L'impact du jeu sur la psychologie de mon enfant Trois questions à Mickaël Stora Mickaël Stora est psychologue, psychanalyste, co-fondateur de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH). Les jeux vidéo ont-ils des effets négatifs sur la psychologie de l’enfant ? Il est vrai que de nombreux parents s’inquiètent de l’impact des jeux vidéo sur leurs enfants. Ils ont ainsi peur que se crée une véritable confusion entre réel et virtuel, que le jeu provoque chez l’enfant le besoin de commettre des actes agressifs ou encore que cela ne « tue » l’imaginaire du jeune joueur. À l’adolescence, phase particulièrement importante du développement psychoaffectif de l’enfant, on constate cependant que la parole et le regard des parents restent la première des références. Il est vrai que, par essence, le jeu vidéo est un espace d’émergence des pulsions agressives. Les "pulsions aggressives" doivent être perçues comme un moyen de supporter les tensions accumulées par l'enfant. Quelles capacités sont stimulées ?
Le pour et le contre des jeux vidéo L’ordinateur (logiciels, cédéroms, Internet, tablettes, téléphones intelligents) offre des jeux spécialement conçus pour les enfants. On trouve aussi des consoles de jeux vidéo (Wii, Xbox, PlayStation, Game Boy, DS) qui, très tôt, captivent l’enfant. Ces divers jeux sont-ils à bannir ou faut-il au contraire sensibiliser les enfants à ce monde virtuel? Selon les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire pour la petite enfance, les enfants de 2 à 4 ans ne devraient pas dépasser 1 heure d’activité passive par jour et les 5 ans et plus, pas plus de 2 heures, tout type d’écran confondu. C’est-à-dire que l’on doit considérer ensemble les heures passées à regarder la télévision, à jouer à l’ordinateur, etc. Les enfants de moins de 2 ans ne devraient pas être exposés à la télévision ou à l’ordinateur. Le pour L’ordinateur : En jouant à l’ordinateur, l’enfant apprend à utiliser une souris, à déplacer le curseur sur l’écran, et découvre les rudiments de l’ordinateur. Le contre
Jeux vidéo : 9 bienfaits étonnants sur le corps et la santé JEUX-VIDEO - Votre mère avait tort. Les jeux vidéo ne sont pas mauvais pour vous. En réalité, ils améliorent votre vie. En dépit des idées reçues sur le lien supposé entre violence et jeux vidéo (indice: il n'y en a aucun), de nombreuses études universitaires indiquent que jouer aux jeux vidéo a beaucoup d'avantages psychologiques, et même physiques. Considérés dans leur ensemble, il semblerait qu'en fait, les jeux vidéo font de vous un meilleur être humain. 1. Pour mieux comprendre la façon dont les jeux vidéo affectent le cerveau, des chercheurs allemands ont conduit une étude, publiée cette semaine. Des scans IRM de leurs cerveaux ont montré que le groupe de joueurs avaient vu leurs cellules grises augmenter dans l'hippocampe droit, le cortex préfrontal droit et le cervelet – les zones du cerveau responsables de la navigation spatiale, de la mémoire, de l'organisation et de la motricité des mains. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Les résultats pour le groupe SPARX furent très encourageants. 9.
Petite déconstruction des controverses sur la violence des jeux vidéo Dans Le Monde du 22 décembre 2015 est parue une énième tribune dédiée à l’incitation à la violence par les contenus des œuvres de fiction et en particulier des jeux vidéo de guerre. Soit un exemple de plus des discours de causalité qui tentent de circonscrire l’effroi d’un drame dont l’ampleur le dispute à l’incompréhension par l’accusation des loisirs médiatiques. Lorsqu’il manque toute expertise en la matière, l’opportunisme de ces discours n’a souvent d’égal que leur faiblesse argumentaire, qu’ils soient produits sous le coup de l’émotion ou par de mesquins calculs politiques faisant passer la régulation d’un loisir populaire pour de la lutte antiterroriste (ainsi Nicolas Sarkozy évoquant la « violence inouïe », Le Monde du 2 décembre 2015). Croyance populaire La carrière professionnelle ou l’expérience personnelle et privée ne sont jamais fortuites. Processus de civilisation Milieux populaires, milieux dangereux
Le jeu vidéo, enjeu d'autorité parentale Les jeux vidéo sont souvent source d’incompréhension entre les parents et leurs enfants. Un manque cruel de communication au sein de la cellule familiale N’ayant pu y jouer dans leur jeunesse, de nombreux parents craignent que les jeux vidéo éloignent leur enfant de la vie sociale. Pour cela il est bien évidemment recommandé aux parents de faire l’effort de s’intéresser au jeu vidéo, de regarder comment les plus jeunes y jouent, ce qu’ils y font, quels sont les buts du jeu, leur poser des questions, et même y jouer avec eux. Valoriser les réussites de l’enfant dans le jeu Discuter avec l’enfant sur le jeu vidéo passe aussi par une dédramatisation de celui-ci. Il est important de valoriser les victoires obtenues par l'enfant dans un jeu. Certes, le jeu vidéo peut représenter pour l’enfant un moyen d’échapper à la réalité familiale. Mettre en place des règles claires Face à ces situations, il est tout à fait normal de se demander comment réagir.
