Le « racisme anti-Blancs » déconstruit en un sketch Le racisme anti-blancs, ou « racisme inversé », est au coeur de ce génial sketch par l’humoriste Aamer Rahman. Un must-see. Aamer Rahman, comédien de stand-up australien originaire du Bangladesh, fait partie du duo Fear of a Brown Planet aux côtés de Nazeem Hussain. Dans un sketch mis en ligne le 28 novembre, intitulé Reverse Racism (le racisme inversé), il aborde ce qu’on appelle en France le « racisme anti-blancs ». Et c’est une petite pépite. Le voici, avec sa traduction : Beaucoup de gens n’aiment pas mon humour. EDIT — Puisque ce sketch en laisse certain-e-s perplexes, voire agacé-e-s, voici une petite explication que j’ai donnée sur le forum et qui pourra peut-être enrichir le propos d’Aamer Rahman : Pour moi ce que ce sketch veut montrer, c’est que le racisme est une construction sociale qui va bien plus loin que « Les Noirs sont bons danseurs » ou autres clichés.
Racisme en France Cette page revient sur l'histoire du racisme en France, et son actualité. Historique A partir des grandes luttes anti-racistes des années 1980 ("marche des beurs"...) les préjugés et les actes racistes ont eu tendance à diminuer. Cependant dans les années 2010, cette tendance commence à s'inverser. Les racismes Racisme anti-provinciaux En France, la Révolution industrielle a provoqué un fort exode rural des provinces vers Paris (Bretons, Auvergnats...). C'était principalement de la classe dominante, concentrée à Paris, qu'émanait ce racisme. De nombreuses Bretonnes se retrouvent "bonnes" ou prostituées à Paris, ce qui inspire notamment en 1905 l'image de Bécassine, jeune fille naïve (qui d'ailleurs n'a presque jamais de bouche). « Les principaux traits de la race bretonne sont la malpropreté, la superstition et l'ivrognerie » Manuel de géographie, 1929 En 1831, Auguste Romieu, sous-préfet à Quimperlé,écrit : Le même type de mépris et de domination a été renvoyé aux Auvergnat-e-s : Non.
Pour une utilisation décomplexée du mot noir «Black», «minorité visible», «issu de la diversité»... Les contournements sont nombreux, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Comme si ne pas dire permettait d'éviter le racisme. La presse française se met depuis peu à écrire le mot «noir» de manière plus fréquente, peut-être moins gênée. Avec la création du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) en 2005, ainsi que le documentaire et le livre de Pascal Blanchard (Noirs de France, La France noire), ou encore le numéro «100% Noirs de France» de Respect Magazine, il semble que le mot soit devenu moins tabou. «Dans la France des “Blacks” et des “Renois”, on va peut-être, grâce au travail abattu par Pascal Blanchard, commencer à appeler les Noirs des… Noirs», écrivait Sabine Cessou dans SlateAfrique. On parle de personnes «issues de la diversité», de «minorités visibles», parfois même de «blackgeoisie». Les choses se sont depuis assouplies, mais l'attitude est loin d'être décomplexée. Avec ou sans majuscule? Claire Levenson
Le Racisme expliqué à ma fille, Tahar Ben Jelloun, Documents - Seuil | Editions Seuil Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. On ne triche pas avec les questions d’un enfant. « Plus de dix ans après le dialogue avec Mérième, qui avait elle-même dix ans, j’ai voulu rendre compte de mes échanges avec les enfants du monde entier que je ne cesse de rencontrer.
De l'urgence d'en finir avec le « racisme anti-blanc » Parler de « racisme anti-blanc » c’est confondre ce qui relève des émotions, de la colère et ce qui a trait aux discriminations. En d’autres termes, c’est confondre les relations interpersonnelles et les rapports sociaux [1]. Ainsi, si Fatima, Mohammed, ou Fatou traitent Marie et Louis de « sales français » (relation interpersonnelle), le désagrément certain que constitue l’insulte sera mis sur le même plan que le fait que Fatima, Mohammed et Fatou risquent de voir leur CV refoulés en raison de leur couleur de peau, celle-ci signifiant une origine « autre », qu’elle soit réelle ou supposée (rapport social). Par ailleurs, on pourrait réfléchir au fait qu’être anti français, c’est être anti blanc, aux yeux de ceux qui s’émeuvent des ravages dudit « racisme anti-blanc ». Or dans ce contexte, il ne peut y avoir de commune mesure entre les positions de ceux qui discriminés, peuvent insulter par rage, et ceux qui se retrouvent privilégiés par un rapport social. “il y a des blancs pauvres !
