Pour sauver des légumes de la poubelle et cuisiner en fête : lancez une « disco soupe » ! Transformer des fruits et légumes invendus en un repas festif : voilà ce à quoi s’amusent des dizaine de disco soupes. Lancé en 2012, ce mouvement entend lutter contre le gaspillage alimentaire, sans culpabilité ni sanction mais dans une ambiance joyeuse ! Cette année, 25 000 kilos de fruits et légumes ont déjà été sauvés de la poubelle, et 30 000 repas ont été servis ! Reportage à Bordeaux, lors de la disco soupe d’Alternatiba Gironde. L’invitation peut paraître curieuse : « Venez déguster des fruits et légumes qui allaient finir à la benne », apostrophe une affiche. Mais d’où viennent donc ces fruits et légumes ? Open source contre greenwashing Une fois la disco soupe prête à servir, l’heure est à la dégustation joyeuse. « Et en plus, c’est super bon ! « C’est un moment d’échange non-marchand, mais ce n’est pas non plus gratuit », explique Sarah. « Nous proposons un prix libre pour qu’il n’y ait pas de discrimination sociale, mais l’on vit entièrement des dons ».
Approvisionner les cantines scolaires en bio sur Newmanity Pourquoi s’approvisionner en produits bios ? Soucieux de la santé de leurs enfants, 75% des parents souhaiteraient que des produits bios soient proposés dans les cantines scolaires, selon le baromètre CSA/Agence Bio 2012. Du fait de leur mode d’alimentation et de leur sensibilité spécifique aux polluants chimiques, les enfants sont particulièrement exposés aux dangers des pesticides. Les résidus toxiques des pesticides perturbent leur système hormonal, et peuvent provoquer des maladies graves (cancers, problèmes neurologiques...). Il a été prouvé qu’une agriculture bio est meilleure pour la santé, selon "L’évaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l'agriculture biologique", AFSSA en Juillet 2003. Peut-on passer au tout bio ? De plus en plus de communes s’engagent sur un programme d’approvisionnement proche des 100 % bio. Est-ce plus cher ? Mettre en place une alimentation estampillée bio (AB) coûte selon les cas de 0 € à 0,23€ supplémentaires par repas.
Pesticides : les 10 fruits et légumes les plus contaminés ALIMENTATION - L'utilisation des pesticides tels qu'on les connaît (insecticides, fongicides et herbicides) a commencé dans les années 70. Quarante ans plus tard, cette pratique est devenue règle d'or et de nombreux résidus de pesticides se trouvent dans nos aliments. Rappelons que selon de récentes études, ils peuvent être la cause de cancers et présenter des menaces pour la fertilité masculine et le développement du foetus. Chaque année, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) analyse quelque 70000 aliments pour connaître leur teneur en résidus de pesticides. - Les résidus de 338 pesticides différents dans les légumes - 319 dans les fruits - 93 dans les céréales - 34 dans les produits animaux Cependant, tous les fruits et légumes ne sont pas logés à la même enseigne. "L'essentiel des pesticides, et particulièrement des insecticides, sont utilisés à l'extérieur. "La peau des fruits est la zone où se concentrent le plus d'antioxidants et de vitamines. Close Shutterstock
Pesticides. Fruits et légumes les plus et moins pollués Rédigé par Consoglobe, le 16 sept 2015, à 16 h 32 min Manger des fruits et légumes non pollués par des pesticides devient difficile. On les appelle « les 12 salopards », en référence aux Douze Salopards, ce film évoquant un commando anti-nazis. Chaque année, un think-tank des Etats-Unis répertorie les fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides. Voici donc le pense-bête de l’année 2015. Qu’il s’agisse de l’Inserm, de l’EWG, ou de l’association Pesticide Action Network PanEurope – fondée sur les données de l’Autorité européenne de sécurité sanitaire -, les études vont toutes dans le même sens : on trouve des pesticides partout ! article mis à jour en septembre 2015 Des pesticides dans nos assiettes De nombreux polluants se retrouvent dans notre alimentation : outre les pesticides dont il est ici question, le PCB, le chlordecone, le mercure, l’aluminium, les mycotoxines, de l’acrylamide, du cadmium, bref… peuvent se trouver dans certains aliments. Des études concordantes
Ambition bio 2017 : Les chiffres en images Agriculture biologique, où en est-on ? Retrouvez les grands chiffres de la production et de la consommation. La barre du million d’hectares cultivés en bio franchie en 2012 ! Fin 2012, les surfaces cultivées en France selon le mode de production biologique couvrent 1 032 935 ha, ce qui correspond à 3,7 % de la SAU française. Les surfaces en conversion sont désormais de l’ordre de 180 000 ha, soit 17 % de la surface bio totale. Plus de 25 000 producteurs bio en 2013 ! En nombre de producteurs, on distingue une période d’essor de l’AB en France vers la fin des années 1990, suivie d’une stabilisation d’environ cinq ans. Évolution depuis 1995 du nombre de producteurs et autres opérateurs bio et des surfaces en mode de production biologique. Cliquez pour agrandir L’agriculture biologique dans les régions La part de l’agriculture bio dans l’ensemble du territoire agricole varie fortement d’une région à l’autre (de 13 % en PACA à 0,7 % en Picardie en 2012). La bio, un marché de 4 milliards d’euros
Des cantines scolaires avec des repas 100% bio et locaux, c'est possible Une ville ouvrière révolutionne la restauration scolaire. Saint-Etienne, 170 000 habitants, est en passe d’assurer une alimentation 100 % issue de l’agriculture biologique pour les cantines des écoles maternelles et primaires. Soit près de 3 000 repas servis quotidiennement. « Un objectif valable à compter du 1er janvier 2014 », souligne Fabrice Poinas, chef de service de la restauration scolaire de la ville. « En 2013, 80 % de nos repas étaient bio et composés à 41 % de produits locaux », se réjouit Fabrice Poinas. La progression à l’échelle nationale demeure néanmoins très lente. Des plateformes collectives pour répondre à la demande des collectivités Parmi les idées préconçues : les filières bio seraient incapables de répondre à la demande. « C’était vrai il y a dix ans, mais ça l’est de moins en moins. La ville de Saint-Étienne s’approvisionne auprès de la coopérative Bio A Pro. Progressivité et régularité pour structurer les filières Innover pour ne pas augmenter le budget
Comment les cubains ont converti leur île au bio Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Nécessité, possibilité et volonté ont été les clés de cette success story ! 1989. Chute du Mur de Berlin. Deux ans plus tard, effondrement du bloc soviétique. « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Marc Twain) Nécessité fait loi. Le boom de l’agriculture urbaine Dans la foulée, le gouvernement entame une transition forcée. « C’est une véritable révolution verte, confirme Nils Aguilar. Phénomène sans précédent, l’agriculture urbaine s’est développée comme nulle part ailleurs dans le monde. Révolution verte à la cubaine En 1994, les fermes d’Etat productivistes sont progressivement transformées en coopératives pour fournir en aliments les hôpitaux, écoles, jardins d’enfants. Par Frédérique Basset Texte extrait du dossier “Plus forts ensemble” de Kaizen 11.
