L'avenir de la viticulture française : entre tradition et défi du Nouveau Monde
b) Des modes de consommation qui évoluent En France, comme dans l'ensemble des pays producteurs européens, la consommation de vin diminue de manière continue depuis le début des années 1960. Cette évolution s'explique, en partie, par la modification des habitudes de consommation. (1) La diminution de la consommation de vin En France, la consommation individuelle a baissé en moyenne de 1,8 litres par an et par habitant depuis 1960, passant de 130 à 55 litres par an et par habitant. Cette diminution globale recouvre à la fois :
Récoltes en forte baisse : pourquoi le vin est un enjeu pour l’économie française
La récolte 2017 s’annonce « historiquement basse », selon le ministère de l’agriculture. Un coup dur pour le secteur viticole, qui reste un des moteurs de l’économie. LE MONDE | 26.07.2017 à 12h37 • Mis à jour le 25.08.2017 à 15h43 | Par Clément Le Foll Comment sera le cru 2017 ? S’il n’est pas encore possible de juger de la qualité du vin millésimé de cette année, une chose est sûre : la quantité sera moins importante. La récolte du raisin pourrait être « historiquement basse », a annoncé Agreste, le bureau des statistiques du ministère de l’agriculture, dans sa dernière parution.
La filière viticole doit s'adapter aux nouveaux modes de consommation
La "fin de l'hyper-consommation", les "inquiétudes face à l'insécurité alimentaire" et la "volonté de consommer plus responsable" constituent autant d'évolutions en faveur d'une "croissance soutenue des vins bio", selon une étude du Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et indication géographique (Cniv), basée sur les panels de consommateurs Kantar. Le nombre d'acheteurs de vin tranquille (sans bulles) bio a été multiplié par trois depuis 2011. En 2018, les achats de vin bio s'élevaient à 4,9 bouteilles par an en moyenne par foyer, pour un budget de 22 euros. "L'écologie a rejoint la santé comme préoccupation prioritaire des Français", constate Jean-Marie Barillère, président du Cniv. Pour s'inscrire dans cette tendance, des distributeurs ont lancé des initiatives comme le retour de la consigne dans 46 magasins du caviste Nicolas, en région parisienne, ou l'apparition du "vrac liquide" dans plusieurs enseignes. (Avec AFP)
Vin : la production française 2018 revue à la hausse
Selon des chiffres révisés jeudi à la hausse par le ministère de l’Agriculture, les vignobles français vont produire encore plus que prévu. Avec une estimation de 46,7 millions d’hectolitres, le ministère assure que la production de vin 2018 devrait être supérieure de 6% à la moyenne des cinq années précédentes. Elle reste même supérieure de 4% à la moyenne des années 2012–2016, donc sans prendre en considération la récolte calamiteuse de 2017, selon Audrey Laurent, chargée d’études vin marché mondial. Les services du ministère "ont revu les estimations à la hausse par rapport à l’ensoleillement et ont par ailleurs mieux estimé les pertes liées au mildiou et à la sécheresse".
Vin et tendance : Consommation de vin en France
Saviez-vous que le vin est le 2ème poste d’exportation de la France derrière l’aéronautique et devant les parfums et les cosmétiques? Selon les historiens, en France, on buvait déjà du vin plus de cinq cent ans avant notre ère. Ce sont les moines, les empereurs et la Révolution qui ont façonné l’industrie vinicole. Si les méthodes de fabrication du vin se sont vues modifiées par l’émergence de concurrents, les habitudes d’achat et de consommation de vin ont, elles aussi, évolué.
Le vin fait toujours tourner l'économie française
En France, la fin de l'été annonce les vendanges. En raison d'un climat particulièrement difficile l'hiver dernier, la récolte 2012 s'annonce moins pléthorique que l'année précédente : on attend une production entre 40 et 45 millions d'hectolitres de vin alors qu'elle s'élevait à 50 millions en 2011. Ce qui devrait toutefois se révéler suffisant pour conserver la place de premier producteur mondial. En outre, la France truste toujours le classement mondial des pays consommateurs de vin avec, en moyenne, 50 litres par an par habitant*. De quoi faire tourner les affaires des 35 000 domaines viticoles et 400 caves coopératives du secteur, qui emploie 500 000 personnes (négoce et gestion commerciale compris). Dans certaines régions, la viticulture est au cœur de l'activité économique. « En Bourgogne, la vigne représente 4 075 entreprises et 15 000 emplois », souligne le Bureau interprofessionnel des vins.
Le marché du vin en 2019 : une filière sous haute tension
Du 13 au 16 mai 2019, se tiendra à Bordeaux le salon Vinexpo, rendez-vous international et incontournable des professionnels de la filière vins et spiritueux. L’occasion de faire un point sur l’activité du secteur avec nos experts Euler Hermes. Eve Guibert-Boutron, arbitre à la direction des engagements d’Euler Hermes, est en charge du secteur du vin. Nous l’avons interrogée sur les grandes tendances du secteur aujourd’hui. Quelles sont les grandes tendances que vous constatez dans le secteur du vin cette année ? L’année 2018 est une année record pour tous les producteurs de vin dans le monde.
Chiffres clés du marché des vins et spiritieux en France - FEVS
Marchés des vins en France 62 000 exploitations 650 entreprises coopératives ha de vignes au 31 juillet 2019 (en moyenne quinquennale 2013-2018) Marchés des spiritueux en France + de 200