14-18, une saignée pour l’économie française LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Bezbakh (maître de conférences à l’université Paris-Dauphine) La France fut l’un des pays les plus touchés par les ravages provoqués par la guerre de 1914-1918, puisque aux pertes humaines s’ajoutèrent les destructions de sites urbains, industriels et agricoles. C’est en effet sur son sol qu’eurent lieu les combats les plus durs du front occidental. Le nombre exact de morts liés au conflit est incertain, en raison des disparus ensevelis sous les champs de bataille, des blessés qui succomberont après la fin de la guerre, des victimes civiles, d’exactions commises par les armées occupantes, ou à la suite de maladies… Les estimations font état d’environ 9 millions de soldats tués en combattant (dont environ 2 millions d’Allemands, 1,8 million de Russes, 1,1 million d’Austro-Hongrois, près de 900 000 soldats de l’Empire britannique, 800 000 Turcs, 600 000 Italiens, 120 000 Américains, 43 000 Belges…), et de plus de 20 millions de blessés.
Madeleine Pelletier Madeleine Pelletier (18 May 1874 – 29 December 1939) was a French physician, psychiatrist, first-wave feminist, and socialist activist. Biography[edit] Outside her professional life, Pelletier was a committed activist. She was also notable as a female Freemason. Pelletier wrote extensively on the subject of women's rights, some publications include: La femme en lutte pour ses droits ("Woman Struggling for Her Rights") (1908), Idéologie d'hier: Dieu, la morale, la patrie ("Yesterday's Ideology: God, Morals, the Fatherland") (1910), L'émancipation sexuelle de la femme ("Sexual Emancipation of Women") (1911), Le Droit à l'avortement ("The Right to Abortion") (1913), and L'éducation féministe des filles ("The Feminist Education of Girls") (1914). Pelletier displayed her beliefs in her dress and social behavior. Pelletier was partially paralyzed by a stroke in 1937. See also[edit] Notes[edit] References[edit] Allen, C. External links[edit] Some of her texts available online (in French)
AUSCHWITZ: LA VERITE Il aura donc fallu attendre près d'un demi-siècle pour voir s'ouvrir les archives soviétiques de la Solution finale: 80 000 documents saisis à Auschwitz en 1945 et conservés aujourd'hui dans les Archives centrales de Moscou, au 3 de la rue Vyborskaïa. Grâce à ces pièces - la majeure partie des archives relatives au camp d'extermination - vient d'être réalisée la première synthèse des connaissances sur l'un des événements majeurs du xxe siècle. Il s'agit là d'une avancée historique considérable. Non seulement elle permet une compréhension désormais totale de la mise en place et du fonctionnement technique des chambres à gaz et des fours crématoires, mais elle conduit à réviser la chronologie de l'extermination et débouche sur un nouveau comptage, précis et sans doute définitif, des victimes. L'auteur de ce travail, le premier à avoir dépouillé les archives d'Auschwitz conservées depuis la fin de la guerre par le KGB, est un Français. L'événement "indicible" Ingénierie criminelle
Les révoltes du papier timbré, 1675 – Essai d’histoire événementielle Présentation de l’éditeur : En 1675, en pleine guerre de Hollande, la France de Louis XIV est frappée par une des principales secousses rebellionnaire de l’Ancien Régime, restée célèbre sous le nom de « révolte du Papier timbré ». De Bordeaux à Quimper, un front intérieur surgit, mais c’est en fait toute une partie de la France qui bruit et conteste, de Toulouse à Besançon et de Grenoble à Paris. A la cour, l’inquiétude est réelle car, dans le même temps, l’éclat de la récente conquête de la Franche-Comté ne peut masquer les difficultés militaires que la mort de Turenne vient symboliser au cœur de l’été. Dans le même temps, la crainte d’un débarquement hollandais sur la côte Atlantique, susceptible de menacer Rochefort et Brest, oblige les autorités à agir avec fermeté et souplesse, particulièrement en Basse-Bretagne où émerge une nouvelle « guerre paysanne » restée célèbre sous le nom de « révolte des Bonnets rouges ».
