L'incroyable productivité des cMOOCs Si vous vous intéressez à l'actualité des MOOCs et lisez les articles réguièrement publiés sur Thot Cursus sur ce sujet, vous devez maintenant savoir qu'on distingue habituellement deux catégories de MOOCs : - Les xMOOCs, qui sont des cours académiques massivement distribués; les contenus sont préparés par l'institution distribuant le cours, et les apprenants doivent assimiler ces contenus. Des tests réguliers et un examen final (qui peut prendre diverses formes) permettent de vérifier le niveau de rétention et de compréhension des contenus, et d'attribuer un certificat de réussite à ceux qui ont obtenu le niveau minimal exigé. - Les cMOOCs, qui sont des espaces de co-construction des savoirs et savoir-faire par les apprenants eux-mêmes. Le MOOC ITyPA s'affichait comme un MOOC connectiviste, directement inspiré des cMOOCs réalisés par S. Sur la plateforme Coursera, on trouve une majorité de MOOCs académiques (xMOOCs), mais aussi quelques MOOCs connectivistes (cMOOCs). Eh bien non ! ITyPA
Derrière le MOOC à la française : Google Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Julien Dupont-Calbo La nouvelle ne fera pas rire tout le monde. La plateforme de cours en ligne grand public récemment lancée par le gouvernement français s'appuie sur la technologie d'edX, l'attelage des prestigieuses universités américaines Harvard et du Massachusetts Institute of Technology... soutenu allégrement par Google. "C'est la première fois qu'un ministre de l'éducation s'engage pour l'enseignement en ligne (...). Le MOOC (pour "massive open online course") à la française se construit donc sur des fondations américaines. Lire : "L'université française passe de l'amphi aux cours en ligne" Pour l'instant, la plateforme repose sur la technologie openedX, portée par Google. L'énoncé des acteurs de FUN n'a pas manqué de faire réagir vivement le Landerneau numérique français. "Ils voulaient aller vite, ils ont choisi l'efficacité... Au ministère, on explique que les choses ne sont pas aussi avancées. Selon M.
Entre xMOOC et cMOOC ... redonner du sens à la présence ? Lors d’un webinaire organisé pour les « Dix ans de T@d », j’ai abordé la question de la rencontre entre les xMOOC (des MOOC plutôt transmissif) et les cMOOC (d’approche résolument connectiviste) avec le concept de Classes inversées (Flipped Classrooms). J’avais décrit il y a quelque temps les aspects pédagogiques de cette nouvelle vague en introduisant certaines questions relatives à « mais que vont devenir les campus ? » sur un ton un tout petit peu provocant du style « De qui se mooc-t-on ? » Dans ce billet, je souhaite avancer quelque peu dans cette réflexion dans le sens d’une hybridation (souhaitable selon moi) entre la présence (ce qui se fait ou devra se faire sur le Campus du XXIème siècle) et la distance (l’externalisation des savoirs, les compétences exercées dans les communautés d’apprentissage ou de pratiques en ligne). Ma première réflexion sera de partir de l’hybridation, selon moi, le chemin de l’innovation. Allez on y va. 1. 2. 3.
Des nouvelles de la planète MOOC : vers la création d'une communauté Semaine du 14 octobre La dernière semaine sur le MOOC gestion de projet de Rémi Bachelet m'amène à l'heure du bilan. Durant quatre semaines, j'ai pu découvrir à la fois un nouvel environnement d'apprentissage en ligne, un sujet (la gestion de projet), des contenus et des compétences. J'ai également expérimenté l'utilisation des réseaux sociaux au service de la communication entre participants, utilisation multidirectionnelle, au regard des nombreux outils proposés. En appréhendant l'ensemble des services proposés dès mon inscription en septembre, je suis impressionnée de constater que je dispose de cinq outils en ligne pour communiquer et glaner de l'information : en parallèle du forum de la plate-forme de cours se côtoient un fil Twitter et deux groupes : Google+ et Facebook.Je m'inscris également – sous validation de l'équipe encadrante – au groupe LinkedIn, qui me permettra de bénéficier des échanges centrés sur les questions didactiques.
Apprendre par soi-même, mais pas tout seul et pas pour rien Après avoir compilé le Répertoire des cours ouverts et Moocs (Open Courseware) et celui des ressources éducatives libres (OER), j’ai été impressionné par l’expansion qu’a pris le mouvement de l’éducation ouverte depuis deux ans. Ce ne sont plus quelques centaines de cours en anglais mais bien des dizaines de milliers en plusieurs langues, du polonais au mandarin en passant par l’espagnol, le français ou le portugais et autres langues. À ces cours s’ajoutent des réseaux d’entraide et de diffusion bien organisés. Mais en regardant les chiffres de fréquentation de la plupart de ces sites, on constate qu’ils n’ont rien de mirobolant. Pas tout seul Un individu isolé et ignorant (par définition, il vient pour apprendre) ne peut pas réaliser efficacement ces activités ni même arriver à les obtenir. Pas pour rien Pourquoi un professeur enseigne t’il ce sujet pointu ? Aussi je vous invite à aller visiter ces deux répertoires et constater par vous-même l’ampleur du mouvement en éducation.
