background preloader

Analyse d’image : Caspar David Friedrich… « Le voyageur contemplant une mer de nuages”…

Analyse d’image : Caspar David Friedrich… « Le voyageur contemplant une mer de nuages”…
Analyse de l’image…Caspar David Friedrich : “Le voyageur contemplant une mer de nuages” Je vous propose dans ce TP consacré à l’analyse d’image, de réfléchir à la portée métaphorique du célèbre tableau de Caspar David Friedrich : “Le voyageur contemplant une mer de nuages”… Niveau : Lycée Caspar David Friedrich (1774-1840), “Le voyageur contemplant une mer de nuages”, 1818(Hambourg, Kunsthalle) Les dénotations de l’image Nous apercevons au premier plan un marcheur solitaire vu de dos, placé dans un milieu alpin, sauvage et romantique. Les connotations de l’image Ce qui est tout d’abord surprenant dans la scène représentée est l’impression de vertige qui s’en dégage. le lieu devient un « non-lieu » à la fois chaos et cosmos, par opposition à la notion sociologique de lieu, associée à l’idée d’une culture localisée dans le temps et l’espace. À l’immensité des lieux qui connotent l’infini, le désordre, le mouvement, correspond l’énergie de la passion, l’anticonformisme, le culte du moi. 2.

Le voyageur contemplant une mer de nuages (Caspar D. FRIEDRICH, 1818) | Histoire des arts du collège Camus Le voyageur contemplant une mer de nuages (Caspar David FRIEDRICH, entre 1817 et 1818, Huile sur toile, 94,4cm x 74,8cm, Kunsthalle de Hambourg, Hambourg, Allemagne). La profondeur a toujours été un sujet majeur en peinture. Pendant longtemps (et souvent encore aujourd’hui), la qualité d’une peinture se jugeait à sa capacité à retranscrire l’aspect tridimensionnel de la réalité. L’illusion de la profondeur constituait l’idéal à atteindre, puisqu’elle donnait non plus la sensation de regarder une image, mais de regarder comme par une fenêtre. Les sentiments, l’expérience personnelle et le merveilleux furent les bases du Romantisme, mouvement artistique apparu au cours du 18ème siècle en Grande Bretagne et en Allemagne, en opposition au monde rationnel des philosophes des Lumières. Selon cet ordre d’idée, il peint en 1818 Le voyageur contemplant une mer de nuages. Fiche de révision au format PDF (cliquez pour télécharger) : FRIEDRICH : Le voyageur contemplant une mer de nuages (1818)

Radeau de la Méduse : l'horreur devient allégorie romantique "S'il faut être fou, de toute évidence, pour déambuler en plein jour en pressant contre son cœur une tête coupée (...), ce n'est rien en comparaison de l'univers de folie dans lequel s'est plongé Théodore Géricault." C'est ainsi que commence le livre qu'a consacré l'essayiste et historien britannique Jonathan Miles au Radeau de la méduse. L'écrivain se plaît à imaginer le jeune Géricault, 27 ans en 1819, au moment de la réalisation de son plus grand tableau : pour s'imprégner au mieux de l'atmosphère qui devait régner sur l'embarcation, le peintre rapporte et expose des bouts de cadavre dans son atelier. Deux ans avant cette scène, Géricault était en Italie, où il s'était enfui après s'être empêtré dans une sulfureuse affaire avec son oncle et sa tante : il s'était épris de cette dernière, âgée de six ans de plus que lui, et leur liaison avait engendré un scandale familial. C'est finalement en France qu'il va trouver sa grande inspiration. Une histoire fascinante de morbidité Écouter

Related: