« Un système de zéro déchet coûte moins cher »
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Alexandre Pouchard Joan Marc Simon est directeur de Zero Waste Europe, une fondation qui regroupe des organisations et des municipalités pour « repenser la relation avec nos déchets », en promouvant la réduction ainsi que le recyclage pour parvenir à « une société de zéro gaspillage et zéro déchet ». >> Lire le décryptage : Le système « zéro déchet » de San Francisco en 7 questions San Francisco est très avancée dans le recyclage de ses détritus, notamment dans la collecte de déchets organiques pour en faire du compost. Nombre de collectivités françaises ont investi dans des décharges ou des incinérateurs, qui sont très chers et qui sont une catastrophe pour l'environnement, car ils rejettent des particules très toxiques. La France compte en plus de très importantes entreprises de gestion des déchets [Veolia et Suez particulièrement]. Oui, le TMB est très promu par les entreprises françaises, mais il ne marche pas.
Le système « zéro déchet » de San Francisco en 7 questions
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard San Francisco s'est engagée en 2002 à parvenir au « zéro déchet » d'ici à 2020. La ville californienne a depuis pris une série de mesures et dépasse désormais les 80 % de détritus recyclés ou compostés. >> Lire le reportage : Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet » 1. L'objectif adopté par San Francisco est de parvenir à zéro déchet envoyé en décharge ou en incinérateur, soit 100 % de ses détritus recyclés ou compostés. 2. L'initiative a de multiples implications pour les San Franciscains. 3. Cela fait certes une poubelle de plus, mais la taille peut être différente. La poubelle des déchets organiques peut elle aussi ne pas être trop grande : mieux vaut la vider régulièrement pour qu'elle ne sente pas. Puisqu'il est compliqué de faire payer chaque habitation en fonction du poids de déchets généré, San Francisco a mis en place un système incitant financièrement à recycler et composter. 5. 6. 7. Non, justement !
Comment San Francisco s'approche du « zéro déchet »
La ville californienne a adopté en 2002 l'objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur. Et se donne les moyens d'y parvenir. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard (San Francisco, envoyé spécial) Le soleil n'est pas encore levé qu'un étrange ballet commence. Chacun à leur tour, des dizaines de camions viennent déverser des tonnes et des tonnes de restes de nourriture, d'herbe coupée, de branchages. Un mois plus tard, ces déchets organiques ressortiront sous la forme d'un riche compost aussi fin que du sable. Pour parvenir à ce but jamais atteint par une aussi grande ville dans le monde, San Francisco fait preuve de volontarisme politique et multiplie les initiatives législatives. Lire le détail : L'arsenal législatif de San Francisco pour arriver au « zéro déchet » « Les bouteilles d'eau en plastique coûtent cher à produire et ont un coût environnemental considérable. Tout restait alors à faire. « On nous a traités de fous », sourit-il.
Un "continent" de plastique exploré dans l'Atlantique Nord
par Cécile Everard FORT-DE-FRANCE Martinique (Reuters) - L'expédition "Septième continent", qui vient de rentrer en Martinique d'un périple d'un mois à la recherche d'un énorme amas de plastique dans l'Atlantique Nord, est revenue attérrée de son voyage après avoir validé ses hypothèses. En pire. "Ce ne sont pas les macrodéchets les plus impressionnants", raconte Patrick Deixonne, membre de la société des Explorateurs français et chef de cette mission qui a emmené ses sept membres jusqu'à 1.000 kilomètres des côtes martiniquaises, jusqu'à la mer des Sargasses, du 5 au 26 mai. "Ce sont les grandes soupes de déchets, formées de petites particules de plastique. Laurent Morisson, un des membres de l'équipage, ajoute : "Au début de l'expédition, nous observions des baleines, des dauphins, des oiseaux. Ce phénomène de concentration des déchets a été mis pour la première fois en évidence par l'Américain Charles Moore, de l'Algalita marine research Foundation, dans le Pacifique Nord.
Un étudiant de 19 ans a trouvé une solution pour «nettoyer» les océans
Recevez nos newsletters : Pour intercepter et extraire les objets en plastique qui polluent les océans, ce jeune Hollandais propose la conception d’un «entonnoir géant». Son projet, qui a gagné plusieurs prix, nécessite de trouver 2 millions de dollars. Certains s’en plaignent lorsqu’ils se baignent durant les vacances d’été, d’autres décident de prendre les choses en main. Un entonnoir en action grâce aux courants marins Plusieurs outils ont d’abord été pensés, comme un râteau géant tracté par deux bateaux. Un entonnoir, oui, mais pourquoi faire? Après plus de six mois de tests et de réflexions, le jeune Boyan a présenté son projet «The Ocean Cleanup» devant l’organisation TedXDelft. La même année, le concept a été récompensé par le prix «Meilleur Outil Design» remis par l’université de technologie de Delft (Pays-Bas). Dix ans pour nettoyer la moitié de l’Océan Pacifique Cette vidéo présente le travail et l’accomplissement de deux années de recherches:
Related:
Related: