Accès du FBI aux serveurs de Google, Facebook et Apple: un nouveau scandale orwellien
The FBI is watching you. Ce ne serait pas la première fois que la célèbre fiction de George Orwell collerait à la réalité. Les révélations du Guardian, ce vendredi, lèvent le voile sur une nouvelle facette de l’espionnage d’Etat made in America. D’après le quotidien britannique, le FBI et l’Agence nationale de sécurité américaine ont directement accès aux serveurs centraux de neufs grosses entreprises américaines via un programme : le PRISM. L’administration américaine aurait ainsi la possibilité de saisir “des extraits audio, des vidéos, des photos, des extraits de conversations, des mails, ou encore des mots de passe permettant de traquer les activités de cibles étrangères”, d’après un document secret que s’est procuré cette fois-ci le Washington Post. Grâce au PRISM, la NSA peut donc obtenir “des communications ciblées, sans avoir à les demander aux fournisseurs de services et sans passer par les tribunaux”, explique le Guardian. Google, Facebook et Apple font profil bas
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Ecoute : le Royaume-Uni accusé d'espionnage à grande échelle
Les services britanniques de renseignement ont un accès à des câbles à fibres optiques leur permettant de surveiller à grande échelle les communications mondiales, selon des documents dévoilés par Edward Snowden au Guardian. Selon l’ex-consultant, inculpé pour espionnage aux Etats-Unis pour avoir divulgué des programmes américains de surveillance des communications, ce phénomène n’est «pas juste un problème américain». «Le Royaume-Uni joue un rôle majeur», a déclaré Snowden, cité samedi par le Guardian. «Ils sont pires que les Américains», ajoute-t-il même à propos du Quartier général des communications du gouvernement (GCHQ), service britannique des écoutes. Le GCHQ a quant à lui assuré respecter «scrupuleusement» la loi. «Nous ne faisons pas de commentaires sur les questions touchant au renseignement. Avec ou sans autorisation gouvernementale ? 600 millions de communications téléphoniques chaque jour Les Chinois espionnés
Ce qu’il faut savoir sur le sommet mondial de l’Internet
Ce vendredi se termine une conférence onusienne où 193 Etats devaient s'accorder sur un traité international qui influera la gouvernance de l'Internet, mais la France (entre autres) a refusé de signer. On vous explique tout. Une alliance de pays occidentaux, comprenant entre autres les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada, a rejeté ce jeudi 13 décembre un nouveau traité international sur l'Internet. La France a également refusé de le signer. Depuis le 3 décembre, et jusqu’à ce vendredi, les représentants des gouvernements du monde entier sont réunis à Dubaï pour la «conférence mondiale des télécommunications internationales», abrégée en CMTI 12 (WCIT 2012 en anglais), où ils doivent s’accorder sur un nouveau règlement de la gouvernance de l’Internet. Pour comprendre ce dont il s’agit au juste, suivez le guide: Qui est présent à la conférence? En plus des Etats, l’UIT compte aussi des membres des secteurs public et privé comme des universités ou des entreprises technologiques. 1. 2. 3.
La NSA veut craquer tous les systèmes de chiffrement
La NSA et le GHCQ travaillent pour casser les systèmes de chiffrement Crédit Photo: D.R Selon le New York Times et ProPublica, depuis les années 2000, la NSA cherche des solutions pour contourner et casser les différents systèmes de chiffrement. Le GHCQ anglais serait aussi en pointe sur ce domaine. Selon des articles parus dans le New York Times et publiés par l'agence de presse indépendante ProPublica spécialisée dans les enquêtes d'intérêt public, l'agence de la sécurité nationale américaine (NSA) serait parvenue à casser de nombreux systèmes de chiffrement en ligne. Supercalculateur et backdoor Pour casser les systèmes de chiffrement, l'agence a déployé des supercalculateurs. Le GHCQ anglais de connivence Par ailleurs, l'agence de renseignement britannique, GCHQ (Government Communications Headquarters), qui travaille probablement avec la NSA, aurait essayé de pirater le trafic sécurisé de Google, Yahoo, Facebook et Hotmail de Microsoft.
Marissa Mayer et Mark Zuckerberg réagissent à l'affaire Prism
La dirigeante de Yahoo, Marissa Meyer. Crédit: IDG NS Interrogé sur le programme de surveillance Prism, le fondateur de Facebook a déclaré que le gouvernement américain avait « déconné ». Marissa Mayer, patronne de Yahoo, a indiqué que si elle révélait les détails de cette affaire, ce serait une « trahison ». Les PDG de Yahoo et Facebook ont été sur la sellette hier pour répondre à des questions concernant Prism, le programme de surveillance des données lancé par le gouvernement américain. Assurer la protection des utilisateurs Les deux dirigeants ont mis l'accent sur leurs efforts pour une plus grande transparence, et tous deux ont déclaré que leur objectif était de protéger leurs utilisateurs.
Google uProxy, l'extension pour contourner la censure
A l’occasion du sommet Google Ideas organisé à New York par la firme de Mountain View depuis le 20 octobre, Google a dévoilé plusieurs solutions visant à répondre aux « conflits dans un monde connecté ». L’une d’elles, uProxy, permet d’échapper à la censure. uProxy est une extension disponible sur Chrome et Firefox qui permet à son utilisateur d’utiliser un proxy afin d’échapper aux soucis de blocage des adresses IP et aux pare-feux qui peuvent exister dans certains pays afin d’empêcher l’accès à certains sites. C’est notamment le cas en Chine avec le fameux « Great Firewall of China », qui empêche les internautes chinois d’accéder à certains articles, ou comme ce fut le cas en Tunisie avant le Printemps arabe. Voir les meilleures extensions pour Chrome et Firefox L’extension, développée par l’Université de Washington et l’entreprise Brave New Software, est pour l’instant en bêta privée avant d’être disponible pour tous les internautes désireux de l’utiliser.
Nils Torvalds affirme que la NSA aurait demandé de mettre un backdoor sur Linux
On parle beaucoup de la NSA en ce moment. Au parlement Européen aussi, on évoque la question. Lors d’une séance au parlement la semaine dernière, Nils Torvalds a indiqué que la NSA avait peut-être demandé un accès dérobé à Linux. Tout part d’une discussion, sur la présence ou non d’un backdoor sur les logiciels Microsoft, lancée par Christian Engström, membre du parti pirate suédois. Nils Torvalds fait référence à une conférence donnée par Linus en septembre dernier.