s’intéresser, chercher une définition, tracer des tableaux, monter des modèles, écrire, photographier, dessiner, filmer... l’étendue des possibilités n’est limitée par rien d’autre que notre acceptation de limites. Et c’est justement à des moyens de franchir ces limites que nous vous invitons dans cette édition. Illustration : Lasse Kristensen - Shutterstock 22 avril 2013 23 avril 2013 Related:  Recherches en Sciences de l'éducation

Education, the Brain and Common Core State Standards Understanding even the basics of how the brain learns -- how people perceive, process and remember information -- can help teachers and students successfully meet the requirements of the Common Core State Standards (CCSS). This initiative aims to establish a relatively standardized knowledge base among all students, alleviating the background knowledge gap. It's designed to promote critical, divergent thinking, equipping students with information relevant to the real world and the ability to use it. Sounds great. But what does that really mean, in practice, for teachers? Dr. Six Targets in the Brain-Targeted Teaching Model: 1) Emotional Climate, 2) Physical Environment, 3) Designing the Learning Experience, 4) Teaching for Mastery of Content, Skills and Concepts, 5) Teaching for the Extension, 6) Evaluating Learning While the model pre-dates CCSS, teachers practicing Brain-Targeted Teaching report having an easier time meeting CCSS objectives. Set the Stage Aesthetics matter.

Les 101 théories de la motivation En 1971, Deci montrait que la persistance des individus, durant une période de libre choix, est moins importante pour les sujets récompensés que pour ceux qui ne le sont pas. Ce résultat, contre-intuitif pour l’époque, montrait pour la première fois chez l’homme de façon expérimentale que la récompense n’est pas un facteur motivant dans tous les cas de figures. Depuis les années 70, Deci (1975, 1980) et Ryan (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002) ont proposé différentes formulations et reformulations théoriques qui ont permis de conceptualiser ce résultat et donne lieu à une volumineuse littérature afférente produite aux cours des trois dernières décennies. Deci & Ryan (2002) postulent l’existence de trois besoins psychologiques basiques qui, dans le cadre d’un environnement favorable à leur épanouissement, permettent à l’individu d’atteindre un optimal à la fois en termes d’expérience comportementale, de développement personnel et d’expérience dans des situations spécifiques.

L'erreur Jean-Pierre Astolfi, didacticien et professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, s’interroge longuement sur le statut de l’erreur dans les apprentissages. Premier constat: l’erreur scolaire est plutôt source d’angoisse alors qu’en dehors de l’école (dans le domaine sportif par exemple) elle est davantage source de défi pour les jeunes. Le didacticien identifie ensuite les principaux types d’erreurs scolaires pour lesquelles il propose médiations et remédiations. Une manière de transformer l’erreur en tremplin afin de débloquer les démarches d’apprentissage. Quel est le statut de l’erreur à l’école? Pour Jean-Pierre Astolfi, l“aversion spontanée pour l’erreur, et le rejet didactique qui en résulte souvent, correspond d’abord à une certaine représentation de l’acte d’apprendre, représentation largement partagée par les enseignants, les parents et le sens commun.”

Être enseignant à l’ère du numérique, défis et opportunités - Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) Université de Caen Basse-Normandie Être enseignant à l’ère du numérique, défis et opportunités Eric Sanchez, Institut Français de l’Enseignement (IFE) L’éducation est aujourd’hui soumise à un changement de référentiel. Ce changement porte plus particulièrement sur les rapports qu’un apprenant entretient avec le savoir, sur les temps et les espaces éducatifs et sur l’importance du collectif dans l’apprentissage. Ainsi, les mutations en cours viennent interroger le rôle et la formation des enseignants qui d’une part bénéficient de nouvelles opportunités en terme de développement de pédagogies centré sur l’élève mais, d’autre part, doivent aussi affronter de nouveaux défis. En effet, les enseignants sont concurrencés, en tant que détenteurs du savoir, par un fantastique vivier de ressources largement ouvert et libre qui permet d’accéder à des connaissances sur un nombre incroyable de sujets.

Education aux cultures numériques et aux médias : une mine d’or pédagogique Les 21 et 22 mai 2013, une conférence nationale à l’ENS de Lyon portera son attention sur les « cultures numériques, l’éducation aux médias et à l’information ». D’ores et déjà, on peut découvrir en ligne 55 présentations d’activités et projets qui, à des niveaux divers, dans des matières variées, à travers différents supports, cherchent à développer un usage réfléchi des moyens de communication pour développer des compétences disciplinaires, scolaires, citoyennes. On peut puiser dans cette mine d’or pédagogique bien des idées d’expériences concrètes à mener avec les élèves. Les 55 présentations en ligne

