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Un monde sans humains

Un monde sans humains
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Transhumanisme : comment l’individu augmenté se niche dans nos têtes "Ce n'est plus de la science-fiction. L'homme se robotise et le robot s'humanise... et tout cela préfigure le post-humanisme !", affirme maître Xavier Labbée, président de l'Institut du droit et de l'éthique de Lille, qui a dirigé l'ouvrage L'homme augmenté face au droit (Presses universitaires du Septentrion, 2015). Il est vrai que les innovations de l'année 2017, de l'implant cérébral visant à booster la mémoire au muscle synthétique surpuissant imprimé en 3D en passant par le premier médicament connecté autorisé sur le marché aux États-Unis, n'auraient pas dépareillé dans un roman futuriste, contant un monde peuplé d'humanoïdes augmentés à force d'implants et de prothèses bioniques. Toutes ces évolutions technologiques plus ou moins abouties, qui accroissent çà et là les capacités de l'être humain sans toujours suivre une finalité médicale, ne sont pas anecdotiques. Elles dessinent le rapport humains-machines du XXIe siècle et nous forcent à le structurer, du moins à le penser.

La fête est finie avec Vox Low Le dernier album d’Orelsan s’appelle La Fête est Finie, mais un tel nom aurait dû être réservé pour celui de Vox Low. Ça aurait été plus approprié, vu le style, mais avoir un premier album à son propre nom (self-titled pour les intimes) c’est tout autant la classe. Après avoir passé pas mal de temps en résidence à Mains d’Oeuvres, la progéniture du groupe pointe le bout de son nez, et son premier titre « Now We’re Ready To Spend » vient donner le ton : sombre. Dans la même veine que leurs précédents titres, notamment « Something is Wrong », la voix monotone du chanteur nous dicte, sur une ligne de basse entêtante et une batterie répétitive, tout ce qui nous coûte cher dans la vie (autant d’un point de vue financier qu’au niveau de l’implication). Mais une chose est sûre, Vox Low mêle habilement musique électronique et esprit punk pour une musique à la fois rétro et moderne, taillée pour les clubs underground et les esprits pessimistes.

Une nouvelle start-up propose de “télécharger” votre cerveau… problème, il faut mourir d’abord. Et un milliardaire de la Silicon Valley a déjà payé pour le faire Bien que la technologie ne soit pas encore tout à fait au point, Nectome a déjà attiré l'attention de 25 personnes qui se sont enregistrées sur une liste d'attente pour pouvoir bénéficier du service futuriste de l'entreprise. L'une d'entre elle, Sam Altman, 32 ans, a confié au MIT Technology Review être persuadé que la technologie "sera au point de son vivant" et s'attend à ce que son cerveau finisse "dans le Cloud". Atlantico : La société Nectome a fait parlé d'elle il y a quelques temps en proposant une nouvelle technologie consistant en l'injection d'un gel dans le cerveau pour permettre de conserver ce dernier (par ailleurs, cette opération provoque la mort du patient), afin de pouvoir par la suite « télécharger » le cerveau sur un ordinateur. S'agit-il du début d'une phase d'innovations technologiques ou est-ce, à la manière de la cryogénisation, une nouvelle création farfelue sans lendemain ? atlantico sur facebook notre compte twitter Intéressé par cet auteur ? Je m'abonne

«Black Mirror»: Les scientifiques nous confient leurs pires cauchemars pour le futur La saison 4 de Black Mirror est diffusée sur Netflix à partir du 29 décembre. A la réalisation des six épisodes, on trouve des stars telles que Jodie Foster, Toby Haynes, John Hillcoat. Pour l’occasion, 20 Minutes a décidé de plonger dans l'actualité du cauchemar technologique. La saison 4 de Black Mirror débarque sur Netflix le 29 décembre prochain. Et, alors que vous rattrapez les trois premières saisons tout en vous goinfrant de chocolat ou de pop-corn, allongé confortablement dans votre sofa, sachez que la réalité n’a pas grand-chose à envier à la fiction de Charlie Brooker, le créateur de génie de la série. Notre réalité peut basculer à tout moment en mauvais rêve, mais la différence, c’est qu’il sera trop tard pour éteindre votre téléviseur (loin de nous l’idée de vous faire paniquer). « Des pathologies mentales nouvelles apparaîtront» Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, spécialisé dans les rapports aux nouvelles technologies

Les transhumanistes rêvent d’immortalité Cet article est le quatrième volet d’une série en quatre épisodes. Il suit « Mort, on pollue encore », « Après la mort, devenir un arbre » et un entretien avec Tanguy Châtel, « L’écologie naît d’une conscience de la mort : en maltraitant la planète, on se conduit à notre fin ». Jamais l’espérance de vie de l’être humain n’a été aussi élevée. Dans la guerre qui l’oppose à la vie, la mort fait de la résistance, mais cède chaque jour un peu plus de terrain. Un vieillissement que certains espèrent sans limite. « En France, 90 % des décès sont dus aux maladies de vieillissement, c’est-à-dire les cancers, les maladies neurodégénératives et cardio-vasculaires. « Nous sommes dans une société du culte de la performance » Apparu au cours des années 1980, le mouvement transhumaniste est une philosophie prônant le recours à la technologie pour améliorer la condition humaine et venir à bout de sa finitude. mnemophagiac preydatory (2), de Jef Safi. « Je voudrais devenir immortel sans avoir à mourir »

