Témoignages Le modèle de classe inversée est aujourd’hui utilisé par des dizaines de milliers de professeurs, et certaines écoles s’y sont même entièrement converties. Grâce à l’ampleur prise par le mouvement durant ces dernières années, nous avons désormais le recul nécessaire pour apprécier les résultats et les challenges de ce modèle. De nombreuses discussions ont lieu chaque jour et les retours d’expériences sont riches en surprises, en conseils et en anecdotes. Vous verrez que ces témoignages concernent le plus souvent les mathématiques, c’est notamment dû au fait que les outils en ligne sont souvent plus aboutis pour cette matière (voir par exemple ceux de Khan Academy), mais les résultats sont similaires dans les autres disciplines. Voici quelques exemples de retours pour différents niveau de scolarité. - Dans les collèges- Dans les lycées- Dans les universités Dans les collèges - Une moyenne de classe doublée en 6 mois au collège Egan Junior High à Los Altos Dans les lycées Stacey Roshan
La classe inversée : la classe dans le bon sens… Depuis quelques années, les enquêtes sur l’école sont de plus en plus inquiétantes tout particulièrement sur le cycle du collège. Les professeurs constatent de plus en plus d’élèves démotivés, manquants d’implication et une certaine passivité en classe. C’est face à ce problème qu’une méthode venue des Etats-Unis se développe : la classe inversée. La classe inversée comprend trois phases. L’élève est mis tout au long du parcours d’apprentissage en situation d’autonomie c’est à dire en situation de faire des choix pour lui-même ou son groupe : ainsi, il choisit le type d'activité ou bien le niveau d’autonomie de l’activité qu’il veut réaliser. Le cœur de tout cela est le plan de travail sur le site internet du professeur qui établit le travail personnel à faire et les activités en classe. >exemple de plan de travail sur une séquence Les avantages de la classe inversée sont multiples.
Moodle Moodle est une plateforme d'apprentissage en ligne (en anglais : Learning Management System ou LMS) libre distribuée sous la Licence publique générale GNU écrite en PHP. Développée à partir de principes pédagogiques, elle permet de créer des communautés s'instruisant autour de contenus et d'activités. Le mot « Moodle » est l'abréviation de Modular Object-Oriented Dynamic Learning Environment : « Environnement orienté objet d'apprentissage dynamique modulaire ». Outre la création de cours à l'aide d'outils à l'usage des formateurs, Moodle permet l'organisation de cours sous forme de filières (catégories et sous-catégories, cohortes…) qui lui confère un potentiel de mise en place de dispositifs complets d'enseignement. À un système de gestion de contenu, Moodle ajoute divers outils d'interactions pédagogiques et communicatives créant un environnement d'apprentissage en ligne, avec, via le réseau, des interactions entre pédagogues, apprenants et ressources pédagogiques.
Learning management system Cet article contient une ou plusieurs listes (novembre 2017). Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items.D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité. En technologies de l'information et de la communication, un learning management system (LMS) ou learning support system (LSS) est un logiciel qui accompagne et gère un processus d'apprentissage ou un parcours pédagogique. En français, on parle de « plateforme d'apprentissage », « système de gestion de l'apprentissage », « centre de formation virtuel », « plate-forme e-learning » et, particulièrement au Québec, d'« environnement numérique d'apprentissage » (ENA)[1],[2]. Un dispositif de formation en ligne a les composantes suivantes : Le LMS :
Faire ses premiers pas vers la classe inversée Ce dossier très intéressant sur le concept de "classe inversée"a été préparé par Audrey Miller et publié originellement sur le site de Carrefour éducation. "Faire ses premiers pas vers la classe inversée" est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada. Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée » ? WebCT Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. WebCT est une plate-forme d'apprentissage en ligne américaine largement adoptée par de nombreuses universités et collèges dans le monde. Elle fut le premier logiciel de ce type à dominer le marché. Historique[modifier | modifier le code] WebCT a été développée par l'informaticien Murray W. En 1997, il fonda la société WebCT technologies éducatives pour garantir le développement du logiciel éducatif. En février 2006, WebCT fut acquise par son rival Blackboard. WebCT fut la première plateforme pédagogique à rencontrer un succès auprès des établissements d'enseignement. Voir aussi[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
La classe inversée pour sauver l’école ? 2022. La journaliste du Monde Maryline Baumard[i] imagine l’école de demain, sur les bases de la refondation de l’école prônée 10 ans plus tôt par Vincent Peillon : « Ce que Clara a vraiment vu se modifier au fil de sa scolarité, c’est la pédagogie. D’ailleurs Clara peut accéder à d’autres cours via l’intranet, pas uniquement ceux de son professeur, ainsi qu’à un service public d’aide en ligne offert gratuitement à chaque élève. Pourtant, la perspective nous semble tronquée. Avec la médiatisation de la classe inversée, des enseignants et des chercheurs ont exprimé leurs doutes voire leur opposition face à ce « nouveau » phénomène. La classe inversée fait émerger beaucoup de fantasmes pédagogiques et numériques (génération Y, mythe de l’autodidaxie…). La classe inversée n’est pas forcément adaptée à la réalité de l’école d’aujourd’hui, de ses élèves, de ses professeurs, bien qu’il s’agisse de faire bouger cet état de fait. La classe inversée est-elle une pédagogie à part entière ?
Prométhée (logiciel) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Prométhée est une plate-forme pédagogique et administrative sous licence Libre entièrement gratuite destinée aux établissements de l'enseignement public et qui intègre en natif une plate-forme d'apprentissage en ligne (e-learning en anglais). Le projet Prométhée a débuté en septembre 2002. Prométhée tourne sans modification sur Unix, Linux, FreeBSD, Windows, Mac OS X, NetWare ou tout autre système qui supporte un serveur web, PHP et un système de gestion de base de données de type MySQL. Le code source est compatible PHP4 et PHP5.Les pages web générées sont valides XHTML 1.0 strict et CSS 1.0 et accessibles WAI/WCAG-AA. La plate-forme n'a pas besoin de beaucoup de ressources pour fonctionner : La gestion des droits dans Prométhée est librement inspirée de celle des systèmes Unix. Prométhée permet 3 types d'identification : Les outils Synergiciels (Groupware) visent principalement à faciliter le travail de groupe à travers :
Bénéfices, enjeux et limites de la « classe inversée » Nous vous en parlions lors du BETT 2013, la « classe inversée » - ou flipped classroom en anglais – est un nouveau modèle d’organisation scolaire qui tend à se populariser depuis quelques années. Le principe : les élèves regardent chez eux des vidéos de leurs cours enseignés par le professeur et consacrent leur temps en classe aux exercices et aux travaux de groupe encadrés par l'enseignant. Ce mode d’enseignement apparaît comme une nouveauté aujourd’hui, pourtant il été testé et théorisé très tôt comme nous le raconte Tina Rosenberg dans un article publié sur le blog Opinionator du New York Times. Si la classe inversée a connu ses premiers succès dès 1920, c’est en 1968 que Benjamin Bloom a posé les bases de cette théorie dans son article « Apprendre pour l’apprentissage » - ou « Learning for Mastery » en anglais. Plus récemment, ce sont Jon Bergmann et Aaron Sams qui ont réintroduit le concept dans leurs propres classes avant de le démocratiser. Stimuler l'engagement des élèves
Quand les "Flipped Classrooms" font tilt ! Marcel Lebrun, Le Grain asbl, 5 Novembre 2013 Il y eut les logiciels éducatifs, les cédéroms, les sites Web, le Web 2.0 … Voici à présent quelques nouveaux concepts qui fleurissent dans les journaux, les revues: plateformes d’eLearning, MOOC, Flipped Classrooms… Nous nous intéresserons principalement au dernier, un concept charnière entre les savoirs-ressources dorénavant partout et en tout temps disponibles et les impératifs de l’accompagnement des apprentissages orientés compétences, devenir socioprofessionnel et contextes mouvants. 1. Le concept, ou en tout cas l’appellation de Flipped Classrooms, est apparu vers 2007 quand deux enseignants en chimie dans l’équivalent de notre niveau secondaire, Jonathan Bergman et Aaron Sams ont découvert le potentiel de vidéos (PowerPoint commentés, Screencast, Podcast …). Elles constituent une rupture par rapport aux formes traditionnelles d’enseignement en auditoire. Les classes inversées font partie de la famille des dispositifs hybrides. 2. 3.
La classe inversée, une piste d’avenir pour la France ? A l'heure du décrochement sensible de la France dans les grands classements éducatifs internationaux, repenser le mariage entre pédagogie et TICE (les Technologies de l'Information et de la Communication appliquées à l'Enseignement) est essentiel. Non seulement ces dernières peuvent permettre aux enseignants et aux apprenants de développer des compétences utiles aux élèves - créativité et autonomie, capacités de résolution de problèmes et de raisonnement, capacités de sélection de l'information et de communication, etc. - mais elles peuvent en plus renouveler nos approches pédagogiques. Pour cela, il convient cependant d'éviter deux écueils : ne pas voir les TICE comme un élément central dans un processus d'apprentissage global (et donc les intégrer de façon décrochée à la pédagogie) et consécutivement mettre en place la technologie d'abord et seulement ensuite songer aux applications pédagogiques de cette technologie. Ceci nous invite donc à repenser notre usage pédagogique des TICE.
La classe inversée en enseignement du français