Disparition des insectes : une catastrophe silencieuse Les personnes de plus de 40 ans se souviennent des pare-brise, phares et calandres de voiture constellés de cadavres d'insectes. La propreté des voitures actuelles est le signe d'une disparition massive d'insectes qui doit nous alarmer. L'agriculture moderne a permis, par l'usage massif d'« intrants », une augmentation considérable de la productivité des cultures. Elle atteint depuis quelques décennies des limites dues à l'impact environnemental de ses pratiques. En effet, l'accroissement de productivité qu'elle a permis n'est pas dû à une révolution biologique dans le contrôle de la photosynthèse, mais à un recours sans cesse accru aux engrais chimiques et aux pesticides, dont les conséquences écologiques néfastes sont connues. Dès les années 60, la naturaliste américaine Rachel Carson décrivait dans son best-seller Silent Spring la lente éradication des peuplements d'oiseaux par l'usage irréfléchi du DDT et d'autres insecticides organochlorés. Adieu abeilles, papillons, oiseaux
Un autre abattoir est possible Dans les abattoirs, c’est la crise. Une crise économique. Une crise éthique. Et quand des petits producteurs se battent pour élever leurs animaux avec les meilleurs soins, ils voient trop souvent leur travail saccagé en fin de course. Il existe cependant des solutions pour abattre les animaux plus dignement. Concentration, privatisation, industrialisation. Plus concentrés, donc plus costauds ? Pas brillant comme modèle économique. Mailler le territoire avec des petits abattoirs « L’abattoir le plus proche est à 140 km. « J’emmène les bêtes, raconte-t-il, elles montent aussitôt sur la rampe. Les abattoirs collectifs Ici ou là, des producteurs, des bouchers se relèvent les manches et investissent ensemble, pour créer des abattoirs collectifs. D’autres fois, ça marche. L’abattage en unité mobile L’abattage à la ferme Sacrifice rituel au Népal Le retour du rituel ? Les sociétés primitives, en accord avec la nature, les pratiquaient. Sources
Ces Substances Chimiques Obésogènes qui nous empêchent de Maigrir ! Depuis un certain temps, des études alertent sur l’aspect néfaste de l’exposition, dès le plus jeune âge, à des substances chimiques obésogènes qui pourraient affecter nos cellules adipeuses ( spécialisées dans le stockage de la graisse) et conditionner certaines d’entre nous à subir l’obésité à vie. Plaisirs Santé fait le point dans un article approfondi, intitulé « Les produits chimiques vous empêchent-ils de perdre du poids ? » portant sur les méfaits de ces produits chimiques sur notre prise de poids. En effet, tout comme les prédispositions génétiques, les différences de métabolisme, les facteurs négatifs du style de vie comme le stress ou encore le manque de sommeil, la communauté médicale aurait identifié un nouveau facteur d’obésité : les obésogènes, ces produits chimiques qui subsistent dans l’air ou les aliments et qui perturbent le fonctionnement hormonal. Que sont ces obésogènes ? Un obésogène est une substance naturelle ou artificielle qui provoque l’augmentation du poids
Monsanto perd face aux apiculteurs yucatèques | Vivre au Mexique Les apiculteurs de la péninsule du Yucatán ont remporté un procès contre le géant Monsanto, après deux ans de procédures. Ils s’opposaient à la décision du Ministère de l’Agriculture d’autoriser la plantation d’OGM. Le juge a révoqué l’autorisation et demandé que, conformément à la constitution mexicaine, des référendums soient tenus dans les communautés autochtones Santa Elena, Ticul, Oxkutzcab, Tekax, Tzucacab, Peto et Tizimin avant tout changement en la matière. (En ces temps où la finance semble dicter tous nos faits et gestes, il faut avouer qu’un juge qui rappelle le droit à l’autodétermination des peuples, ça fait plaisir!) Le Mexique est un des plus grands exportateurs de miel, le 3e au monde, et 40% de cette production a lieu au Yucatán. 25 000 familles en vivent. La victoire est encore loin d’être définitive, Monsanto, soutenu par les autorités fédérales, a déjà lancé 74 appels contre le jugement.
