Autour de Chaplin : sitographie collaborative
Les films préférés des réalisateurs - Liste de 34 films par obben
Tous les dix ans, le British Film Institute via son magazine Sight & Sound interroge diverses personnalités du cinéma et demande à de nombreux réalisateurs de composer le top 10 de leurs films préférés, prenant la forme d'un sondage afin d'élire les "meilleurs films de tous les temps". En 2012, 358 réalisateurs ont été sondés, donnant ce classement général : Voici quelques uns de ces cinéastes (vous m'excuserez si cette liste n'est pas exhaustive), rangés ici par ordre alphabétique et représentés par la première oeuvre qui apparaît lorsque l'on tape dans la barre de recherche (j'ai pas trouvé d'autres moyens plus clairs). Un lien redirige vers l'intégralité du top. Quelques uns sont classés, la plupart non. Plusieurs sont commentés, donnant un meilleur éclairage sur la sélection. Voir aussi : Le film préféré de quelques grands noms d'Hollywood :
Le futur antérieur de Terry Gilliam
M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Samuel Blumenfeld Terry Gilliam n'est pas en phase avec son époque. Cela ne l'empêche pas de la mettre en scène et même d'anticiper le monde dans lequel lui ou ses enfants évolueront. C'était le cas dans les années 1980 avec Brazil (1985) ; dans les années 1990 avec L'Armée des douze singes (1995). Pourtant, le futur ne génère pas plus d'angoisses que cela à l'ancien membre des Monty Python. Il y a vingt ans, quand il se heurtait avec un producteur – ce fut le cas sur Brazil et sur Le Baron de Münchausen, qui donnèrent lieu à de nombreux bras de fer avec ses commanditaires –, il avait néanmoins un individu en face de lui. Ce qui pose un problème au cinéaste n'est pas le lendemain mais le présent. Terry Gilliam continue de payer sa place pour aller voir certains de ces films, histoire de s'efforcer à saisir ce qui se passe, même s'il finit invariablement par conclure qu'il ne comprend rien.
Des bijoux du cinéma, gratuits et légaux, ça vous dit?
Temps de lecture: 6 min Toi aussi, tu pleures la fermeture de Megaupload. Pas parce que tu es un ardent défenseur du direct download, mais parce que des pépites y étaient hébergées, du cinéma bis aux éditions rares de vinyles de toutes les nationalités patiemment uploadées par des armées de cinéphiles/mélomanes volontaires et désintéressés. Mais nos larmes ne nous ramèneront pas tout ça, inutile donc d’en faire trop. Tournons-nous vers ce qu’il reste, et qui ne nous quittera pas: tous les films en accès gratuit et légal sur Internet, trop souvent ignorés car leur agrégation sur certains sites est étrangement assez peu connue. Et une chance incroyable de voir les plus grands classiques du cinéma, au côté d’excellents films moins connus. Le site archive.org tente par exemple de rassembler tous les films tombés dans le domaine public. «Nous construisons une bibliothèque numérique de sites internet et autres artefacts culturels sous forme numérique. Média éducationnel M le maudit (Lang, 1931)
L'odyssée du cinéma : Dossier sur Les Tueurs d'Hemingway : Deux versions cinématographiques
I. Les Tueurs de Robert Siodmak (1946) 1. Le film est clairement divisé en deux parties. Bien que le film semble plus noir que la nouvelle, Siodmak a conservé la plupart du texte d'origine, ce qui permet à la scène d'ouverture d'être très représentative de la nouvelle. Il est difficile de parler d'autres changements puisque la majorité du film n'est pas l'adaptation de la nouvelle d'Hemingway mais un prolongement qui s'efforce de recréer l'histoire du Suédois. 2. Visuellement, le spectateur est immédiatement confronté au film noir. Comme dans de nombreux films noirs (Assurance sur la mort de Billy Wilder), l'enquête est mené par un inspecteur pour l'assurance. Le personnage de Kitty interprété par Ava Gardner est une femme fatale, typique du film noir. II. 1. D'abord destiné à la télévision, A bout portant est finalement sorti au cinéma à cause de sa violence. A bout portant conserve l'aspect fataliste présent dans la nouvelle et l'étend jusqu'à obtenir un sentiment de nihilisme. 2. Erin
Westerns que je dois absolument voir : Avis à mes éclaireurs ! - Liste de 27 films par BlueMoon
fantastique_dossier-2.pdf
Les ouvriers sous l’œil des cinéastes, par Philippe Person
Pour attirer l’attention sur cette parole ouvrière que les politiques s’acharnent le plus souvent à ne pas vouloir entendre, il faut employer des mots forts. C’est ce que font Christine Thépénier et Jean-François Priester avec Disparaissez les ouvriers ! (1) et Rémy Ricordeau avec Putain d’usine (2). En 2009, pendant cent quarante jours, les ouvriers de Legré-Mante, à Marseille, ont occupé leur usine, numéro un sur le marché des acides tartriques, pour dénoncer sa liquidation frauduleuse. Avec précision, parfois même avec humour, ils évoquent leurs conditions de travail, démontent les arrière-pensées de la direction et expliquent avec une grande lucidité comment et pourquoi ils ont été sacrifiés. La problématique de Putain d’usine est un peu différente. Autre monde en soi, autre monde qui s’interroge : celui du rail. Comme tous les grands documentaires, Cheminots charrie beaucoup de colère et condamne par avance ce qui se profile avec la libéralisation du rail.
