Bonus, mensonges et lobbying, comment les banques européennes résistent à toute régulation. Basta ! : L’union bancaire européenne a pour objectif d’éviter que de nouvelles faillites bancaires ne soient supportées par les contribuables. Son principe a été adopté par les eurodéputés le 15 avril. Est-ce une mesure satisfaisante ? Thierry Philipponnat [1] : La réforme de l’Union bancaire a pour objectif que la prochaine crise bancaire ne coûte pas d’argent au contribuable – contrairement à la crise de 2008 qui coûté 450 milliards d’euros aux pays européens. Et de casser le lien incestueux et complètement absurde entre les banques et les États : les banques financent les États mais comptent sur eux pour les sauver quand elles ont un problème. Quelles sont les limites de cette directive européenne ? Les pertes absorbées par les créanciers sont limitées à 8 % du bilan des banques. Second défaut, cette directive introduit une flexibilité : l’instance en charge de la résolution pourra autoriser des exceptions concernant ces 8 %, s’il y a mise en péril de la stabilité financière.
TAFTA expliqué pour les nuls… et les Citoyens ! Plus de 20 ans Icône de liens externes . Oui, oui. Si les médias audiovisuels français sont très discrets sur le sujet, il convient de vous éclairer pour susciter et provoquer le débat dans l’opinion publique. TAFTA ? Les grandes lignes Le Trans-Atlantic Free Trade Agreement (TAFTA) est un projet d’accord commercial entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis (EU). D’autres acronymes existent pour s’y perdre : TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), PTCI (Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement), GMT (Grand Marché Transatlantique), APT (Accord de Partenariat Transatlantique). Union européenne et États-Unis sont deux espaces qui totalisaient 45% du PIB mondial en 2012. 820 millions de consommateurs. Le projet actuel a pour but principal d’abaisser les barrières douanières qui existent encore, d’harmoniser les normes entre les deux parties, etc. afin que les marchandises, les services et les capitaux circulent mieux, plus vite, plus loin. Petit historique
L’humanité n’a plus d’avenir Sans transition, laissons tomber les vallseries, les cambadelleries (“On n’a pas de croissance”, “il faut renégocier Maastricht”… Pauvre bouffon) et autres joyeusetés court-termistes et franco-françaises pour nous intéresser… à l’avenir de l’humanité. Pas le journal, hein, l’humanité. Nous, les humains. Et notre descendance. Quelle étrange idée, me direz-vous ? Tu auras beaucoup plus de lecteurs si tu excites les pro et les anti-Dieudonné, ou si tu sors un scoop que personne n’avait encore osé publier, comme la marque de la brosse à dent de Madame Valls ou la cylindrée du scooter de Hollandréou. Ben oui, mais je préfère revendiquer le droit à la différence, et m’intéresser aux problèmes intéressants. En théorie, préparer l’avenir, ce devrait être le boulot de ceux que nous élisons pour nous représenter, non ? Force est de constater que non. Pour l’anecdote, on notera que certains politiciens s’autoproclament “écologistes”, qu’ils ont plein de bonnes idées pour l’avenir. Le Dr.
Quand le commissaire européen au Commerce rencontre les multinationales en loucedé Photos Marianne Une étrange assemblée défile sur les trottoirs de l’avenue d’Iéna, dans le très chic 16e arrondissement de Paris. On y trouve pêle-mêle des clowns armés de marteaux ou de boucliers, des oligarques qui fument le cigare ostensiblement et même une prostituée au bas affriolants. Autour de ces gus hauts en couleur, dont l’outrance détonne dans le paysage habituellement très policé, se pressent photographes et caméras. « A bas, la démocratie ! Rien de sérieux dans ces propos. Sur le programme de l’événement sont annoncés comme intervenants Carlo d’Asara Biondo, président du groupe Google en Europe et en Afrique, Christophe de Margerie, PDG de Total ou encore Simon Cooper, directeur général de HSBC Global Commercial Banking. Extrait de la brochure annonçant l'événement « Moyennant monnaie » donc. Le numéro 886 de Marianne consacré au Traité Transatlantique est en vente du 11 au 17 avril 2014 inclus au prix de 3 €.
Et toi, combien tu manges de planètes ? Le petit exercice avait connu un certain succès, en janvier dernier. L’infographiste américain Tim De Chant s’était demandé sur son site combien d’espace serait nécessaire pour faire vivre les 7 milliards d’êtres humains dans une seule et unique ville aussi dense que Paris, Houston ou New York. Réponse : très peu, comme le montre l’infographie ci-dessous : On en revient à la notion d’empreinte écologique, dont nous vous avions parlé ici . Elle consiste en une comparaison entre le nombre d’hectares nécessaires à une population et l’espace disponible sur la surface du globe. Exemple : l’empreinte écologique de la France est comprise entre 5 et 6 ha par habitant alors que la terre ne peut supporter une empreinte que de 1,8 ha par individu.
Un nouvel OGM autorisé dans L’UE contre l’avis de 67% des Etats, 61% des euro-députés et 70% de la population ! Un nouvel OGM vient d'être autorisé dans l'Union Européenne, contre l'avis de 19 des 28 pays de l'UE ! Une véritable bombe pour les défenseurs de la construction européenne et/ou de l'environnement. Seulement 5 pays ont voté POUR, il s'agit de : L'Espagne, le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande et l'Estonie. Et 4 pays se sont abstenus : L'Allemagne, la République Tchèque, le Portugal et la Belgique. Les 19 autres pays européens ont voté CONTRE. Malgré ces votes, l'autorisation a été validée par la Commission Européenne. Comment est-ce possible ? Pour que la mise sur le marché autorisée par la commission européenne soit invalidée, les pays membres CONTRE devaient représenter au moins 55 % des États et regrouper au moins 62% de la population de l’Union Européenne. Cette représentativité a été calculée selon un nombre de voies attribué par pays. Je vous propose d'essayer le simulateur de vote du conseil de l'Union Européenne pour mieux comprendre le fonctionnement. 2.
Le traité transatlantique est un affront à la démocratie (The Guardian) -- George MONBIOT Vous souvenez vous du référendum à propos duquel nous devions créer un marché unique avec les États-Unis ? Vous savez, celui accordé aux grandes entreprises d’avoir le pouvoir d’écraser nos lois ? Non, ça ne me dit rien. Constatez, l’autre jour j’ai perdu 10 minutes à chercher ma montre avant de réaliser que je la portais. L’objectif du traité transatlantique est de faire sauter les différences réglementaires entre les États-Unis et les nations européennes. Le mécanisme par lequel tout ça a pu se produire est connu comme étant le règlement des conflits d’investissement d’État. Le gouvernement australien, après de longs débats à l’intérieur et à l’extérieur du parlement, décida que les cigarettes devraient être vendues dans des paquets ordinaires, seulement marqués par une sensibilisation de choc concernant la santé. Pendant sa crise financière, et en réponse à la colère populaire, l’Argentine imposa un gel des prix de l’énergie et de l’eau (ça vous parait familier ?). George Monbiot
Les dangers du traité transatlantique UE-USA David Rockefeller, réunion de la Trilatérale, 1991 : « Le monde est aujourd’hui préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial.La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationales des siècles passés. » Que détestent le plus « cette élite intellectuelle et ces banquiers mondiaux » ? « L’autodétermination nationale », c’est à dire l’indépendance des Nations, l’ indépendance des peuples qui décident de ce qui leur convient, et signent les accords de coopération avec qui ils veulent. La France n’est pas isolée, elle pourrait signer des accords de coopération avec les pays de la Francophonie, ou avec les BRICS, plutôt que de nous faire envahir par les produits merdiques américains. Pour cela, il faut sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, et pas rêvasser d’une « autre Europe », car tout a été verrouillé par l’article 443-3. Nulle part, il n’est écrit qu’il faut en sortir....
Exclusif. Humanite.fr publie les bases de travail pour l’accord de libre-échange transatlantique Le document que l’humanite.fr s’est procuré, datant du 12 mars, est actuellement discuté par les Parlementaires européens et les gouvernements nationaux. C'est une base de négociation sur l’accord de libre-échange transatlantique, déjà passé en commission au Parlement, et ses amendements seront votés ce jeudi 23 mai. S’il était adopté, cet accord frapperait tous les pans de la société européenne. Document. La base de travail pour l'accord de libre-échange transatlantique que l’Humanité.fr s’est procuré et que nous publions est claire : José Manuel Barroso, le Président de la Commission européenne, est prêt à satisfaire les envies des Etats-Unis de renforcer leur présence économique et commerciale sur le continent européen. Barack Obama a donné son feu vert à cet accord dans son discours sur l’état de l’Union en février, et le 12 mars, la Commission faisait circuler le projet de texte. Ce projet comporte donc aussi, et surtout, de nombreux risques.
Revers en série pour l’accord transatlantique Une fronde sans précédent s’élève contre Barack Obama au lendemain de son discours sur l’état de l’Union. Le blanc-seing donné à l’exécutif pour négocier les accords internationaux (fast track) est refusé par les parlementaires. Un missile tiré de son propre camp… En guise de commentaire à son discours sur l’état de l’Union, Obama a vu sa majorité, emmenée par le chef de file des démocrates au Sénat, Harry Reid, rejeter toute idée de « fast track » Icône de liens externes Le Président des Etats-Unis venait pourtant de rappeler toute l’importance de ce mandat donné par les parlementaires au gouvernement pour conclure les traités commerciaux en cours de négociation avec l’Asie (TPP) et l’Union européenne (TTIP). Cette procédure évite les querelles de clocher et accélère la conclusion des négociations, mais court-circuite sévèrement les représentants démocratiquement élus. Négociations obscures par les parlementaires, de facto tenus à l’écart des négociations. Rupture consommée Un nouvel appel
Hollande capitule devant les USA ; la résistance, c’est maintenant ! Je fais, depuis la mi-octobre, campagne pour expliquer, article par article du mandat de négociation, les volontés exprimées par les 28 gouvernements de l’Union européenne dans le cadre de la négociation avec les USA en vue d’un « partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » Ce soir, je démontrerai, pour la 35e fois, les dangers de cette négociation qui vise à faire de l’espace UE-USA un marché unique, avec des normes uniques et le pouvoir donné aux firmes privées de contester devant des groupes d’arbitrage privés les normes qui ne leur conviennent pas. Si cette négociation aboutit, le traité qui en résultera provoquera un bouleversement total du modèle de société qui prévaut dans les nations européennes. Ces négociations ont commencé sans que les peuples d’Europe aient donné à leur gouvernement le moindre mandat pour procéder à un tel bouleversement, à un reniement de nos valeurs fondamentales et des orientations profondes auxquelles nous sommes attachés. Raoul M.