Élise ou la Vraie Vie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire se passe en France pendant la décennie de la guerre d'Algérie : Élise, jeune Bordelaise rêvant de « vraie vie », monte à Paris, trouve un travail dans une usine et y rencontre Arezki, un Algérien, dont elle s'éprend. Le roman a été remarqué par la justesse de sa description socioculturelle, notamment du monde ouvrier et des relations entre Français de métropole et d'Algérie. Situé pendant la guerre d'Algérie, il évoque leurs relations en France pendant une guerre non admise comme telle (les journaux, la radio, la télévision parlaient des « évènements » d'Algérie), les tensions, la peur du FLN, les rafles. En combinant vie quotidienne et histoire d'amour, Claire Etcherelli révèle un climat de xénophobie dans plusieurs milieux à cette époque. Résumé[modifier | modifier le code] Sur l'invitation de son frère Lucien, Élise se rend à Paris. Élise s'indigne de ce comportement et propose à son compagnon de travail deux cachets d'aspirine.
La problématique de l'appropriation culturelle [Cet article est une traduction de « What’s Wrong with Cultural Appropriation? These 9 Answers Reveal Its Harm »] Donc vous venez d’arriver à une soirée d’Halloween. Vous pensez porter un costume d’enfer, mais à la place de vous complimenter, quelqu’un vous dit que votre costume est de l’appropriation culturelle. Et vous pensez que cette accusation est ridicule. Vous ? Vous n’aviez pas d’intentions haineuses, donc vous ne voyez pas comment cela pourrait avoir un impact négatif. Si vous vous demandez quel est le problème à propos de l’appropriation culturelle, je vais vous l’expliquer. Poursuivez la lecture pour quelques explications sur pourquoi les gens pourraient s’énerver si vous empruntez quelque chose d’une autre culture. Ce qu’est l’appropriation culturelle (et ce que ça n’est pas) Pour faire court : l’appropriation culturelle, c’est lorsque quelqu’un adopte des aspects d’une culture qui n’est pas la sienne. En d’autres termes, le contexte compte. 1. 2. 3. 4. 5. Est-ce un blanc ? 6. 7.
Chocolat (clown) Chocolat, à l'origine Rafaell[N 1], pour l'état civil français (acte de décès) Rafaël Padilla[1], né vers 1867 à Cuba et mort le 4 novembre 1917 à Bordeaux, est un artiste de cirque spécialisé dans le rôle de l'auguste, notamment dans le cadre du duo « Foottit et Chocolat » qu'il a formé pendant des années avec le clown blanc britannique George Foottit (1864-1921). Star « exotique » du monde du spectacle français de la Belle Époque, cet artiste noir a été largement oublié après sa mort, si on excepte l'expression qui lui a survécu « Je suis Chocolat ! », c'est-à-dire : « Je me suis fait avoir ! ». Publicité de Pal pour le savon « La Hêve » représentant Foottit et Chocolat (vers 1896)[4],[5]. Du fait de son statut d'esclave à la naissance, son nom de famille, sa date et son lieu de naissance ne sont pas connus avec précision, les esclaves n'étant pas enregistrés par l'état civil public[7]. Différents patronymes lui ont été attribués ultérieurement[8] : — Jean Cocteau — Chocolat.
