Le brevetage du vivant: le contrôle de la vie dans les mains des transnationales? «Anything under the sun that is made by man.» «Tout ce qui est sous le soleil et qui est touché par l’homme peut être breveté» Arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis 1980 L’un des derniers bastions qui concerne l’humanité est la manipulation génétique du vivant à des fins de brevets. Dans une contribution sans concession, Marie Monique Robin auteur du fameux brûlot «Le Monde selon Monsanto», parle cette fois-ci de «brevets contre l’humanité et de pirates du vivant». Comment les OGM favorisent la vente de pesticides Il est vrai que l’affaire ne date pas d’aujourd’hui. Contrairement à l’objectif visé, les OGM n’ont pas permis de réduire la quantité de pesticides utilisés aux Etats-Unis. Jean-Pierre Berlan ancien ingénieur agronome et ancien directeur de recherche de l’Inra a dénoncé l’innovation majeure de la recherche agronomique française: le maïs hybride. Déjà en 2012, Jean-Pierre Berlan mettait en garde: «L’italie nous a offert un plat sublime de simplicité, la pasta al pesto. 4.
Le gaz de schiste sera exempté d'étude d'impact environnemental en Europe Les lobbys pétroliers et gaziers se frottent les mains. Le 12 mars, le Parlement européen a adopté la révision de la directive portant sur les Études d’impact environnemental (EIE). Et a décidé que les activités d’exploration et d’extraction des hydrocarbures de schiste seront exemptées d’études d’impact environnemental. Une telle étude est pourtant obligatoire pour près de 200 types de projets, tels que la construction de ponts, de ports, d’autoroutes, de décharges de déchets ou d’élevages intensifs. Ces études, de nature technique, ont été développées depuis les années 1970, et dans certains cas sont devenues obligatoires pour apprécier les conséquences environnementales de la réalisation de projets d’aménagement et d’infrastructures publics et privés qui, par l’importance de leurs dimensions ou leurs incidences sur le milieu naturel, pourraient porter atteinte à ce dernier. La fin des « lourdeurs administratives » et « exigences inutiles », selon les lobbys Maxime Combes
Point de vue Marketing - Big Data : l'onction du nombre -- La Science de l'Esprit Et si on abordait la data en dépassant la question de l'efficacité et de l'éthique, pour s'interroger plutôt sur son rôle dans l'imaginaire social ? Et si l'infaillibilité fantasmée de la data prenait le relais de celle des marques dans l'imaginaire collectif ? A lire dans la nouvelle revue digitale sur La Data, qui vient de sortir. Telle une créature fantastique, la data a depuis longtemps échappé à son domaine d'origine. À l'heure actuelle pourtant, la data semble soulever plus de questions qu'elle n'en résout... Le numérique et le nombre La place croissante de la data dans l'imaginaire social interroge de manière centrale la valeur du nombre dans notre modèle culturel. Enregistrement -> Calcul -> Résultat -> Interprétation Revenons d'abord à l'essence du « système web », et à son idéologie sous-jacente, qui reposent sur un paradigme mathématique et statistique : le calcul, la mesure et le comptage, qui permettent la modélisation et la reproductibilité. Une nouvelle croyance
Où vont mourir les voitures invendues Ci-dessus, quelques-unes des milliers et des milliers de voitures invendues à Sheerness, au Royaume-Uni. Vous pouvez le voir sur Google Maps… Tapez Sheerness, Royaume-Uni. Regardez à l’ouest de la côte, en-dessous de la Tamise, à côté de la rivière Medway, à gauche de l’A249, Brielle Way. Il y a des centaines d’endroits comme ça dans le monde d’aujourd’hui et ils continuent à s’accumuler. Et pourquoi utilisent-ils les pistes des bases aériennes désaffectées pour parquer des milliers de voitures si les ventes sont normales ? Houston… nous avons un problème ! La photo ci-dessous est celle d’un immense parc de voiture à Swindon, Royaume-Uni, avec des milliers et des milliers de voitures invendues juste stationnées là sans aucun acheteur en vue. Les constructeurs automobiles doivent acheter de plus en plus de terrains juste pour garer leurs voitures étant donné qu’ils sont perpétuellement au-delà de la ligne de production. Ci-dessous, encore plus de voitures dans le port de Valence en Espagne.
OGM, la fin du bluff La revue Food Chemistry (du groupe néerlando-britannique Elsevier Science) publie une étude scientifique sur le soja qui remet en cause le principe "d'équivalence en substance" imposé par les fabricants d'OGM pour passer outre les expérimentations à long terme des manipulations génétiques et selon lequel OGM et non-OGM, tout se vaut. Une équipe de chercheurs (T. Bøhn, M. Cuhra, T. Traavik, M. Sanden, J. - soja génétiquement modifié (GM) pour tolérer le glyphosate (le principe actif de l’herbicide Round up de Monsanto). - soja non modifié cultivé en « conventionnel » c’est à dire avec intrants chimiques. - soja non modifié cultivé en agrobiologie. L’étude rapporte que les graines de soja génétiquement modifié « Roundup Ready » (RR) de Monsanto contiennent des résidus de glyphosate et de l'acide aminométhylphosphonique (principal produit de dégradation chimique du glyphosate) respectivement à des taux moyens de 3,3 et 5,7 mg /kg.
Le grand commerce aux champs -- Yann FIEVET En attendant le miracle l’argent manque, nous dit-on, pour financer ce qui devrait demeurer l’essentiel : la construction de logements sociaux ou le financements de projets économiques plus doux à l’environnement et moins gourmands en énergie. Il est au moins un domaine qui rompt avec ce constat de l’investissement défaillant : la Grande distrib ». Partout en France des centres commerciaux toujours plus vastes continuent de sortir de terre, d’une terre. Souvent agricole. Désormais, les chiffres d’affaires se tassent pour un nombre croissant de super ou d’hypermarchés, quand ils ne reculent pas. Comme tout cela est peu convaincant ! Cette marche avait pour slogan « des champs, pas d’Auchan ». Yann Fiévet (1) Les coulisses de la Grande distribution, Albin Michel.
