Comment Copenhague est devenue la capitale européenne du vélo Par le hublot, en atterrissant à Copenhague, le voyageur distingue, à l’œil nu, de larges traits peints d’un bleu électrique. Ce sont les bandes cyclables qui marquent les carrefours et que personne, à vélo, en voiture ou à pied, ne peut ignorer. La capitale du Danemark dispute à Amsterdam le titre de « capitale européenne du vélo ». Que le temps soit maussade, ensoleillé, enneigé ou même venteux, le visiteur remarque des dizaines de personnes de tous âges pédalant à bonne vitesse sur de larges pistes. <blockquote lang= »en »><p>If you don’t see urban cycling as part of the solution for urbanisation in cities around the world, you’re part of the problem. Accidents en baisse. Rien à faire de l’écologie. Mais un urbanisme pensé pour le vélo ne peut se contenter de quelques mesures qui paraissent aujourd’hui assez classiques. « Le cycliste se soucie avant tout de sa sécurité », rappelle Bo Asmus Kjeldgaard, qui était jusqu’à 2011 adjoint au maire de Copenhague en charge des transports.
Un "continent" de plastique exploré dans l'Atlantique Nord par Cécile Everard FORT-DE-FRANCE Martinique (Reuters) - L'expédition "Septième continent", qui vient de rentrer en Martinique d'un périple d'un mois à la recherche d'un énorme amas de plastique dans l'Atlantique Nord, est revenue attérrée de son voyage après avoir validé ses hypothèses. En pire. "Ce ne sont pas les macrodéchets les plus impressionnants", raconte Patrick Deixonne, membre de la société des Explorateurs français et chef de cette mission qui a emmené ses sept membres jusqu'à 1.000 kilomètres des côtes martiniquaises, jusqu'à la mer des Sargasses, du 5 au 26 mai. "Ce sont les grandes soupes de déchets, formées de petites particules de plastique. Laurent Morisson, un des membres de l'équipage, ajoute : "Au début de l'expédition, nous observions des baleines, des dauphins, des oiseaux. Ce phénomène de concentration des déchets a été mis pour la première fois en évidence par l'Américain Charles Moore, de l'Algalita marine research Foundation, dans le Pacifique Nord.
Réduire les déchets un objet réparé à la fois Mettre un objet usuel défectueux à la poubelle et le remplacer par un neuf est un réflexe pour quantité de gens. « Les jeter n’est pas toujours la solution », fait toutefois valoir Shirley Fagnen, du Bureau du développement durable de Polytechnique Montréal. Avec le PolyFab Normand Brais, autre entité de cette grande école d’ingénierie, elle a importé le concept de Repair Café, événement où le grand public peut faire réparer grille-pain, ordinateur et quantité d’autres objets qui ne fonctionnent plus, ou plus correctement. Le concept du Repair Café est né il y a près de 10 ans aux Pays-Bas. « J’avais entendu parler d’événements qui se faisaient en Europe, et c’est pour ça qu’on a aussi appelé le nôtre Repair Café », explique Shirley Fagnen. Sensibiliser les gens au fait que nos petits électroménagers ou appareils électroniques sont réparables est bien sûr le premier objectif du Repair Café. À Polytechnique, ce sont les bénévoles qui réparent les objets. Un peu différent à Ottawa
Le système « zéro déchet » de San Francisco en 7 questions Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard San Francisco s'est engagée en 2002 à parvenir au « zéro déchet » d'ici à 2020. La ville californienne a depuis pris une série de mesures et dépasse désormais les 80 % de détritus recyclés ou compostés. >> Lire le reportage : Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet » 1. L'objectif adopté par San Francisco est de parvenir à zéro déchet envoyé en décharge ou en incinérateur, soit 100 % de ses détritus recyclés ou compostés. 2. L'initiative a de multiples implications pour les San Franciscains. 3. Cela fait certes une poubelle de plus, mais la taille peut être différente. La poubelle des déchets organiques peut elle aussi ne pas être trop grande : mieux vaut la vider régulièrement pour qu'elle ne sente pas. Puisqu'il est compliqué de faire payer chaque habitation en fonction du poids de déchets généré, San Francisco a mis en place un système incitant financièrement à recycler et composter. 5. 6. 7. Non, justement !
L’air de Corée Gangneung — La semaine dernière à Séoul, il faisait froid mais le ciel était cristallin. Le soleil brille presque sans arrêt sur Séoul, qui connaît des hivers froids mais pratiquement sans neige. J’avais rendez-vous avec Pierre Joo, un Franco-Coréen qui a passé sa jeunesse à Paris – son père était correspondant pour un quotidien de Séoul. « Tout va plutôt dans le bon sens… sauf la pollution. Le 15 janvier, il y avait tellement de smog que les autorités ont offert les transports en commun gratuits pour inciter les gens à se passer de leur voiture – au diésel pour la plupart. Les particules fines encombrent l’espace et dépassent souvent le seuil « très mauvais ». « Les gens disent que c’est la faute aux Chinois et à leurs usines au charbon, mais ce n’est pas tout à fait vrai », dit Pierre Joo. En effet, Greenpeace évalue à 30 % la part de la Chine dans la pollution de l’air.
