Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences
1Voici un ouvrage qui bousculera bien des certitudes. Celles des spécialistes des disciplines de l’esprit, au premier chef, mais par ricochet, les croyances naïves des anthropologues. Lionel Naccache propose au lecteur de suivre cette odyssée à travers son expérience de jeune clinicien, neurologue à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences cognitives à l’inserm.
Ces neuromythes qui persistent dans les écoles
Parmi les sciences récentes, les neurosciences sont les plus fascinantes et les plus compliquées. Logique puisqu'elles étudient littéralement le moteur des actions et pensées humaines : le cerveau. La société aimerait croire que la majorité de ses actes s'expliquent par un mécanisme cérébral ou un dysfonctionnement d'une partie de l'encéphale. Conséquemment, le système d'éducation s'intéresse de très près à tout ce qui touche le cortex pour voir comment ses découvertes peuvent transformer les méthodes d'apprentissage qui généreraient alors des cohortes de petits génies. Forcément, cette obsession pour notre matière grise mène, comme nous vous l'avions déjà mentionné, à des dérives.
Tout comprendre sur les neurones miroirs en moins de 3 minutes
Les neurones miroirs s’activent aussi bien quand on exécute une action que lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter cette même action. Le même réseau de neurones s’activent chez les personnes qui activent une action et chez celles qui les observent. Les neurones miroirs servent à imiter les actions vues mais ils jouent aussi un rôle dans le déchiffrage des intentions et émotions d’autrui. Nous avons une tendance naturelle à être en sympathie (forme de fusion entre soi et autrui ) plutôt qu’en empathie (ressentir ce que ressent l’autre tout en gardant une perspective propre). Les neurones miroirs s’activent quand on est en sympathie mais un autre réseau de neurones prend le relais quand on est en empathie : c’est le réseau de la mentalisation qui permet de ressentir ce que l’autre ressent sans se laisser envahir par nos propres émotions. (source : Entre toi et moi, l’empathie – produit par Flair Production)
Lionel Naccache, la conscience des neurosciences
Portrait. Ce neurologue explore les états de conscience du cerveau pour comprendre la pensée subjective et proposer des thérapies innovantes. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Florence Rosier
ENFANTS : 7 points pour bien faire les devoirs
1. Commencer par identifier et compléter les manques La méthode des petits pas (ou kaizen) part du principe qu’on peut toujours décomposer une tâche difficile en petites taches simples.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale.
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
Les neurones miroirs ont fait beaucoup parler d’eux suite à leur découverte par Giacomo Rizzolatti en 1992 parce qu’ils constituent une base possible sur laquelle un système de communication intentionnel comme le langage humain a pu se construire. En effet, ces neurones pourraient permettre à un animal de mimer un mouvement des mains ou de la bouche d’un autre animal pour copier un geste ou reproduire un son auquel est attaché une signification. De cette manière, deux individus pourraient en venir à partager un vocabulaire commun.
Fonction exécutive/ autorégulation
Comprendre les troubles d’apprentissage – Incidence du traitement sur l’apprentissage Le York Region District School Board a élaboré une ressource exhaustive intitulée Comprendre les troubles d’apprentissage – Incidence du traitement sur l’apprentissage à l’intention des professionnels de l’enseignement qui travaillent auprès d’élèves de la maternelle… Pour en savoir plus Technologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage : information, outils et ressources à l’intention de l’équipe-école Document préparé par Cindy Perras, M.Ed.
EDU CERI
Résumé | Table des matières | Comment obtenir cette publicationUn abécédaire du cerveau | Sites web Résumé Après vingt ans d’un travail de pointe en neurosciences, la communauté éducative prend conscience du fait que « comprendre le cerveau » peut indiquer de nouvelles voies de recherche et améliorer politiques et pratiques éducatives. Ce rapport constitue un panorama synthétique de l’apprentissage informé par le fonctionnement cérébral, et soumet des thèmes cruciaux à l’attention de la communauté éducative.
Neuromythes et enseignement
De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c’est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau,. Ces neuromythes peuvent s’avérer problématiques pour la réussite des élèves, parce qu’ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d’enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Pour cette raison, dans cet article, les trois neuromythes les plus fréquents en éducation sont présentés et discutés. Le premier concerne les styles d’apprentissage, le deuxième est lié à la notion de« cerveau gauche et cerveau droit » et le troisième touche aux exercices de coordination visant l’optimisation du fonctionnement cérébral. Neuromythe 1 : Les élèves apprennent mieux lorsqu’ils reçoivent l’information dans leur style d’apprentissage préféré (ex. auditif, visuel ou kinesthésique). Il est temps d’abandonner ces neuromythes au profit d’une pédagogie plus efficace.