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Géographie des mers et des océans : les grands axes thématiques-Geoconfluences

Ces dernières années, les enseignants en poste et les futurs enseignants sont confrontés à nouveau à la thématique maritime. En effet, premièrement, la rénovation des programmes scolaires permet de traiter en classe un certain nombre d’enjeux majeurs (« nourrir les hommes », « les enjeux énergétiques », les « littoraux comme espaces convoités » ou « acteurs, flux et réseaux de la mondialisation », « les mondes arctiques : une nouvelle frontière sur la planète », « espaces maritimes aujourd’hui : approche géostratégique »…). Deuxièmement, le renouvellement des questions aux concours du CAPES et des agrégations de Géographie et d’Histoire – à travers par exemple la « Géographie des conflits » ou la question « Canada-Etats-Unis-Mexique » ont aussi permis de placer l’étude des espaces maritimes dans les questions aux programmes. Enfin, ce champ nouveau - à l’articulation entre milieux, géoéconomie, géopolitique et géostratégie – rencontre un réel intérêt. 1. 2. 3. 4. Les sites officiels 5.

Epistémologie - « Les géographes et la connaissance scientifique de la mer », FIG 2009, Le titre de mon propos retenu par les organisateurs de ce festival a une signification chronologique évidente. Il désigne une période assez récente qui prend son origine au milieu du XIX s., quand on a commencé à avoir une connaissance scientifique de l’océan, un peu avant la naissance de l’océanographie que l’on fait coïncider, par commodité, avec la grande expédition britannique du autour du monde de 1872 à 1876. Le milieu du XIXe s. est aussi la naissance de la géographie moderne, en tant que discipline autonome, dégagée de l’astronomie et de la cartographie auxquelles elle était assimilée depuis l’antiquité. Les sociétés de géographie apparaissent dans la première moitié du siècle et sont surtout préoccupées par l’exploration, les découvertes et les récits de voyages. Ainsi, il existe une quasi-simultanéité entre la naissance de la géographie moderne et les débuts de la connaissance scientifique de l’océan. A/ Le rôle direct de quelques géographes 1/ Le cas de l’Allemagne N.

La haute mer : un espace aux frontières de la recherche géographique 1L’océan a longtemps été perçu comme une frontière et est encore considéré comme tel dans les recherches en géographie. Il est pourtant un lien pour les sociétés et aussi pour la géographie un pont intra et interdisciplinaire. Une des principales difficultés pour analyser l’océan tient à la nature propre de cet espace (liquide) et à son immensité qui lui confèrent une forte altérité. C’est un espace physique complexe qu’il est nécessaire de saisir car prédominant même si on ne peut se vouloir déterministe. Malgré le caractère changeant et mouvant de l’espace maritime une certaine permanence des phénomènes montre la dualité de ce milieu que l’on retrouvera fréquemment. L’océan est également un espace aux multiples ressources et par conséquent aux nombreux enjeux. « L’océan est désormais conçu comme un espace technique, stratégique, économique, juridique et même touristique » (Vanney, 1991, p. 11). Illustration 1 - La mise en place d’un espace multidimensionnel Un terrain difficile

Espaces maritimes Avec plus des deux tiers de la surface terrestre, mers et océans ont été de tout temps le lieu privilégié du commerce et des échanges entre les peuples et les nations. Plus de 80 % des flux commerciaux mondiaux s’effectuent aujourd’hui par voie maritime, tandis que les câbles sous-marins assurent près de 90 % des communications internationales. Espace stratégique, la mer fait naturellement l’objet de l’attention des Etats. Elle permet à la fois d’assurer la protection de leurs intérêts, de contenir l’ennemi au plus loin des frontières terrestres et de projeter la puissance lorsque nécessaire. « Loin d’être un luxe hors de prix, la puissance navale est une condition impérative de la liberté : liberté de commercer, d’agir pour protéger ses intérêts, de résister aux chantages sur l’accès aux ressources », prévient Pierre Royer dans un ouvrage récent consacré à la Géopolitique des mers et des océans (PUF). La thalassopolitique, l’autre géopolitique Maîtrise des mers et puissance économique

Paris 1900 | Paris Musées Les expositions universelles sont organisées selon un principe identique : donner à voir à un large public les innovations en matière agricole, industrielle et commerciale. La première a été organisée à Londres en 1851 : « La première exposition universelle en France a lieu en 1855, et il va y en avoir régulièrement : en 67, 78, 89 et 1900. Et celle de 1900 a la particularité d’avoir un titre, et elle s’appelle : « Exposition universelle de 1900 : Bilan d’un siècle ». En fait, comme 1889 avait été le centenaire de la Révolution, à travers l’exhibition des produits industriels, commerciaux et agricoles, il y avait vraiment la volonté de raconter une histoire et la mise en place de la République. En 1900, la République est affermie, il n’y a plus de souci de légitimité, et donc derrière « Bilan d’un siècle », c’est le « bilan d’une nation », c’est toujours cette volonté de Paris de se montrer la capitale du monde.»

La biodiversité dans l’océan | Planet-Vie Auteur : Gilles BœufPublié par Gilles Camus, responsable éditorial du site Planet-Vie Table des matières Retour au début 1. L’océan constitue le plus grand espace de vie de la planète et recouvre à l’heure actuelle 70,8 % de la surface de la Terre. 2. La biodiversité ne saurait être assimilée à une simple liste d’espèces peuplant un écosystème particulier, elle est considérablement plus qu’un catalogue ou un inventaire. Les conséquences physiques des « flux » osmotiques (eau et électrolytes, « sels ») en environnement marin, dus à la salinité, ont conduit le vivant à deux types de stratégies pour l’osmorégulation (régulation de l’eau et des sels) : les espèces qui ont la même pression osmotique (« salinité ») dans leurs tissus internes que celle de l’eau de mer, et celles qui régulent leurs tissus en étant moins concentrés (les poissons osseux par exemple). 3. La biodiversité marine est bien particulière. 4. 5.

"L’invention des océans." Christian Grataloup Comme l'écrit l’Encyclopædia Universalis dans son introduction de l’article « Océans et mers » [1], « On sait qu’il existe trois grands océans… ». Ces étendues bleues de nos planisphères complètent ainsi le puzzle des continents. Si l’on prenait au pied de la lettre la vieille expression de « partie du monde », on devrait mettre sous ce terme les cinq continents (plus l’Antarctique) et les trois océans (plus les deux polaires). L’association est justifiée, car les découpages océaniques sont tout autant conventionnels que ceux des terres émergées ; ils ont la même histoire, une genèse essentiellement européenne. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la trilogie Atlantique-Pacifique-Indien s’est définitivement imposée dans les atlas, les planisphères, les formulaires administratifs et les prospectus d’agences de voyage. La première question néanmoins, avant toute réflexion sur les choix de noms, est d’abord : pourquoi trois et non plus ou moins ? Ouvrages utilisés : Un océan universel

L’ONU ouvre la voie à un futur traité sur la haute mer La négociation portera sur « la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité » de l’océan. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo In extremis, dimanche 24 décembre, la haute mer a fait l’objet de l’une des dernières résolutions votées en 2017 par l’Assemblée générale des Nations unies. Plus de 140 Etats ont approuvé l’ouverture de négociations, sous l’égide du Mexique et de la Nouvelle-Zélande, qui doivent aboutir à un traité international protégeant sa biodiversité. Si l’immense espace marin – environ la moitié de la planète – situé au-delà des zones de juridictions nationales n’est pas tout à fait le Far West sans foi ni loi que certains décrivent, il reste très désarmé face à ce qui l’attend en exploitations diverses, scientifiques ou industrielles. Mais qu’en sera-t-il lorsque progrès de la technologie et de la démographie aidant, l’exploitation de l’océan va passer à un rythme encore supérieur ? Enjeux immenses Les enjeux sont immenses.

Comment la Chine développe-t-elle sa marine ? Stratégie AU court de son histoire, la Chine ne s’est jamais réellement affirmée comme une puissance maritime majeure. Il faut ainsi remonter au 15ème siècle et plus particulièrement aux sept voyages effectués entre 1405 et 1433 par le navigateur chinois Zheng He pour trouver un précédent. Zheng a ainsi porté les voiles de Pékin non seulement vers les côtes africaines, mais aussi dans le Golfe persique et le Golfe d’Aden afin d’y développer le commerce entre la Chine de l’époque Ming, l’Asie du Sud-ouest et l’Océan indien [1]. Cependant, cet ancrage terrestre de la stratégie chinoise est désormais aujourd’hui remis en question dans la mesure où Pékin affiche désormais de nouvelles ambitions maritimes. Le formidable essor de la PLAN rappelle ainsi que la Chine, au-delà de son ancrage continental, est aussi un pays à vocation maritime possédant près de 18 000 km de côtes et devant exercer sa souveraineté sur plus de 5 000 îles et îlots [7]. Un changement de paradigme stratégique Conclusion Plus . .

14 juillet 1789 : la prise de la Bastille Cliquez sur l'image pour découvrir notre infographie interactive Ce 14 juillet 1789, Paris est en ébullition depuis 48h, après le renvoi du ministre et banquier suisse Necker, très populaire. La foule veut des armes pour lutter contre les troupes, surtout les régiments suisses et allemands, qui prennent position autour de Paris. Elle ira chercher des fusils et des canons aux Invalides, mais il n'y a pas de poudre. Le cri fuse : "A la Bastille". France Info y était, une chronique à retrouver tous les samedis de l'été sur l'antenne de France Info à 9h50, 13h20, 16h50, 18h50, 21h50 et 0h20.

Récif de l’Amazone : grosse claque pour Total - Greenpeace France Un dossier trop faible et peu convaincant La Présidente de l’IBAMA a indiqué que Total n’avait pas fourni d’informations assez convaincantes sur les risques environnementaux liés au projet, rendant impossible l’attribution des licences. Comme nous l’avions souligné en mai dernier, l’étude d’impact environnemental réalisée par Total présente de très nombreuses faiblesses. Lire l’article : Récif de l’Amazone : mauvais calcul pour Total Les caractéristiques du terrain n’ont pas été prises en compte dans l’évaluation des risques, les impacts liés à une activité de forage quotidienne ont été minimisés, le plan d’intervention d’urgence est inadéquat : autant d’éléments qui ont conduit l’IBAMA à rejeter le dossier de Total pour la deuxième fois. Par ailleurs, le pétrolier reconnaît de lui-même qu’il existe 30 % de chance pour que le Récif de l’Amazone soit affecté en cas de marée noire (!). Il reste une dernière chance à Total pour obtenir les licences environnementales de la part de l’IBAMA.

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