Les éclopés de la viande - AgoraVox le média citoyen "Quand nous tuons les animaux pour les manger, ce sont eux qui finissent par nous tuer car leur viande (…) n’a jamais été destinée à l’être humain", estimait le Dr William C. Roberts, rédacteur en chef de l’American Journal of Cardiology. Une étude britannique de 1986 a en effet démontré que sur une vie entière, les végétariens coûtaient aux services de santé environ cinq fois moins, en termes de coûts de traitements, que les consommateurs de viande. Surcharge pondérale du modèle nord-américain C'est probablement la qualité de son régime végétarien qui fit de Christian Mortensen (16 août 1882 - 25 avril 1998), Américano-danois, un super centenaire et le doyen de l'humanité de 1994 à 1998, mort à l’âge de 115 ans et 252 jours. Reprenant bien des statistiques, John Robbins confirme dans son ouvrage The Food Revolution que les végéta*iens vivraient en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population. "Vous mettez un bébé dans son lit avec une pomme et un lapin.
Epaule d'agneau aux poivrons et tomates Epaule d’agneau aux poivrons et tomates Epaule d’agneau aux poivrons et tomates Je fais une crise poivrons en ce moment. Vous me direz que c’est moins grave que d’attraper la scarlatine ou d’avoir une crise #coiffoune. Coiffoune ? Oui, ce mélange de coiffure et de … enfin vous voyez quoi :p Je ne sais pas si vous aussi avez regardé la coupe du monde de football (bravo l’Allemagne) mais j’imagine qu’il y a quelque part en ce moment même des artistes capillaires qui se dorent sous un cocotier avec le montant de leurs cachets. Coiffounes Il y a du level non ? Bref, tout cela pour dire qu’à côté, les poivrons, c’est juste de la gnognote. Pour 4 personnes 1 épaule d’agneau d’1 kg2 poivrons10 tomates cerises2 gousses d’ail2 cuillères à soupe d’huile d’olive1 pincée de sel1 cuillère à café rase de cumin1 cuillère à soupe rase d’herbes de Provence1 cuillère à soupe de romarin frais Préchauffez le four à 200°C. Fendez les poivrons en deux, ôtez les pédoncule et lavez la chair. Epaule d’agneau Enjoy !
Monsanto veut contrôler le business des abeilles Après les semences, les pesticides, les engrais... Voilà que Monsanto s’intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles. Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d’euros par an par une équipe de chercheurs de l’INRA. Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Depuis la fin des années 1990 en France, et l’hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d’un mal mystérieux. Les scientifiques n’ont pas réussi à trouver une seule explication à ce "syndrome d’effondrement des colonies", mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d’abeilles : des causes "pathogènes" comme certains parasites, virus ou champignons, le manque de diversité génétique (les abeilles ont été sélectionnées pour leur productivité, mais sont moins adaptées à leur milieu), enfin (et surtout ?)
Voir ce livre comme le meilleur plaidoyer pour les animaux | Vegactu J’ai beaucoup parcouru la littérature animaliste, dans leur ensemble les ouvrages sont perspicaces et mettent plus ou moins bien les mots sur ce que l’on ressent. Mais fin mai, j’ai reçu le livre « Voir son steak comme un animal mort » de Martin Gibert, et j’ai eu cette sensation toute différente en le voyant. Rien que la couverture mérite à elle seule une explication : le titre est bien évidement présent mais le terme « animal mort » est lui écrit à l’envers dans une vache, à l’envers elle aussi. Pour comprendre le titre il faut donc se retourner l’esprit, changer son point de vue, sinon on ne peut pas voir ce qu’il en résulte. Martin Gibert commence par montrer qu’il n’est finalement pas si différent d’un omnivore classique, il n’oublie pas qui il était, et que lui aussi consommait des produits issus d’animaux : J’aime la viande. Plus tard il nous explique pourquoi il a écrit ce livre, qui pour nous est l’un des meilleurs sur le sujet : Acheter le livre sur Amazon
La Terre a perdu la moitié de ses populations d'espèces sauvages en quarante ans La planète est malade, et sa guérison semble de plus en plus incertaine. La pression exercée par l'humanité sur les écosystèmes est telle qu'il nous faut chaque année l'équivalent d'une Terre et demie pour satisfaire nos besoins en ressources naturelles, tandis que le déclin de la biodiversité est sans précédent. Ce sont les conclusions alarmantes du Fonds pour la nature (WWF), dans la dixième édition de son rapport Planète vivante, le bilan de santé le plus complet de la Terre. Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et Water Footprint Network, et présenté à l'Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur trois indicateurs. Le premier, l'indice planète vivante (IPV), mesure l'évolution de la biodiversité à partir du suivi de 10 380 populations (groupes d'animaux sur un territoire) appartenant à 3 038 espèces vertébrées de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons. Audrey Garric