« Un système de zéro déchet coûte moins cher »
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Alexandre Pouchard Joan Marc Simon est directeur de Zero Waste Europe, une fondation qui regroupe des organisations et des municipalités pour « repenser la relation avec nos déchets », en promouvant la réduction ainsi que le recyclage pour parvenir à « une société de zéro gaspillage et zéro déchet ». >> Lire le décryptage : Le système « zéro déchet » de San Francisco en 7 questions San Francisco est très avancée dans le recyclage de ses détritus, notamment dans la collecte de déchets organiques pour en faire du compost. Nombre de collectivités françaises ont investi dans des décharges ou des incinérateurs, qui sont très chers et qui sont une catastrophe pour l'environnement, car ils rejettent des particules très toxiques. La France compte en plus de très importantes entreprises de gestion des déchets [Veolia et Suez particulièrement]. Oui, le TMB est très promu par les entreprises françaises, mais il ne marche pas.
Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet »
La ville californienne a adopté en 2002 l'objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur. Et se donne les moyens d'y parvenir. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard (San Francisco, envoyé spécial) Le soleil n'est pas encore levé qu'un étrange ballet commence. Chacun à leur tour, des dizaines de camions viennent déverser des tonnes et des tonnes de restes de nourriture, d'herbe coupée, de branchages. Pour parvenir à ce but jamais atteint par une aussi grande ville dans le monde, San Francisco fait preuve de volontarisme politique et multiplie les initiatives législatives. Lire le détail : L'arsenal législatif de San Francisco pour arriver au « zéro déchet » « Les bouteilles d'eau en plastique coûtent cher à produire et ont un coût environnemental considérable. Etape par étape, voilà la méthode qu'a adoptée San Francisco depuis le vote de l'objectif « zéro déchet », en 2002. « La Californie s'était déjà fixé un objectif de 50 % de recyclage d'ici à 2010.
Un "continent" de plastique exploré dans l'Atlantique Nord
par Cécile Everard FORT-DE-FRANCE Martinique (Reuters) - L'expédition "Septième continent", qui vient de rentrer en Martinique d'un périple d'un mois à la recherche d'un énorme amas de plastique dans l'Atlantique Nord, est revenue attérrée de son voyage après avoir validé ses hypothèses. En pire. "Ce ne sont pas les macrodéchets les plus impressionnants", raconte Patrick Deixonne, membre de la société des Explorateurs français et chef de cette mission qui a emmené ses sept membres jusqu'à 1.000 kilomètres des côtes martiniquaises, jusqu'à la mer des Sargasses, du 5 au 26 mai. "Ce sont les grandes soupes de déchets, formées de petites particules de plastique. Laurent Morisson, un des membres de l'équipage, ajoute : "Au début de l'expédition, nous observions des baleines, des dauphins, des oiseaux. Ce phénomène de concentration des déchets a été mis pour la première fois en évidence par l'Américain Charles Moore, de l'Algalita marine research Foundation, dans le Pacifique Nord.
Un étudiant de 19 ans a trouvé une solution pour «nettoyer» les océans
Recevez nos newsletters : Pour intercepter et extraire les objets en plastique qui polluent les océans, ce jeune Hollandais propose la conception d’un «entonnoir géant». Son projet, qui a gagné plusieurs prix, nécessite de trouver 2 millions de dollars. Certains s’en plaignent lorsqu’ils se baignent durant les vacances d’été, d’autres décident de prendre les choses en main. C’est le cas de ce jeune étudiant hollandais de 19 ans. Lors d’un dîner de famille dans les Açores, Boyan Slat fait germer cette volonté: nettoyer les océans. Un entonnoir en action grâce aux courants marins Plusieurs outils ont d’abord été pensés, comme un râteau géant tracté par deux bateaux. Un entonnoir, oui, mais pourquoi faire? Après plus de six mois de tests et de réflexions, le jeune Boyan a présenté son projet «The Ocean Cleanup» devant l’organisation TedXDelft. La même année, le concept a été récompensé par le prix «Meilleur Outil Design» remis par l’université de technologie de Delft (Pays-Bas).