background preloader

MOOCs et enseignement supérieur pour tous : la belle illusion

MOOCs et enseignement supérieur pour tous : la belle illusion
Les dirigeants des principales plateformes américaines de MOOC affirment volontiers que grâce à eux, l'accès aux études supérieures va être considérablement facilité partout dans le monde. Il suffit d'une connexion à Internet et hop, tous étudiants, tout au long de la vie. Mais cette vision idyllique, parfaitement en phase avec la mythologie développée aux Etats-Unis faisant de ce pays un sauveur pour l'humanité, ne recouvre pas vraiment la réalité. C'est ce que soulignent avec insistance quelques responsables éducatifs qui connaissent bien les pays en voie de développement et l'Afrique en particulier. Un accès pas si facile qu'il y paraît Sur le portail d'eLearning Africa, on lira avec intérêt l'article écrit par Alicia Mitchell, intitulé "MOOCs : les inégalités sous-jacentes". - La faiblesse des infrastructures : la connexion rapide et permanente n'est pas toujours au rendez-vous en Afrique, ni d'ailleurs sur l'ensemble du territoire des pays développés. Références : Mitchell, Alicia.

L'incroyable productivité des cMOOCs Si vous vous intéressez à l'actualité des MOOCs et lisez les articles réguièrement publiés sur Thot Cursus sur ce sujet, vous devez maintenant savoir qu'on distingue habituellement deux catégories de MOOCs : - Les xMOOCs, qui sont des cours académiques massivement distribués; les contenus sont préparés par l'institution distribuant le cours, et les apprenants doivent assimiler ces contenus. Des tests réguliers et un examen final (qui peut prendre diverses formes) permettent de vérifier le niveau de rétention et de compréhension des contenus, et d'attribuer un certificat de réussite à ceux qui ont obtenu le niveau minimal exigé. - Les cMOOCs, qui sont des espaces de co-construction des savoirs et savoir-faire par les apprenants eux-mêmes. Le MOOC ITyPA s'affichait comme un MOOC connectiviste, directement inspiré des cMOOCs réalisés par S. Sur la plateforme Coursera, on trouve une majorité de MOOCs académiques (xMOOCs), mais aussi quelques MOOCs connectivistes (cMOOCs). Eh bien non ! ITyPA

Communautés d'apprentissage, e-learning et MOOCs Sur son blog Pédagogie universitaire - Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur, Amaury Daele propose un billet consacré aux communautés de pratique et d'apprentissage, qui contient principalement un diaporama intitulé "Développer des communautés d'apprentissage pour soutenir le e-learning". Ce diaporama est une ressource de formation; on y trouvera donc des adresses directes aux étudiants de M. Daele, qui ne nous intéressent pas nécessairement ici. Précisions toutefois que ces étudiants sont en réalité des enseignants et des formateurs qui se trouvent donc à la fois dans la posture de l'enseignant et dans celle de l'apprenant. Mais le diaporama comprend également de nombreux éléments utiles à tous ceux qui souhaitent mettre en place ou faciliter la mise en place de communautés de pratique ou d'apprentissage en soutien à un cours distribué à distance ou même en blended learning. Communauté de pratique ou d'apprentissage ? - La communauté est animée. Références : Daele, Amaury.

Geneviève Fioraso (ministre de l'Enseignement supérieur) : "Nous lançons la première plateforme francophone de MOOC" La ministre de l'Enseignement supérieur détaille son projet "France Université Numérique" et présente la plateforme nationale de MOOC qui sera lancée fin octobre. Quel regard portez-vous sur la réussite des MOOC outre-Atlantique ? France Université Numérique (FUN) est-il à un MOOC à la française ? L'offre numérique aux Etats-Unis est importante et diversifiée : 80 % des établissements américains mettent des cours en ligne, alors que seulement 3 % des universités françaises proposent une offre de formation numérique. L'agenda numérique que j'ai présenté prévoit 18 actions pour développer le numérique dans l'enseignement supérieur et la recherche. Quel sera le fonctionnement de France Université Numérique ? Une première plateforme mutualisée sera disponible 7 jours sur 7, ouverte 24 heures sur 24. Mais France Université Numérique ne s'adresse pas seulement aux étudiants. L'objectif n'est bien entendu pas de supprimer tous les cours magistraux ou de réduire le nombre d'enseignants.

Derrière le MOOC à la française : Google Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Julien Dupont-Calbo La nouvelle ne fera pas rire tout le monde. La plateforme de cours en ligne grand public récemment lancée par le gouvernement français s'appuie sur la technologie d'edX, l'attelage des prestigieuses universités américaines Harvard et du Massachusetts Institute of Technology... soutenu allégrement par Google. "C'est la première fois qu'un ministre de l'éducation s'engage pour l'enseignement en ligne (...). Le MOOC (pour "massive open online course") à la française se construit donc sur des fondations américaines. Lire : "L'université française passe de l'amphi aux cours en ligne" Pour l'instant, la plateforme repose sur la technologie openedX, portée par Google. L'énoncé des acteurs de FUN n'a pas manqué de faire réagir vivement le Landerneau numérique français. "Ils voulaient aller vite, ils ont choisi l'efficacité... Au ministère, on explique que les choses ne sont pas aussi avancées. Selon M.