Quand les banques françaises financent allègrement les gaz de schiste Toutes, ou presque, se déclarent très sensibles aux préoccupations environnementales. Ce qui n’empêche pas les banques françaises, Société Générale et BNP Paribas en tête, de soutenir financièrement les gaz de schiste, une industrie aux impacts néfastes pour les ressources en eau, les populations locales et le climat. C’est ce que révèle une étude réalisée par les Amis de la terre Europe, qui détaille les investissements et prêts dont bénéficient les compagnies pétrolières les plus actives dans ce secteur. Pourtant, d’autres grandes banques mondiales n’ont pas hésité à exclure les gaz de schiste de leurs investissements. La France a pour l’instant fermé la porte au gaz de schiste sur son territoire. La Société Générale en pointe sur les gaz de schiste Au vu du caractère extrêmement controversé de cette industrie, on aurait pu s’attendre à un peu plus de prudence. Une « conscience des risques » qui n’empêche pas les financements Les banques néerlandaises se désengagent du gaz de schiste
Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU favorable à la fin de l’impunité des multinationales C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.
Manuel Valls annonce que la censure de Twitter est effective en France (maj 2 mise à jour du 28 janvier 2014 Tandis que toute la presse (subventionnée et avec sa niche fiscale) Française s’est tue, un article dans The Guardian du 2 janvier 2014 (wikipédia : The Guardian est un quotidien d’information britannique fondé en 1821. Il fait partie de la « presse de qualité » et a une ligne éditoriale de centre-gauche.) : France’s censorship demands to Twitter are more dangerous than ‘hate speech’ Les demandes de la France de censure de Twitter sont plus dangereuses que les « messages de haine » À travers l’histoire, il n’existe que peu d’idées à avoir été aussi destructrices que de permettre à des gouvernements de censurer les opinions qu’ils n’aimaient pas. [...] J’ai écrit beaucoup, beaucoup de fois sur l’odieux et les dangers de l’autonomisation de l’Etat à criminaliser des idées – y compris pour la version progressive de cette quête, en particulier en Europe et au Canada , mais aussi aux États-Unis – et je ne vais pas ressasser tout ces arguments ici.
Site officiel de Corinne GOUGET - Dossiers Dossiers : Interview du Dr Russel Blaylock Note de Corinne GOUGET Lorsqu'en 2007 j'ai découvert cette importante interview, j'ai ressenti un fort sentiment d'injustice en ce qui concerne le public francophone ne pouvant pas lire l'anglais car ce document peut sauver des vies vu l'importance des sujets abordés... C'est en persévérant que j'ai obtenu les autorisations du Dr Russell BLAYLOCK (avec qui je suis en contact depuis plus de 4 ans) et de Mike ADAMS afin de traduire ce texte et de le publier sur mon site. Je me suis juste permise de rajouter des chapitres afin que vous puissiez retrouver facilement les sujets abordés tels que le diabète, le GMS, l'aspartame, le soja, les extraits de levure, le Splenda, le fluor ...etc. Le reste du texte sont les propres paroles des deux intervenants et certains passages risques de vous surprendre. Bonne lecture et surtout bonne santé à tous ! Présentation des intervenants Dr Russell BLAYLOCK : DR.Blaylock : Oui. Dr R.
Hopitaux, bons pourvoyeurs de perturbateurs endocriniens © iStockPhoto d'illustration d'une perrfusion en intraveineuse. A l'hôpital aussi, on est exposé à des substances de synthèse de l'industrie chimique. Les malades y côtoient des phtalates, un additif qui assouplit le plastique, et d'autres perturbateurs endocriniens (PE). La toxicité de ces perturbateurs endocriniens (PE) est loin d'être une priorité des professionnels de la santé. Sang contaminé aux phtalates Un exemple frappant : la présence de ce type de substances dans les poches de transfusion sanguine. "Globalement, le milieu hospitalier n'expose pas plus les patients que les autres lieux de la vie quotidienne", tempère Olivier Toma. Mobiliser la profession à tous les niveaux Les bonnes pratiques promues par le C2DS concernent tous les niveaux d'exposition : matériel médical, produits d'hygiène et d'entretien, matériaux de construction, alimentation... Par son poids, le secteur hospitalier peut aussi influencer les industriels.
Un médecin « lanceur d'alerte », après 20 ans au service des labos, dénonce... Après vingt ans de collaboration, le Dr Dalbergue publie un livre accusateur contre l'industrie pharmaceutique.C'est un témoignage coup de poing qui va faire mal à l'industrie pharmaceutique, à peine remise des scandales du Mediator ou des pilules contraceptives. Dans un livre qui paraît mercredi, le Dr Bernard Dalbergue, 55 ans, dénonce les « pratiques douteuses » d'une industrie où il a passé deux décennies, dans plusieurs firmes différentes. C'est la première fois en France qu'un ancien cadre dissèque de l'intérieur, documents et histoires vécues à l'appui, la manière dont les labos manipulent les médecins, voire les autorités. Bernard Dalbergue a longtemps été un bon soldat. « Dorloter ». A chaque fois, les médecins mis en cause assurent que l'argent n'altère pas leur indépendance. Il raconte dans son livre comment il a convaincu un grand professeur de censurer son discours à un congrès, en y retirant un passage sur les effets secondaires d'une molécule. Couvrir.
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