L’utilisation du mot « Black » pour les Noir-e-s de France : une insulte sans nom. | Pensées En Blancs Cassées Il est de plus en plus tendance d’appeler « Black » les personnes de couleur noire en France. Et ce malgré le fait qu’il existe déjà un mot dans la langue française pour caractériser ces individus : Noir-e. Il s’agit d’un anglicisme qui n’évoque rien de bon pour la société française. Tout d’abord, ce mot contribue fortement à l’africainétasunisation des français-e-s noir-e-s. Dès lors, la question noire est vue comme une problématique lointaine. Une problématique qui n’aurait pas lieu d’être dans la société française. Le terme « Black » démontre l’attitude toujours et extrêmement complexé envers les Noir-e-s de France . En ce qui concerne les femmes, le mot « Black » n’est pas trouvable dans les termes de recherches sur Google. A la question posée (aux personnes Noir-e-s et non Noir-e-s) : Pourquoi dis-tu « Black » ? D’ailleurs, petite parenthèse. Dire qu’une personne est noire, blanche ou métisse n’est pas raciste. Articles qui ont déjà évoqués le problème sur le WEB : Kel Lam. J'aime :
Le Gone du Chaâba (roman) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le roman raconte l'histoire d'Azouz, un jeune algérien. Il habite au Chaâba, un bidonville à côté de Lyon. Il vit dans une misérable habitation, sans eau ni électricité, à côté d'autres familles arabes qui ont fui la misère algèrienne. Il vient d'El-Ouricia. Azouz a un grand frère, Moustaf, et une grande sœur Zohra. Il est très heureux, mais bientôt, certains arabes de sa classe qui se moquent de lui à l'école le rejettent en ne le considérant plus comme un arabe. Plus tard, son oncle, maudit par le père d'Azouz, qui vit également au Chaâba, va se faire arrêter par la police car il est le responsable d'un trafic de viande de mouton. Pourtant, un matin, les Bouchaoui, une ancienne famille du Chaâba qui habite maintenant dans un appartement à Lyon revient au Chaâba en expliquant au père d'Azouz que la vie dans un appartement est bien meilleure qu'au Chaâba. Au début, il n'a pas trop d'amis mais il rencontre ensuite un autre enfant du Chaâba.
L’intersectionnalité en question (1) : la dépolitisation blanche Le terme intersectionnalité renvoyant au fait de prendre en compte dans une lutte militante aussi bien le racisme, le sexisme que la lutte des classes, émane de Kimberlé Crenshaw dans le cadre d’un article universitaire, disponible ici en français. Si l’article est paru en 1991, on peut dire qu’en pratique l’intersectionnalité existait dès lors que des femmes esclaves, puis colonisé-e-s et exploité-e-s résistaient contre les dominations de race, classe et sexe qui les affectaient, qu’importe que cela soit théorisé ou non. Il y a quand même eu une secousse militante forte dans le militantisme des années 1970 : les résistances des femmes noires ont acquis un statut politique. C’est ainsi que sont nés le Black Feminism, et plus tard le Womanism. Les femmes noires étaient désormais au centre, pas à la marge. Malheureusement, l’intersectionnalité subit de plus en plus un processus de dépolitisation par des universitaires blanc-he-s. 1) Transmission élitiste du concept Like this:
Christian Delacampagne, Une histoire du racisme - Mon biblioblog 4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 17:11 Christian Delacampagne, Une histoire du racisme, Le livre de poche Dans cet excellent petit livre Christian Delacampagne nous présente une histoire du racisme depuis la Grèce antique jusqu'à nos jours (mon édition date de 2000)."Le racisme commence lorsqu'on cherche à donner des inégalités sociales une justification fondée dans la nature, accompagnée de références explicites à des éléments de savoir biologique" ou plus simplement, le racisme c'est "toute forme de haine de l'autre en tant qu'autre, fondée non pas sur ce que l'autre fait mais sur ce qu'il est réputé être". Comme tout phénomène chaque différent type de racisme a une origine précise. L'antisémitisme quant à lui a certes existé avant les Chrétiens mais ce sont ces derniers qui lui ont donné toute son ampleur. Partager cet article Publié par Agnès - dans Histoire
Éduquer contre le racisme et l'antisémitisme Les contours du racisme constituent l’une des principales difficultés dans l’emploi du terme. Son champ d’application est assez large et l’on sait que l’expression d’une simple réserve à l’égard de l’immigration ou du multiculturalisme peut aujourd’hui être taxée de « raciste ». Depuis la fin du XXe siècle, les usages du mot se sont étendus, donnant lieu à des abus de langage (racisme « anti-gros », « anti-jeunes », etc.). Le terme a perdu de sa valeur conceptuelle, se révélant souvent une insulte propre à disqualifier l’adversaire. L’éducation interculturelle a souvent été pensée comme un antidote à l’ethnocentrisme, comportant toutefois le risque de légitimer un relativisme culturel tendant au différentialisme. La définition et le traitement de la différence sont donc au cœur de la complexité du phénomène « racisme ».