Entre xMOOC et cMOOC ... redonner du sens à la présence ? Lors d’un webinaire organisé pour les « Dix ans de T@d », j’ai abordé la question de la rencontre entre les xMOOC (des MOOC plutôt transmissif) et les cMOOC (d’approche résolument connectiviste) avec le concept de Classes inversées (Flipped Classrooms). J’avais décrit il y a quelque temps les aspects pédagogiques de cette nouvelle vague en introduisant certaines questions relatives à « mais que vont devenir les campus ? » sur un ton un tout petit peu provocant du style « De qui se mooc-t-on ? » Dans ce billet, je souhaite avancer quelque peu dans cette réflexion dans le sens d’une hybridation (souhaitable selon moi) entre la présence (ce qui se fait ou devra se faire sur le Campus du XXIème siècle) et la distance (l’externalisation des savoirs, les compétences exercées dans les communautés d’apprentissage ou de pratiques en ligne). Ma première réflexion sera de partir de l’hybridation, selon moi, le chemin de l’innovation. Allez on y va. 1. 2. 3.

La révolution mondiale de l'Open education Recommander cette page à un(e) ami(e) Voici quatre étudiants pris au hasard : On Chi Tang libraire à Kuala Lumpur, Dimitri Popoulas fonctionnaire à Athenes, Shagun Gupta femme au foyer à New Delhi et Michelle étudiante à Sheffield. Des hommes et femmes ordinaires, citoyens du monde, que rien ne devait à priori réunir. Imaginez 65 000 personnes ayant accès simultanément à un enseignement universitaire leader sur un sujet aussi innovant que la Gamification ! Comment je suis tombée dans la marmite de l'Open education Ma rencontre avec le mouvement date de 2008. Et si on commençait par le début ? Open Education, OER, REL, Opencourseware, OCW... vous avez certainement vu fleurir ces acronymes mais à quelle réalité réfèrent-ils, d'où vient cette initiative et, plus géneralement, quel en est le sens ? Définition L’Open Education est un mouvement dont l'objectif général est de promouvoir la publication en ligne de matériels éducatifs libres pour en donner l’accès à tous. Origines Quelques chiffres

Mooc : la standardisation ou l’innovation Le développement des cours en ligne massifs et ouverts (Mooc pour massive online open courses) attise autant l’enthousiasme que le rejet. Pourtant, comme nous l’avons déjà signalé, ils n’ont rien de magique et paraissent bien souvent plus une réponse économique qu’éducative. En accentuant la concurrence entre universités et entre les étudiants eux-mêmes… les Mooc semblent répondre à un problème pédagogique par une solution économique très spécifique. Or, l’enjeu éducatif n’est pas là. C’est ce que nous explique dans cette tribune Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po, coordinateur scientifique du MediaLab et directeur exécutif du projet d’innovation pédagogique Forccast. Le projet des Mooc consiste à standardiser l’apprentissage. La course à la plate-forme Image : Day of the Mooc par Michael Branson. La frénésie est donc à son comble. L’innovation pédagogique en question En réalité, il leur est aisé de montrer que tout a changé. La standardisation des cours

Des nouvelles de la planète MOOC : vers la création d'une communauté Semaine du 14 octobre La dernière semaine sur le MOOC gestion de projet de Rémi Bachelet m'amène à l'heure du bilan. Durant quatre semaines, j'ai pu découvrir à la fois un nouvel environnement d'apprentissage en ligne, un sujet (la gestion de projet), des contenus et des compétences. J'ai également expérimenté l'utilisation des réseaux sociaux au service de la communication entre participants, utilisation multidirectionnelle, au regard des nombreux outils proposés. En appréhendant l'ensemble des services proposés dès mon inscription en septembre, je suis impressionnée de constater que je dispose de cinq outils en ligne pour communiquer et glaner de l'information : en parallèle du forum de la plate-forme de cours se côtoient un fil Twitter et deux groupes : Google+ et Facebook.Je m'inscris également – sous validation de l'équipe encadrante – au groupe LinkedIn, qui me permettra de bénéficier des échanges centrés sur les questions didactiques.

Apprendre par soi-même, mais pas tout seul et pas pour rien Après avoir compilé le Répertoire des cours ouverts et Moocs (Open Courseware) et celui des ressources éducatives libres (OER), j’ai été impressionné par l’expansion qu’a pris le mouvement de l’éducation ouverte depuis deux ans. Ce ne sont plus quelques centaines de cours en anglais mais bien des dizaines de milliers en plusieurs langues, du polonais au mandarin en passant par l’espagnol, le français ou le portugais et autres langues. À ces cours s’ajoutent des réseaux d’entraide et de diffusion bien organisés. Mais en regardant les chiffres de fréquentation de la plupart de ces sites, on constate qu’ils n’ont rien de mirobolant. Pas tout seul Un individu isolé et ignorant (par définition, il vient pour apprendre) ne peut pas réaliser efficacement ces activités ni même arriver à les obtenir. Pas pour rien Pourquoi un professeur enseigne t’il ce sujet pointu ? Aussi je vous invite à aller visiter ces deux répertoires et constater par vous-même l’ampleur du mouvement en éducation.

Related: