Big Data : les progrès de l’analyse des données Nous voici entré dans l’ère des Big Data des ensembles de données tellement gigantesques qu’ils nécessitent de nouveaux outils techniques et scientifiques pour les comprendre et en tirer du sens. Un déluge de données qui pose des questions profondes sur leur collecte, leur interprétation, leur analyse… Dans ce siècle des réseaux, la science des algorithmes, censée extraire le sens de ces amas d’information doit apprendre à comprendre ce qu’elle analyse. L’enjeu des Big Data nous adresse des questions scientifiques, mais aussi politiques et éthiques. Les Big Data, c’est le dossier de la semaine d’InternetActu. Après un retour sur l’article fondateur de Chris Anderson, regardons un peu ce que les Big Data permettent d’envisager. Vers le commerce algorithmique La tarification dynamique est bien connue des sociétés de transports qui vous proposent des tickets moins chers si vous réservez longtemps avant la date de votre voyage. Image : le déluge de données vu par The Economist.
Un programme de Google aide le Pentagone à analyser les images filmées par les drones L’entreprise a mis à disposition du Pentagone des technologies d’intelligence artificielle permettant d’identifier des éléments dans des vidéos. Google ne l’avait pas annoncé publiquement. Mardi 6 mars, le site américain Gizmodo a révélé l’existence d’un partenariat entre l’entreprise et le Pentagone, destiné à aider ce dernier à analyser des images de drones. Cette démarche s’inscrit dans le projet Maven du ministère américain de la défense, lancé en avril 2017, visant à « intégrer plus efficacement l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique à travers les opérations pour maintenir nos avantages face à des adversaires de plus en plus compétents », précisait alors une note du Pentagone. Identifier des cibles Google est à la pointe en matière d’intelligence artificielle, notamment dans le secteur de l’apprentissage automatique et de la vision par ordinateur. « Garde-fous » Les liens entre Google et l’armée sont délicats.
Big Data, grande illusion La cause serait entendue : après le cloud computing et l'internet des objets, les "big data" constitueraient la prochaine "révolution" apportée par le numérique. Alan Mitchell, cofondateur et directeur de la stratégie du cabinet britannique Ctrl-Shift, n'est pas d'accord. Pour lui, les Big Data auraient presque un côté contre-révolutionnaire : le chant du cygne d'une informatique productiviste, centralisatrice, centrée sur les grandes organisations. "Les Big Data se fondent entièrement sur la statistique : dégager des schémas et des tendances à partir de grandes collections de données. La statistique fournit une manière extraordinairement puissante et utile de remettre en questions les suppositions et les inférences que les cerveaux humains produisent naturellement – et souvent de manière erronée. Image : Couverture du rapport de Ctrl-Shift sur le nouveau paysage des données personnelles. Et pourquoi pas ? Prenons l'exemple de quelqu'un qui cherche à changer de voiture.
« La machine n'a pas la moindre idée de la complexité du langage » Docteur en intelligence artificielle, Gilles Moyse est le fondateur de Récital, une start-up spécialisée dans le traitement automatisé du langage. D'après lui, nous sommes en pleine « bulle de l'IA », et les indéniables progrès réalisés ces dernières années en matière d'intelligence artificielle ne menacent pas tant l'emploi que la souveraineté des États. Usbek&Rica : « Intelligence Artificielle » aura été le mot incontournable de l’année 2017. Comment expliquer cet engouement, et n’en fait-on pas un peu trop autour de l’IA ? Et ensuite, l’intelligence artificielle est entrée dans une longue hibernation, c’est ça ? C’est ça, on parle de « l’hiver de l’IA », qui s’étend grosso modo de la fin des années 1980 au milieu des années 2000. « La vie est bien plus complexe que de simples énoncés de règles » Mais cela ne donnait pas beaucoup de résultats, car les moteurs de règles sont beaucoup trop simplistes pour donner du sens à la complexité. Quels sont ces facteurs ?
La mine d'or du Big Data LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Julie Battilana, professeure associée à la Harvard Business School L'explosion du volume des données informatiques, du fait du développement de l'Internet et des nouvelles technologies de l'information, a ouvert de nouveaux horizons aux entreprises. Certaines utilisent déjà une partie de ces données pour prédire le comportement des consommateurs et améliorer leur offre de produits et services. C'est le cas, par exemple, de Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Walmart et LinkedIn, qui ont investi dans l'analyse de données informatiques ces dernières années. C'est donc un véritable marché, désigné par le vocable anglo-saxon "Big Data", qui a émergé autour de l'exploitation de la masse de données informatiques disponibles. Cette approche leur permet d'augmenter leur chiffre d'affaires en ajustant leur offre aux attentes de leurs clients potentiels, et de réduire leurs coûts.