Julian Huxley, Le Transhumanisme, 1957 Sir Julian Sorell Huxley, (1887-1975) est un biologiste britannique, socialiste et progressiste, connu pour ses ouvrages de vulgarisation sur la biologie et l’évolution. Son grand-père, Thomas Henry Huxley (1825-1895) était un biologiste connu pour être un collègue et partisan de Charles Darwin (1809-1882). L’écrivain Aldous Leonard Huxley (1894-1963) est son frère, et si ce dernier est l’auteur de l’ouvrage de science-fiction Le Meilleur des mondes (Brave New World, 1932), ce n’est certainement pas un hasard, puisque Julian Huxley était un partisan de l’eugénisme comme moyen d’amélioration de la population humaine : « Une fois pleinement saisies les conséquences qu’impliquent la biologie évolutionnelle, l’eugénique deviendra inévitablement une partie intégrante de la religion de l’avenir, ou du complexe de sentiments, quel qu’il soit, qui pourra, dans l’avenir, prendre la place de la religion organisée. »J. Dans quel but et pour quoi faire ? Andréas Sniadecki Julian Huxley Source :

Modification génétique pour booster les cerveaux : ces Chinois qui se lancent dans la fabrication "d'humains supérieurs" dans l'indifférence internationale Atlantico : En Chine, une expérience très controversée d'utilisation de CRISPR sur des jumelles avant la naissance avait provoqué un tollé mondial. Un article du MIT Technology Review rapporte que le "cerveau des deux filles aurait été "accidentellement" augmenté" grâce à l'introduction du gêne CCR5. Concrètement qu'est-ce que cela signifie, est-ce vraiment concret ? Laurent Alexandre : On sait maintenant que la modification de ce gêne a des conséquences sur la synaptogenèse et donc sur le câblage neuronal et le fonctionnement du cerveau. C'est la première question. Évidemment l'éternel problème qui se pose ensuite, et que ne s'est pas posé le chercheur quelque soient ses intentions, c'est : est-ce qu'il est licite de laisser les parents vouloir augmenter le QI de leur enfant ou est-ce immoral ? Qu'est-ce que cette expérience révèle, de la différence d'approche du transhumanisme entre le continent européen et la Chine ? Les transhumanistes les plus violents au monde sont en Chine.

Programme Darpa : bienvenue dans un nouveau paradigme transhumaniste Par Thierry Berthier. Darpa ou le futur augmenté La Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency) est l’agence américaine en charge des projets de recherche avancés de défense. Créée en 1958 par le Président Eisenhower, elle s’impose comme une réponse stratégique au programme soviétique Spoutnik qui avait à l’époque pris de court l’administration américaine. Parmi les projets Darpa actuels, on retrouve le Boeing X-37, le drone hypersonique, le Boeing SolarEagle, et de très nombreux programmes de robotique comme Big Dog et Cheetah développés par la filiale de Google Boston Dynamics pour le compte de la Darpa, comme Atlas le robot humanoïde, ou comme les exosquelettes motorisés XOS… Depuis la création de l’agence, l’intelligence artificielle reste un domaine de recherche prioritaire. Le dernier rapport publié par la Darpa en mars 2015 donne les grandes orientations qui rejoignent souvent celles du projet global de Google. Le programme Brass : vers le code centenaire

Singularité technologique Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3]. Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. Loi de Moore[modifier | modifier le code]

24 nov. 2020 « La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire », par Philippe Guillemant Article intéressant concernant le véritable objectif de cette pseudo crise sanitaire, un changement radical de paradigme. En plus des articles écrits par les membres de la rédaction, Nexus diffuse désormais des messages rédigés par d’autres personnes à la plume alerte. Nous partagerons avec vous leurs coups de gueules et de sang, cris du cœur, évasions et analyses de l’esprit que nous trouvons pertinents. Aujourd’hui, nous vous proposons pour la troisième fois les écrits de Philippe Guillemant, ingénieur physicien français, Docteur en Physique, spécialiste d’Intelligence Artificielle exerçant au CNRS.Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaireLe principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen.

Avec Calico, Google veut s'attaquer à la vieillesse et à la maladie Le géant de la recherche sur Internet veut repousser les limites de l'espérance de vie, même si les détails de son projet sont encore flous. Google a annoncé mercredi 18 septembre le lancement de Calico, une entreprise s'attaquant au défi "de l'âge et des maladies associées", a annoncé l'entreprise dans un communiqué. L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies. "Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui font payer un lourd tribu aux familles. "Google peut-il résoudre la mort ?" Pourquoi Google, qui domine outrageusement le marché de la recherche en ligne ou celui du système d'exploitation des smartphones, se lancerait-il dans un tel projet ? En outre, le géant de Mountain View est devenu depuis quelque temps coutumier des annonces iconoclastes et des projets d'envergure.

Johann Roduit: L'homme qui voulait devenir cyborg: conférence transhumaniste Conférence « Global Future 2045 » LINCOLN CENTER, NEW YORK. Le temps d'un week-end, la ville qui ne dort jamais a rêvé de devenir immortelle. A Manhattan du 15 au 16 juin 2013, on pouvait assister à la conférence « Global Future 2045 : vers une nouvelle stratégie pour l'évolution humaine » (voir également le slideshow ci-dessous). Au sein du prestigieux Lincoln Center était réuni tout le gratin du transhumanisme anglophone. Comme orateurs, nous pouvions entendre, entre autres, Ray Kurzweil, Anders Sandberg, Peter Diamandis, Ben Goertzel et Natasha Vita-More. Les deux jours furent donc bien chargés avec l'intervention d'une vingtaine d'orateurs, tous spécialistes dans leur domaine. Dans les couloirs du Lincoln Center, on pouvait également rencontrer le robot du Dr. Les deux jeunes suisses que nous sommes avions parfois l'impression d'évoluer dans un monde parallèle, en même temps que de rencontrer bien des humains tout à fait humains, avec ou sans prothèse. Créer notre futur

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