Territoires en Transition France
Courir, méditations physiques : un chapitre, une pensée | RunOnline
Les Editions Flammarion m’ont adressé, ainsi qu’à d’autres membres de la tribu des coureurs, un ouvrage de Guillaume Le Blanc : Courir, méditations physiques. L’ouvrage sera distribué autour de 12 septembre, ce sont donc les premières épreuves que nous partagerons ensemble. Pour ce faire et comme le livre est organisé autour de plusieurs chapitres, constituant autant de réflexions sur la course à pied et ses pratiquants, je consacrerai une réflexion à chacun d’eux. Je cours donc je suis Quand je cours, je pense beaucoup, il m’arrive aussi de me parler. Je pratique 90% de mes footing seul, ou alors avec mon chien Eliott, cela présente deux avantages pour moi au delà de la compagnie qu’il m’apporte : avec lui, j’ai toujours raison et puis il est bon public…c’est important. Courir ne peut pas être uniquement un acte physique pour moi, il est forcément associer à une pensée. Je vous laisse dormir sur cette réflexion : pour penser mieux, faut-il courir moins (longtemps) ? Like this:
11 règles pour choisir un complément alimentaire quotidien
Règle n°1 : Consultez votre médecin (ou votre pharmacien, votre diététicien) si vous êtes suivi médicalement, si vous fumez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez Les compléments alimentaires renferment des substances actives. D'un côté, elles peuvent donner lieu à des contre-indications selon votre état ou des interactions si vous suivez un traitement. La prudence consiste à consulter un spécialiste. Règle n°2 : Des nutriments associés Que ce soit dans des complexes de base ou des complexes antioxydants, les vitamines et les minéraux – à condition qu’ils soient compatibles - sont plus efficaces ensemble qu’isolés. Règle n°3 : Une capsule par jour est peu vraisemblable On trouve encore sur le marché des multivitamines/minéraux (MVM) à raison d'une unité de prise par jour. Règle n°4 : Plus cher, c'est souvent mieux que pas cher du tout Règle n°5: Ni fer ni cuivre, ni manganèse Le cuivre peut être encore plus agressif que le fer. Règle n°6 : Du zinc modérément Vous avez le choix
Paradis fiscaux : Après l’Allemagne, la Suisse signe avec le Royaume-Uni
Rebelote : après l’Allemagne le 10 août, la Suisse et le Royaume-Uni ont signé un accord fiscal le 24 août protégeant une partie du secret bancaire helvète en échange d’un prélèvement à la source sur les placements des Britanniques en Suisse. La France se refuse à signer ce genre d’accord. Avec raison. Car il y a un autre moyen de récupérer des recettes sans être obligé de conserver l’anonymat des clients. Le contenu L’accord, dans son principe, est identique à celui signé avec l’Allemagne mais il s’adapte à une moindre utilisation supposée de la Suisse par les Britanniques que par les Allemands (une 50taine de milliards d’euros d’avoirs non déclarés, contre 180 milliards) : - Pour régler le passé, en fonction de la durée la fraude et du montant, le client sera taxé sur ses avoirs entre 19 et 34 %. 2 avancées et 5 critiques Les avancées sont les même que pour l’accord précédent : les banques suisses paient de suite et l’échange d’informations fiscales est toujours possible.
Niches: 71 milliards sous le tapis
On croyait tout savoir des niches tant le sujet a fait les gros titres ces derniers mois. Mais la semaine dernière, dans un silence médiatique assez épais (preuve que le sujet commence à lasser et que la multiplicité des chiffres tend à former un maquis assez impénétrable), la Cour des Comptes a sorti un rapport qui nous apprend que le compte n'était pas bon. Selon ce rapport, rien qu'en prenant la part de revenus que les entreprises ne paient pas à l'Etat grâce à ces "niches", le total du manque s'élève à ... 172 Mds€ annuels. Attention, car il y a niche et niche. Ce nouveau rapport débusque des niches dans les niches. Quand y en a plus, y en a encore ! On pensait donc en avoir fini avec les niches fiscales, recensées, étudiées, passées au scanner. Mais, surtout, le CPO sort de son chapeau 71 Mds€ de dispositifs dit "déclassés". Il s'agit en fait d'un nombre réduit de dispositifs, mais très coûteux : Trois mesures, plus de 50 Mds€/an (plus que ce que rapporte l'impôt sur le revenu)!
Vidéosurveillance : Big Brother ne vous regarde pas tant que ça
(Dessin : Louison) Nicolas Sarkozy en a fait son dada. La vidéosurveillance était censée pallier les failles d’une police soumises aux baisses d’effectifs. Mais jusque récemment, il était difficile d’avoir une évaluation fiable du système. Une faille réparée avec le dernier rapport de la Cour des comptes sur les politiques de sécurité pointant l’inefficacité d'un tel dispositif. En effet, il n’y a pas d’influence de la vidéosurveillance sur l’efficacité des services de police dans une commune donnée : « Le taux d’élucidation des faits de délinquance de proximité n’a pas davantage progressé dans ces CSP (circonscriptions de sécurité publique, à l’échelle d’une ou plusieurs villes) équipées de caméras de vidéosurveillance de la voie publique que dans celles qui ne le sont pas. » (page 148). L'étude du sociologue Tanguy Le Goff pour l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la région Île-de-France va plus loin. Méfiance des policiers municipaux Du même auteur Les policiers fliqués ? Précarité