Renouveler le cours magistral… ou les “Confessions d’un enseignant converti” – Posted on 15 Mar 2013 Posted in: Témoignages Organisée par l’ UNIL , l’ Hes·so et la SFDN , le 19 octobre 2012, cette conférence offre l’occasion à Eric Mazur de présenter son travail pédagogique. Quand il a commencé à enseigner, Eric Mazur ne s’est posé ni la question du pourquoi ni celle du comment. Il s’est tout d’abord interrogé sur le quoi : quel contenu allait-il transmettre ? Confessions of a Converted Lecturer – Eric Mazur Quelques citations relevées au fil de la conférence : “Lectures focus on the transfer of information” “I once heard the lecture described as the process whereby the lecture notes of the instructor get transferred to the notebooks of the students without passing through the brains of either.” Eric Mazur évoque l’effet expert décrit par Steven Pinker comme “ the curse of knowledge ” et présente la nouvelle stratégie d’enseignement qu’il a adopté. A la fin de son intervention, il est interrogé sur les points qui posent le plus souvent problème :

Comment J’ai Expliqué l’Art De la Mémoire A Des Collégiens. Comme je vous l’ai annoncé sur facebook la semaine dernière, j’ai eu la chance de pouvoir partager ma passion pour les techniques d’apprentissage avec des collégiens. La professeur de français, qui suit le blog de très près, m’a proposé d’animer un « atelier découverte » autour des techniques de mémorisation pour la classe de 3 ème . Au programme : l’explication des bases des techniques de mémorisation et un peu de pratique. Les 2 principes de base à connaitre absolument. J’ai longtemps réfléchi pour savoir comment présenter l’art de la mémoire à des ados en 1h00. J’ai établi le programme en travaillant à partir d’un mind map en mode créatif pour trouver de bonnes idées. La visualisation est l’art d’utiliser son imagination de façon dirigée . Voyons ça avec un exemple. Bon je pense que vous aurez compris le principe. Le deuxième point très important est l’association . Voici maintenant comment j’ai procédé concrètement avec les élèves… Les jeux de mémoire avec les élèves. Premier test

METACOGNITION a. Flavell (1976, 1977) : Considéré comme le pionnier dans le domaine de la métacognition, Flavell en propose la définition suivante : la métacognition se rapporte à la connaissance qu´on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui touche, par exemple, les propriétés pertinentes pour l´apprentissage d´informations et de données... b. La métacognition est un domaine qui regroupe : les connaissances introspectives et conscientes qu´un individu particulier a de ses propres états et processus cognitifs ; les capacités que cet individu a de déliberement controler et planifier ses propres processus cognitifs en vue de la realisation d´un but ou d´un objectif déterminé. c. A travers ces définitions, deux aspects différents de la métacognition peuvent etre mis en évidence : - la connaissance de ses propres processus et du produit de ses processus, dont celle des proprétes pertinentes pour l´apprentissage d´informations ou de données ;

Entretien d'autoconfrontation Cet article a été rédigé dans le cadre du cours Semactu 2010-2011 1 Introduction Dans l’éventail des méthodologies de recherche en sciences humaines, la démarche d’autoconfrontation est principalement utilisée dans le cadre de la psychologie du travail. 2 Définitions Avant toute chose, il convient de définir les caractéristiques de cette démarche méthodologique, puis d’en distinguer les différents types et les phases successives. le cadre dialogique : dans la perspective des travaux de Bakhtine à la fin des années 70, “le dialogisme constitue le principe directeur et la source [de ce] dispositif méthodologique” (Faïta & Vieira, 2003, p.124). 3 Types d'entretiens d’autoconfrontation Plusieurs types d’entretiens peuvent être distingués (Mollo & Falzon, 2004 ; Clot et al., 2000). l’autoconfrontation simple ou individuelle, qui consiste à confronter un seul participant à sa propre activité. 4 Démarche d’entretien d’autoconfrontation 5 Apports 6 Limites 7 Exemple d’application concrète 8 Conclusion

Les projets pédagogiques ne s’improvisent pas ! | Unisciel Par Catherine REVERDY, Chargée d’étude et de recherche au service Veille et Analyses, Institut français de l’Éducation (ENS de Lyon) Apprendre avec les projets est devenue une pratique répandue dans l’enseignement supérieur. C’est une méthode pédagogique dite active (les apprenants sont en position d’activité) qui est définie plus précisément par deux points essentiels : un problème qui sert de fil directeur aux activités réalisées pendant le projet, et un produit final auquel ces activités aboutissent et qui apporte la solution au problème. L’apprentissage par projet est habituellement classé comme un type de démarche d’investigation (dont un exemple est le programme « La main à la pâte » mis en place en sciences à l’école primaire). Il en existe d’autres types, comme l’apprentissage par la résolution de problèmes ( problem-based learning , d’abord utilisé en médecine), lors duquel les étudiants explorent toutes les solutions possibles d’un problème complexe à résoudre. Bibliographie

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