Le pour et le contre des jeux vidéo
L’ordinateur (logiciels, cédéroms, Internet, tablettes, téléphones intelligents) offre des jeux spécialement conçus pour les enfants. On trouve aussi des consoles de jeux vidéo (Wii, Xbox, PlayStation, Game Boy, DS) qui, très tôt, captivent l’enfant. Ces divers jeux sont-ils à bannir ou faut-il au contraire sensibiliser les enfants à ce monde virtuel? Selon les Directives canadiennes en matière de comportement sédentaire pour la petite enfance, les enfants de 2 à 4 ans ne devraient pas dépasser 1 heure d’activité passive par jour et les 5 ans et plus, pas plus de 2 heures, tout type d’écran confondu. C’est-à-dire que l’on doit considérer ensemble les heures passées à regarder la télévision, à jouer à l’ordinateur, etc. Les enfants de moins de 2 ans ne devraient pas être exposés à la télévision ou à l’ordinateur. Le pour L’ordinateur : En jouant à l’ordinateur, l’enfant apprend à utiliser une souris, à déplacer le curseur sur l’écran, et découvre les rudiments de l’ordinateur. Le contre
Petite déconstruction des controverses sur la violence des jeux vidéo
Dans Le Monde du 22 décembre 2015 est parue une énième tribune dédiée à l’incitation à la violence par les contenus des œuvres de fiction et en particulier des jeux vidéo de guerre. Soit un exemple de plus des discours de causalité qui tentent de circonscrire l’effroi d’un drame dont l’ampleur le dispute à l’incompréhension par l’accusation des loisirs médiatiques. Lorsqu’il manque toute expertise en la matière, l’opportunisme de ces discours n’a souvent d’égal que leur faiblesse argumentaire, qu’ils soient produits sous le coup de l’émotion ou par de mesquins calculs politiques faisant passer la régulation d’un loisir populaire pour de la lutte antiterroriste (ainsi Nicolas Sarkozy évoquant la « violence inouïe », Le Monde du 2 décembre 2015). Croyance populaire La carrière professionnelle ou l’expérience personnelle et privée ne sont jamais fortuites. Processus de civilisation Milieux populaires, milieux dangereux
Accro au jeu vidéo ?
Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population. Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Qui joue ? Les derniers chiffres1 (octobre 2017) montrent que les plus gros joueurs se situent dans les tranches d’âge : 10-14 (95 %), 15-18 (92 %) et 19-24 (91 %). A quel type de jeu jouent les joueurs ? Dans le classement 2017 des 10 premiers jeux vendus en France toutes plateformes confondues1, on trouve : Les jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (Massively multiplayer online role-playing game- MMORPG) dont « World of Warcraft » (WOW) et les arènes de bataille en ligne multijoueur (Multiplayer online battle arena-MOBA) dont « League of legends » (LOL) sont des jeux présentant potentiellement un caractère addictif. Puis-je être « addict » au jeu vidéo ? Les facteurs de risques d’une addiction au jeu vidéo Les caractéristiques de l’addiction au jeu vidéo
L'essentiel du jeu vidéo : marché et consommation 2015
En 2014, l'adoption massive et rapide des consoles de génération 8 marquait le retour de la croissance du secteur du jeu vidéo. Portée par tous les acteurs du marché, ce dynamisme se confirme en 2015. 7 millions de consoles de nouvelle génération ont été acquises depuis leur lancement et, au-delà des constructeurs, cet élan profite désormais aux éditeurs et accessoiristes dont les ventes sur les 9 premiers mois de l'année laissent présager le meilleur pour la fin d'année 2015. A une semaine de l'ouverture de la 6ème édition de la Paris Games Week, le S.E.L.L. (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs), présente, au travers de l'Essentiel du Jeu Vidéo #6*, l'état des lieux de l'entrée du marché dans un cycle de renouvellement du parc de consoles en France. L'essentiel du Jeu Vidéo #6 dresse également le profil des joueurs qui ont permis de faire du jeu vidéo, la deuxième industrie de loisir de France. Le cycle de renouvellement est en marche France : terre de jeu vidéo
Les jeux vidéo sont-ils dangereux ?
D’autre part, l’adulte sacralise son rapport aux images diffusées par la télévision. Or les jeux vidéo sont une contre-culture de la télévision et des images idéales dont rêvent les parents pour leurs enfants. Voyez les jeux de rôle à la Tolkien avec des personnages très symboliques. Le choix de l’avatar par l’enfant va être très révélateur. Pour l’adulte, c’est troublant. Quels repères donner aux parents en conflit avec leurs enfants sur le sujet ? Les jeux vidéo sont devenus un nouvel enjeu d’autorité. Il est important aussi de prendre le temps de communiquer sur le jeu : de quoi s’agit-il ? Auteur de : Les écrans, ça rend accro... Propos recueillis par Solène Pouillot
Des jeux vidéo pour l'apprentissage?
Facteurs de motivation et de jouabilité issus du game design René St-Pierre (Vitrine Technologie-Éducation) D'abord, qu’entend-on par jeux vidéo éducatifs? Qu’entend-on par jeux vidéo éducatifs? On peut définir les jeux vidéo éducatifs comme toute application informatique intégrant des aspects à la fois ludiques et éducatifs. Qu’est-ce qui nous motive à nous livrer à des jeux vidéo? Pour développer un environnement de jeu permettant l’apprentissage et motivant, il faut respecter un certain nombre de critères qualitatifs. Dans une autre étude conduite en 2001 par la British Educational Communications and Technology Agency (BECTA) concernant l’usage des jeux vidéo en éducation, une série de recommandations ont été soumises : Facteurs de motivation : le concept de flux de Csikszentmihalyi L’impact des jeux vidéo sur l’aspect motivationnel de l’apprentissage est étudié depuis une trentaine d’années. L’apprentissage comme facteur de motivation pour les jeux Immersion et sensorialité Becoming Human
Limiter le temps d'écran, un défi pour bien des parents
5 mai 2014 | Plus de la moitié des parents interdisent l’utilisation d’écrans (télévision, ordinateur, téléphone ou tablette) à table ou dans la chambre, révèle un sondage américain réalisé auprès de 560 parents d’enfants d’âge préscolaire. Toutefois, plusieurs n’en limiteraient pas la durée d’utilisation. En effet, environ 25 % des parents d’enfants de 2 à 5 ans ont mentionné que leurs tout-petits passaient plus de 3 heures par jour devant un écran, révèle ce sondage national sur la santé des enfants mené par des chercheurs de l’Université du Michigan. Avec la popularité croissante des téléphones intelligents et des tablettes, encadrer l’utilisation des écrans prend des allures de défi pour les parents, soulignent les chercheurs. Ils remarquent que limiter les endroits où les enfants peuvent utiliser un écran semble être plus facile à faire que de contrôler le temps d’utilisation. Les recommandations officielles Sources : Eurekalert et National Poll on Children’s Health