Accro au jeu vidéo ? Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population. Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Qui joue ? Les derniers chiffres1 (octobre 2017) montrent que les plus gros joueurs se situent dans les tranches d’âge : 10-14 (95 %), 15-18 (92 %) et 19-24 (91 %). A quel type de jeu jouent les joueurs ? Dans le classement 2017 des 10 premiers jeux vendus en France toutes plateformes confondues1, on trouve : Les jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (Massively multiplayer online role-playing game- MMORPG) dont « World of Warcraft » (WOW) et les arènes de bataille en ligne multijoueur (Multiplayer online battle arena-MOBA) dont « League of legends » (LOL) sont des jeux présentant potentiellement un caractère addictif. Puis-je être « addict » au jeu vidéo ? Les facteurs de risques d’une addiction au jeu vidéo Les caractéristiques de l’addiction au jeu vidéo
Les jeux vidéo: bienfaits et méfaits Activité de loisirs de bon nombre d'individus, les jeux vidéo ne sont pas toujours sans conséquences sur les joueurs. Cyberaddiction et épilepsie en sont les dérives négatives les plus souvent citées. Cependant, on oublie souvent l'apport positif des jeux vidéo dans certains domaines comme la créativité. La cyberaddiction… La cyberaddiction ou cyberdépendance est un phénomène de dépendance au monde virtuel résultant d'une pratique abusive des jeux vidéo. Pour certains, une personne qui joue plus de 26 heures par semaine aux jeux vidéo est dépendante. En Belgique, près de 15% des joueurs seraient dépendants et ils sont de plus en plus nombreux à demander une aide médicale pour soigner cette dépendance. ...à relativiser? Les causes de l'addiction sont multiples et les jeux vidéo eux-mêmes ne constituent pas l'unique facteur. Si ce phénomène prend de l’ampleur, il ne faut toutefois pas le généraliser à tous les joueurs. Les crises d'épilepsie Des bienfaits? Son Précédent Suivant
L'essentiel du jeu vidéo : marché et consommation 2015 En 2014, l'adoption massive et rapide des consoles de génération 8 marquait le retour de la croissance du secteur du jeu vidéo. Portée par tous les acteurs du marché, ce dynamisme se confirme en 2015. 7 millions de consoles de nouvelle génération ont été acquises depuis leur lancement et, au-delà des constructeurs, cet élan profite désormais aux éditeurs et accessoiristes dont les ventes sur les 9 premiers mois de l'année laissent présager le meilleur pour la fin d'année 2015. A une semaine de l'ouverture de la 6ème édition de la Paris Games Week, le S.E.L.L. (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs), présente, au travers de l'Essentiel du Jeu Vidéo #6*, l'état des lieux de l'entrée du marché dans un cycle de renouvellement du parc de consoles en France. L'essentiel du Jeu Vidéo #6 dresse également le profil des joueurs qui ont permis de faire du jeu vidéo, la deuxième industrie de loisir de France. Le cycle de renouvellement est en marche France : terre de jeu vidéo
Étude : les jeux vidéo violents ne forment pas des tueurs Si les jeux vidéo peuvent former de potentiels tueurs sur la route, rien n'affirme que les jeux vidéo violents forment effectivement de futurs tueurs, comme se complaisent à l'affirmer quelques technophobes craintifs. Une dernière étude de l'université de Californie du Sud, dirigée par la sociologue Karen Sternheimer, affirme en effet que la violence de certains jeux vidéo est un facteur mineur dans la violence de certains jeunes adolescents d'aujourd'hui. Selon elle, d'autres facteurs majeurs sont bien plus prédominants. Sternheimer commença son étude après le massacre du lycée Columbine, au cours duquel deux adolescents ont tué 13 personnes à l'arme à feu avant de se donner à la mort. Beaucoup avaient alors accusé les jeux vidéo violents, comme Doom, tandis que d'autres blâmaient un certain style de musique... Ou la culture de la peur et la libre vente d'armes à feu ? Son étude pose donc une question simple : « Les jeux vidéo tuent-ils ?
Les jeux vidéo sont-ils dangereux ? D’autre part, l’adulte sacralise son rapport aux images diffusées par la télévision. Or les jeux vidéo sont une contre-culture de la télévision et des images idéales dont rêvent les parents pour leurs enfants. Voyez les jeux de rôle à la Tolkien avec des personnages très symboliques. Le choix de l’avatar par l’enfant va être très révélateur. Pour l’adulte, c’est troublant. Quels repères donner aux parents en conflit avec leurs enfants sur le sujet ? Les jeux vidéo sont devenus un nouvel enjeu d’autorité. Il est important aussi de prendre le temps de communiquer sur le jeu : de quoi s’agit-il ? Auteur de : Les écrans, ça rend accro... Propos recueillis par Solène Pouillot