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Industrie du médicament : "J'ai vendu mon âme au diable"

Industrie du médicament : "J'ai vendu mon âme au diable"
Dans la famille "Les Repentis de Big Pharma", voici John Virapen, ancien directeur de la firme Eli Lilly en Suède, qui a rédigé dans sa soixante-quatrième année une confession professionnelle peu ordinaire. Par une ironie du destin, son livre est sorti en France jeudi 17 avril, au lendemain de la mort de Jacques Servier. "Depuis des années parfois aux premières heures du jour des silhouettes fantomatiques m’apparaissent en rêve, écrit-il en préambule. Elles se tapent la tête contre les murs ou s’entaillent les bras et la gorge a coups de rasoir. J’ai maintenant compris que j’avais indirectement contribué a la mort de personnes dont les ombres me hantent. Je n’ai évidemment tué personne directement, mais aujourd'hui je ne peux pas ne pas me sentir responsable en partie de ces morts. Le cas du Prozac D’origine indoue et fils de pêcheur illettré de la Guyane britannique, l’auteur de ce mea culpa glaçant est entré dans l’industrie pharmaceutique, en 1968, par la toute petite porte.

Antidépresseurs: une importante étude montre une faible efficacité Le chercheur britannique Irving Kirsch, en collaboration avec des chercheurs américains, a examiné les résultats des recherches publiées mais aussi des recherches non publiées sur l'efficacité des antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS). Plus précisément, il a réalisé une méta-analyse (1) de 47 essais cliniques soumis à la FDA (l'autorité du médicament américaine) pour l'obtention d'autorisations de mise en marché de quatre ISRS couramment utilisés: le Prozac (fluoxetine), l'Effexor (venlafaxine), le Deroxat, Seroxat ou Paxil (paroxetine) et le Serzone (nefazodone). Ils ne disposaient pas d'assez d'informations sur d'autres antidépresseurs de cette catégorie tels que le Zoloft (sertraline) et le Lexapro ou Cipralex (citalopram) pour les inclure dans la recherche. (2) Cela montre que l'état des personnes souffrant de dépression peut s'améliorer sans antidépresseurs, commente le professeur Kirsch. PsychoMédia avec source: Eurekalert

Des gens en bonne santé qui ont été vaccinés contre la grippe continuent de mourir De plus en plus de décès parmi des gens qui étaient en bonne santé sont rapportés partout aux Etats-Unis chez des enfants et des adultes qui ont reçu cette année le vaccin de la grippe. Voici quelques-uns des cas de décès récents signalés dans des médias locaux. Un vendeur populaire de hot-dogs du centre-ville meurt de la grippe par Nicholas Deshais The Spokesman-Review Extraits: Chad Rattray était non seulement Cheddar Chad ou le gars des hot-dogs. Presque tous les gens qui achetaient un hot-dog à Rattray devant la Bank of America dans le centre de Spokane étaient devenus amis avec lui. Rattray est décédé subitement lundi des complications liées à la grippe. Rattray était généralement en bonne santé et a reçu le vaccin de la grippe cette année. Lire l’histoire complète ici. Chad économisait pour aller à l’Université et avait très souvent voyagé au Soudan. Vidéo sur Chad ici. Kiera Driscoll – 5 ans par Aaron Barker et Craig HuberFox5 Las Vegas. Extraits : Lire l’histoire complète ici.

Dépression : écarter l'agomélatine'', 1er janvier 2013 Malgré l'absence d'efficacité démontrée, l'agomélatine (Valdoxan°) est commercialisée depuis 2009 dans le traitement de la dépression. Depuis, elle fait l'objet d'un plan européen de gestion des risques et d'une surveillance renforcée par les agences du médicament. Prescrire a demandé et obtenu des bilans de pharmacovigilance des agences française et européenne du médicament. De nombreuses données n'ont pas été précisées et certains détails des rapports ont été censurés. Cependant, l'ensemble de ces nouvelles données confirme le profil d'effets indésirables de l'agomélatine déjà préoccupant lors des essais cliniques avant commercialisation. Des effets indésirables sont particulièrement graves, notamment des atteintes hépatiques, pancréatiques, des troubles neuropsychiques avec suicides, agressions, convulsions, vertiges, ainsi que des atteintes musculaires parfois graves. ©Prescrire 1er janvier 2013

Des herboristes qui dérangent - Découvrir - Plantes & santé Le 17 février 2016, Jean-Pierre Raveneau, de l’herboristerie de la place de Clichy, a été condamné à un an de prison avec sursis. Sa compagne Nicole Sabardeil, propriétaire de l’herboristerie de la rue Saint-André-des-Arts, a quant à elle été condamnée à 2 000 € d’amende et trois mois de prison avec sursis. Sa société Pharma Concept, copropriétaire de l’herboristerie de la rue Saint-André-des-Arts, devra s’acquitter d’une amende de 50 000 €. Les prévenus devront verser 2 000 € au titre de préjudice moral à l’Ordre des pharmaciens qui s’était constitué partie civile dans le procès. L’objet de la condamnation : l’exercice illégal de la pharmacie en récidive. Jean-Pierre Raveneau avait en effet déjà été condamné en 2011 à un an de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour la même infraction. Bien que docteurs en pharmacie, ces deux praticiens ne sont pas inscrits à l’Ordre des pharmaciens et n’exercent pas au sein d’une officine. Protection du consommateur ou crime de lèse-business ?

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