Philosopher avec Fellini (4/4) : Amarcord
Amarcord signifie en romagnol "je me souviens".Jean-Max Méjean éclaire pour nous aujourd'hui ce film de Fellini, fellinien au possible. Fellini ne souhaite pas que l'on comprenne son film comme autobiographique et se défend de s'être inspiré de sa jeunesse pour créer le personnage de Titta. Au contraire, il dit avoir voulu dépeindre le fascisme italien, mélange de province et d'adolescence. Dans le même temps, il parle du fascisme psychologique du film et refuse d'affirmer que ce fascisme est historique. Comment comprendre toutes ces affirmations en apparence contradictoires ? Et si, pour saisir Amarcord, il fallait conserver ensemble les deux termes de l'opposition ? Le texte du jour « J’ai l’impression que fascisme et adolescence continuent à être, dans une certaine, des étapes permanentes de notre vie en Italie : l’adolescence, celle de notre vie individuelle ; le fascisme, celle de notre vie nationale. Entretien de Federico Fellini par Valerio Riva au sujet d’Amarcord Extraits Lecture
Premières Prises | Le blog cinéma de Thomas Sotinel, journaliste au "Monde"
Rétrospective : Federico Fellini - critikat.com - le site de critique de films
En 1960, une statue du Christ traverse le ciel romain, passe au-dessus d’antiques aqueducs, portée par un hélicoptère : c’est la scène d’ouverture de La Dolce Vita. Palme d’or à Cannes, le film réinvente le cinéma et marque à jamais les esprits comme le vocabulaire, du titre lui-même à nos paparazzi contemporains, qui ont hérité leur nom de Paparazzo, le photographe du film, joué par Walter Santesso. Qui est Fellini ? Un « grand menteur », un « cantastorie » (une sorte de chanteur ambulant), aimait-il dire. I. On a coutume de dire que tous les chemins mènent à Rome. Le réalisme relatif Par là, il s’oppose certainement à Cesare Zavattini, journaliste critique de renom de l’après-guerre italienne, et théoricien du néoréalisme, qui le définit ainsi : «Le néoréalisme exige de nous que notre imagination s’exerce in loco, sur l’actuel, car les faits ne révèlent leur force imaginative naturelles que lorsqu’ils sont étudiés et approfondis. Du néoréalisme baroque La divinité de l’homme II. III.
Lumière 2012: voyage au bout de « La Nuit du chasseur »
Ce jeudi après-midi, à l'Institut Lumière on peut passer presque trois heures à regarder un film se faire, presque en direct. Pas n'importe quel film non plus, La Nuit du chasseur, le seul qu'ait réalisé Charles Laughton en 1954 (le film est sorti en 1955). Les prises non utilisées de La Nuit du chasseur ont été conservées et remises à l'UCLA, l'université de Los Angeles, par Elsa Lanchester, la veuve de Laughton. A partir de ce matériau, Robert Gitt a fabriqué un documentaire qui est une extraordinaire leçon d'art dramatique. Thomas Sotinel, 55 ans, entré au "Monde" en 1989, au service culture pour écrire sur le rock depuis Paris, parti à Abidjan pour couvrir l'Afrique de 1996 à 1999. Cette entrée a été publiée dans Cinéma, Festivals, Hollywood, avec comme mot(s)-clef(s) Laughton, Lumière, Lyon, Mitchum.