« Un système de zéro déchet coûte moins cher » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Alexandre Pouchard Joan Marc Simon est directeur de Zero Waste Europe, une fondation qui regroupe des organisations et des municipalités pour « repenser la relation avec nos déchets », en promouvant la réduction ainsi que le recyclage pour parvenir à « une société de zéro gaspillage et zéro déchet ». >> Lire le décryptage : Le système « zéro déchet » de San Francisco en 7 questions San Francisco est très avancée dans le recyclage de ses détritus, notamment dans la collecte de déchets organiques pour en faire du compost. Nombre de collectivités françaises ont investi dans des décharges ou des incinérateurs, qui sont très chers et qui sont une catastrophe pour l'environnement, car ils rejettent des particules très toxiques. La France compte en plus de très importantes entreprises de gestion des déchets [Veolia et Suez particulièrement]. Oui, le TMB est très promu par les entreprises françaises, mais il ne marche pas.
Du carburant fait à partir de « branchailles » Imaginez si vous pouviez faire le plein de votre voiture avec du carburant 100 % vert, produit à partir de branches d’arbres. Finies les préoccupations environnementales. Une utopie ? Plus maintenant. Encore mieux : l’un des plus gros projets de carburant forestier du monde se dessine au Québec, plus précisément à La Tuque, en Haute-Mauricie. Pour les gens de l’industrie, le projet de l’entreprise Bioénergie La Tuque (BELT) n’est pas nouveau. Néanmoins, la douzaine d’études lancées il y a un an pour en vérifier la faisabilité avancent rondement. Un des éléments clés est l’accès à un approvisionnement important en résidus forestiers bon marché. Selon les études, l’entreprise aurait accès à 600 000 tonnes sèches de ces résidus sur le territoire de La Tuque chaque année, ce qui serait bien suffisant pour nourrir une usine. Par le passé, plusieurs tests ont prouvé la convertibilité en carburant des matériaux lignocellulosiques de la biomasse forestière. Rentable ? 1.
Un étudiant de 19 ans a trouvé une solution pour «nettoyer» les océans Recevez nos newsletters : Pour intercepter et extraire les objets en plastique qui polluent les océans, ce jeune Hollandais propose la conception d’un «entonnoir géant». Son projet, qui a gagné plusieurs prix, nécessite de trouver 2 millions de dollars. Certains s’en plaignent lorsqu’ils se baignent durant les vacances d’été, d’autres décident de prendre les choses en main. C’est le cas de ce jeune étudiant hollandais de 19 ans. Lors d’un dîner de famille dans les Açores, Boyan Slat fait germer cette volonté: nettoyer les océans. Un entonnoir en action grâce aux courants marins Plusieurs outils ont d’abord été pensés, comme un râteau géant tracté par deux bateaux. Un entonnoir, oui, mais pourquoi faire? Après plus de six mois de tests et de réflexions, le jeune Boyan a présenté son projet «The Ocean Cleanup» devant l’organisation TedXDelft. La même année, le concept a été récompensé par le prix «Meilleur Outil Design» remis par l’université de technologie de Delft (Pays-Bas).
Faire plus avec moins - Beside Votre famille est d’origine québécoise et a émigré aux États-Unis avant votre naissance. Quel rôle est-ce que cela a joué dans votre vie? Un grand rôle, je crois. Qu’est-ce qui fait une bonne entreprise? La responsabilité. En fait, nous avertissons nos clients : Pensez-y deux fois avant d’acheter un de nos produits. De quelle manière la mission de Patagonia a-t-elle évolué au fil des ans? À l’origine, nous voulions fabriquer les meilleurs produits possible — c’est le premier élément de notre mission. Demeurez-vous optimiste, ou s’agit-il d’une perspective difficile à défendre? Je ne suis pas optimiste. Que pouvons-nous faire d’ici là, individuellement? Eh bien, la raison pour laquelle nous ne faisons rien pour régler les problèmes environnementaux est que nous en sommes la cause. Comment se fait-il que le mont Fitz Roy ait tant de valeur à vos yeux? On se souvient des voyages qui durent longtemps. Y a-t-il une ascension dont vous êtes particulièrement fier? Avez-vous eu peur? Oui, bien sûr.
Révolution solaire à Brooklyn En installant 24 panneaux solaires sur la maison de ville qu’il venait d’acheter et de rénover dans le quartier Park Slope de Brooklyn, il y a cinq ans, Michael Guerra a réalisé un rêve de jeunesse. « Depuis que j’ai 18 ans, je souhaite bâtir une maison qui utiliserait de l’énergie renouvelable », raconte cet agent immobilier de 55 ans qui n’a jamais oublié l’appel lancé en 1979 par le président Jimmy Carter en faveur de l’énergie solaire. Ce dont Michael Guerra ne se doutait pas à l’époque, c’est qu’il serait aujourd’hui l’un des 60 producteurs d’électricité de la Brooklyn Microgrid, miniréseau qui alimente des centaines de consommateurs dans trois quartiers de l’arrondissement new-yorkais – Park Slope, Gowanus et Boerum Hill – et qui aspire non seulement à croître, mais aussi à devenir un modèle planétaire. « Je suis ce qu’on appelle un prosumer, car je produis et je consomme de l’électricité. » — Michael Guerra Changer sa consommation d'énergie Jamais sans la blockchain