PIÈGÉ – Le parfait bébé aryen était juif Le cliché représentant le parfait bébé aryen, qui devait figurer en "une" du magazine nazi Sonne ins haus (littéralement : du soleil dans la maison), avait été choisi par Goebbels lui-même, parmi cent photographies. Quatre-vingts ans plus tard, le quotidien allemand Bild rapporte que l'enfant était en réalité juif. Couverture du "Sonne ins Haus". Hessy Taft avait 6 mois lorsque ses parents lui ont fait tirer le portrait chez l'un des plus prestigieux photographes de Berlin, en 1935. Celui-ci l’entraîne dans sa boutique, ferme les rideaux, comme le raconte Hessy Taft dans une vidéo, et admet qu'il a délibérément donné la photo d'une enfant juive aux nazis, venus lui demander de sélectionner ses 10 meilleures photos de bébé pour un concours de beauté. Hessy Taft vit aujourd'hui aux Etats-Unis et n'a jamais été reconnue. "Je ressens un peu de revanche. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Actualité.
Normannia - Photos 1836 photographies de la Grande GuerrePrésentation et numérisation issues d'un partenariat entre le Service Commun de la Documentation de l'université de Caen et du Centre régional des Lettres de Basse-Normandie. Issu d'une famille de patrons de presse rouennais, Pierre Lafond fut directeur administratif du Journal de Rouen jusqu'en 1944 et fondateur de l'Imprimerie Lafond à Caen. Son nom apparaît dans la liste des "Principaux donateurs particuliers" de la bibliothèque universitaire droit/lettres de Caen qui, après la Seconde Guerre mondiale, ont contribué à la reconstitution des collections détruites suite aux bombardements de la ville. Collectionneur de documents iconographiques se rapportant à la Grande Guerre, il a également donné une partie de ses documents aux Archives Départementales de Seine-Maritime. Adresse du catalogue :
La pauvreté menace des rescapés de la Shoah M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Par Marie de Vergès Ruth Krieger est sans doute la seule octogénaire d'Israël à avoir participé, en 2011, aux manifestations des « indignés« contre la vie chère. Quelle meilleure façon de dire les fins de mois difficiles, les aléas d'une vie matérielle réduite à l'essentiel faute de moyens ? A 84 ans, celle qui a fui l'Ukraine pendant la guerre et vu sa famille brisée par la barbarie nazie, veut continuer à faire entendre sa voix. Au nom de tous ceux qui, comme elle, sont des rescapés et peinent aujourd'hui à joindre les deux bouts. Parmi les quelque 190 000 survivants recensés en Israël, on estime qu'un sur quatre vit dans la pauvreté. « Combien de personnes n'ont pas de quoi acheter un médicament, ou un morceau de pain ? Le 28 avril, l'Etat hébreu commémorera officiellement les six millions de juifs victimes de la Shoah. Car, si la situation est connue de longue date, les dernières statistiques montrent qu'elle ne s'arrange pas.
1914-1918 - Nicole Girard-Mangin, première femme médecin sur le front Féministe et d'un courage indomptable, Nicole Girard-Mangin a exercé son métier dans les pires conditions, affrontant l'horreur de Verdun et le scepticisme de la hiérarchie militaire. Le médecin-capitaine en tombe à la renverse. L’élégante blonde qui se tient devant son bureau, en chapeau et tailleur civil, lui tend une feuille de convocation. La France mobilise. Le toubib doit transformer le centre de cure de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) en hôpital militaire ! « Un fonctionnaire débordé a sans doute confondu le nom de son ex-mari, Girard, avec un prénom, Gérard, et a cru convoquer le Dr Gérard Mangin », raconte aujourd’hui son petit-neveu, Philippe Wachet. "C’était une petite femme à faire marcher un régiment" L’épreuve du feu commence le 21 février 1916, au son du canon allemand. « Partout, j’étais accueillie comme vous savez. Au matin du 6 juin 1919, son corps sans vie est découvert à son domicile, à Paris. « Nicole Mangin.
L’archéologie de la Grande Guerre LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Laurent Brasier Amiens Quelque part en périphérie d’Amiens, dans un préfabriqué, passent de main en main de vieux objets métalliques en forme de ballon de football, de pot d’échappement, de poire, de tortue, d’œuf, et… de « couilles de loup » Des objets en apparence anodins qui sont en réalité d’anciens engins de guerre, des munitions de la Grande Guerre, qui jaillissent chaque année par dizaines de tonnes des terres du nord et de l’est de la France et sont souvent encore actifs. Ce n’est pas le cas de celles-ci : les professionnels du Centre interdépartemental de déminage d'Amiens les utilisent pour sensibiliser les archéologues de l’Inrap (Institut de recherches archéologiques préventives) aux risques liés aux vestiges du premier conflit mondial. La donne a bien changé. Dans leurs témoignages, les combattants ont souvent fait l’impasse sur les inhumations — par pudeur ou parce que le geste était devenu atrocement banal.