Les deux visages de l'agriculture bio | Lutopik Introduction de notre dernier dossier consacré à l'agriculture biologique paru dans le numéro d'automne (sommaire en fin d'article). Depuis quelques années, l’agriculture biologique a quitté les cercles militants pour investir les rayons des grandes surfaces. Pour approvisionner ce marché de masse, les méthodes deviennent intensives et industrielles. En quelques années, le bio est sorti de la marginalité pour se faire une place sur le juteux marché agro-alimentaire. Les nouveaux adeptes du bio, souvent occasionnels, n'ont pas forcément les mêmes motivations que les pionniers. Aujourd’hui, près d’un Français sur deux achète au moins un produit bio par mois. À force de course au profit et au productivisme, certains craignent le rapprochement de l'agriculture biologique avec une forme d’agriculture raisonnée, qui serait seulement un peu plus respectueuse de l’environnement mais loin des valeurs originelles de la bio. Le bio en France Source: Agence Bio Nourrir le monde en bio
Bouteille d'eau : Ce que vous devez vérifier avant d'acheter Lorsque les consommateurs achètent de l’eau en bouteille, il sont désormais priés de bien vouloir vérifier le fond de la bouteille, afin de protéger leur santé. Les bouteilles en plastique avec des lettres comme HDP, HDPE, PP et certaines autres, ne dégagent pas de matières toxiques dans l’eau, et les autres lettres peuvent représenter les produits chimiques dans l’eau que vous buvez. Chaque marque doit étiqueter le contenu de la bouteille, et nous vous offrons un peu d’aide pour reconnaître les bouteilles d’eau toxiques. PET ou PETE: on l’utilise pour les bouteilles jetables. Ces bouteilles peuvent libérer des métaux lourds et des substances chimiques qui affectent l’équilibre hormonal.
L’eau en bouteille est-elle dangereuse ? Selon la nutritionniste Hélène Baribeau pour rester en bonne santé il faut boire entre 1,5 et 2L d’eau par jour. Il reste à savoir quelle est l’eau à privilégier, celle du robinet ou celle des bouteilles d’eau ? « En consommant en moyenne plus de 142 litres d’eau minérale naturelle en 2006, les Français sont après les Italiens et juste derrière les Espagnols, parmi les premiers consommateurs d’eau minérale naturelle en Europe et dans le monde. » d’après la Chambre Syndicale des Eaux Minérales. En 2006, la marque Cristaline a lancé le slogan « Qui prétend que l’eau du robinet a toujours bon goût ne doit pas en boire souvent ! » ou « Je ne bois pas l’eau que j’utilise » (voir publicité ci-dessous) qui ont provoqué une réelle polémique. Nous allons voir ici les principales limites de la consommation d’eau en bouteille qui sont le coût, l’impact environnemental et pour finir, nous nous poserons la question de savoir si l’eau en bouteille est réellement meilleure pour la santé. Le coût [1].
Monsanto : les produits à boycotter + Liste des Marques à Connaître De très nombreux articles de consommation courante sont élaborés à partir de cultures OGM mises au points par Monsanto, géant américain de la biochimie. Bio à la Une fait la liste de quelques unes des marques à éviter afin de ne pas mettre n’importe quoi dans son assiette. Monsanto, titan de la biotechnologie, est tristement célèbre pour les scandales sanitaires à répétition dans lesquels il est mis en cause. On le sait moins, mais les marques qui contiennent des produits Monsanto envahissent nos rayons. Pour mieux savoir ce que l’on met dans son assiette et dans celle de ses enfants, il est bon de connaître les multinationales, propriétaires de nombreuses marques, qui ont recours à des composants Monsanto. Parmi celles-ci, les sociétés Kraft Philipp Moris, Unilever, General Mills, Coca-Cola, Pepsico ou encore Procter & Gamble. Boissons Produits sucrés Produits salés Hygiène et entretien Que faire contre Monsanto? Un projet internet pour contrer Monsanto