Digital Labor, Zoomorphisme et Travail réellement humain La semaine dernière, Jean-Michel Salaün a réactivé son blog pour publier un billet intitulé «Digital Labor, plateformes et données» dans lequel il critique la notion de Digital Labor, telle qu’elle apparaît notamment dans les travaux d’Antonio Casilli. Il y conteste que l’on puisse considérer comme le « résultat d’un travail » les traces que nous laissons sur Internet, y compris lorsque cette activité est exploitée économiquement par les grandes plateformes, type GAFAM. Son propos reprend des arguments déjà avancés par certains sociologues du travail, qui reprochent au concept de Digital Labor son imprécision, la trop grande diversité des situations qu’il embrasse et, par là, le risque d’assimiler potentiellement à du travail toute forme d’activité liée au numérique : Jean-Michel Salaün ne se limite cependant pas à la reprise de cette critique « sociologique » du Digital Labor ; il la complète en faisant un détour plus original par les sciences de l’information. WordPress:
Vertigineux "big data" Chaque seconde, la masse de données créées sur Internet par les smartphones, ordinateurs et tablettes explose. Appelé "big data" par les experts du Web, cet amas colossal est un marché prodigieux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sarah Belouezzane et Cécile Ducourtieux Photos, vidéos, sons, chiffres, textes... Tous les jours, ce sont 118 milliards de mails qui sont envoyés à travers le monde, 2,45 milliards de contenus différents qui sont postés sur Facebook. Les humains ne sont pas les seuls responsables de ce déluge d'informations. "Cela fait quelque temps déjà que le nombre de données produites et stockées est important, note Patrice Poiraud, directeur business et analyse chez IBM. Ces données, de plus en plus d'entreprises cherchent à les exploiter. Du coup, des éditeurs de logiciels informatiques ont mis au point des techniques empruntées au calcul scientifique pour "mouliner toutes ces données" de manière exhaustive.
La reconnaissance faciale débarque sur Facebook, mais pas en Europe Depuis cette semaine de fin décembre, Facebook utilise la reconnaissance faciale pour lutter contre l'usurpation d'identité sur le réseau social. Désormais, si une photo d'eux est posté sur le réseau social, les utilisateurs pourront être prévenus, même sans y avoir été identifiés. Mais pas en Europe. C'est une fonctionnalité nouvelle du réseau social au milliard d'utilisateurs qui soulève quelques interrogations. Comme pour les passeports, la reconnaissance faciale fonctionne grâce à un traitement biométrique qui automatise la reconnaissance d'une personne à partir d'éléments qui lui sont propres, comme son visage. Au micro de Julia Siriex, Jean-Gabriel Ganacia estime qu'on peut, dans une certaine mesure, être "satisfaits, puisque cela augmente notre sécurité" : "On a moins de risques de voir son compte piraté." Cette nouvelle fonctionnalité n'a pas été installée dans l'Union Européenne, où l'utilisation de données personnelles est soumise à une législation stricte.
Centres de données – Google Centres de données Retour Lorsque vous consultez un site Web de Google (comme en ce moment), vous accédez à l'un des réseaux de serveurs les plus puissants au monde. Mais à quoi ressemble ce réseau en réalité ? Voici l'occasion de voir Internet de l'intérieur. Qui se cache dans les coulisses de la vaste toile mondiale que nous appelons Internet ? Que faut-il pour héberger le Web dans de bonnes conditions ? Chez Google, nous nous efforçons depuis des années d'optimiser la conception de nos centres de données afin de réduire notre empreinte écologique. Dans notre centre de données de Pryor en Oklahoma, nous avons tissé des liens étroits avec la communauté des Indiens Cherokee. L'une des raisons pour lesquelles nous avons choisi la ville de Lenoir en Caroline du Nord tient à son passé de ville manufacturière dans l'industrie du meuble. Notre centre de données de Belgique est particulier, car il est le premier à fonctionner sans refroidisseurs à eau.