Mooc courses vs Serious Games la bataille semble perdue d’avance ! | Educatank Je suis le secteur des technologies éducatives depuis 2004 avec attention . En 2004 nous avions envisagé des évolutions d'usages et de technologies permettant de faire évoluer les pratiques en classe. Persuadés qu’apprendre par le jeu pourrait représenter un pilier de ces nouvelles tendances à vouloir utiliser les technologies numériques pour apprendre, nous avons suivit le phénomène des Serious Games En 2005, le phénomène « Serious Games » est venu remplacer les vieillissants logiciels Ludo-éducatifs et devaient devenir la panacée en terme de technologie « immersive » d’apprentissage. Certes les Serious Games ont certaines qualités pour faciliter l’apprentissage en autonomie et améliorent quelque peu les environnements « ternes » des plateformes de elearning. Les questions que cela pose et les arguments qui peuvent donner à croire que la bataille est perdue pour les Serious Games : Les MOOC attirent t’ils parce que : ils apparaissent plus simples de mise en oeuvre ? Lu : 565 fois
Communautés d'apprentissage, e-learning et MOOCs Sur son blog Pédagogie universitaire - Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur, Amaury Daele propose un billet consacré aux communautés de pratique et d'apprentissage, qui contient principalement un diaporama intitulé "Développer des communautés d'apprentissage pour soutenir le e-learning". Ce diaporama est une ressource de formation; on y trouvera donc des adresses directes aux étudiants de M. Daele, qui ne nous intéressent pas nécessairement ici. Précisions toutefois que ces étudiants sont en réalité des enseignants et des formateurs qui se trouvent donc à la fois dans la posture de l'enseignant et dans celle de l'apprenant. Mais le diaporama comprend également de nombreux éléments utiles à tous ceux qui souhaitent mettre en place ou faciliter la mise en place de communautés de pratique ou d'apprentissage en soutien à un cours distribué à distance ou même en blended learning. Communauté de pratique ou d'apprentissage ? - La communauté est animée. Références : Daele, Amaury.
L'avenir numérique de l'Université Le numérique constitue une nouvelle épistémè : c’est la nature même des savoirs sous toutes leurs formes qui s’en trouve affectée. Cette technologie fait à notre époque ce que l’écriture fit à l’Antiquité (et dont on peut dire qu’elle fit l’Antiquité en la défaisant). C’est ce que soulignait déjà L’informatisation de la société il y a trente cinq ans : « Lorsque les Sumériens inscrivaient les premiers hiéroglyphes sur des tablettes de cire, ils vivaient, sans probablement la percevoir, une mutation décisive de l'humanité : l'apparition de l'écriture. Quant aux enseignements universitaires en ligne, ils deviennent à Harvard des small private online courses, ce qui fait dire à Robert Lue que « nous sommes déjà dans l’ère post-moocs ». Qu’on les pense à partir des massive open online courses, des small private online courses, ou de bien d’autres modèles possibles, ou déjà existants, les enseignements numériques sont certes un enjeu majeur.
Les MOOCs sont-ils condamnés ? À la mi-novembre 2013, Sebastian Thrun, ancien salarié de Google, ancien enseignant à Stanford, co-fondateur de Udacity, pionnier des xMOOCs avec le fameux cours consacré à l'intelligence artificielle qui avait rassemblé plus de 160 000 étudiants, a déclaré qu'il jetait l'éponge et arrêtait les MOOCs universitaires. Dans la déclaration motivant sa décision, Thrun disait avoir un problème "moral" : les MOOCs ne remplissent pas leur office, ils ne fournissent pas un enseignement de qualité. Conséquemment, une toute petite fraction seulement des milliers d'inscrits parvient jusqu'au terme du cours, et dans ce petit groupe on trouve ceux qui sont déjà les mieux dotés en termes d'autonomie et de pré-requis. Bref, le MOOC ne va pas permettre au monde entier d'accéder à l'enseignement supérieur. Les déboires de Udacity ne semblent pourtant pas avoir d'impact sur le développement des autres grandes plateformes de MOOCs américaines. MOOCs, lendemain de fête Des MOOCs pour révéler les talents