Au-delà de la loi de Moore ? L'auteur Jean-Paul DELAHAYE est professeur à l'Université de Lille et chercheur au Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille (lifl). La formulation la plus courante de la loi de Moore indique que la puissance des dispositifs informatiques (pour un coût donné) double tous les 18 mois. Elle est assez bien vérifiée depuis plus de 40 ans, mais on annonce aujourd'hui que sa fin est proche. Les conséquences économiques d'une rupture de la loi seraient graves, tant l'industrie électronique est habituée à ce taux d'accroissement qui lui sert de base pour programmer son développement et décider de ses investissements, au point qu'on a dit de la loi de Moore qu'elle était une prophétie autoréalisatrice. On affirme aussi que la particularité de l'économie des ordinateurs n'est pas dans l'existence d'une telle loi exponentielle qui en décrit la dynamique, mais seulement dans le temps de doublement (18 mois) très court que l'on y observe. Diverses formulations
Auroville Auroville (« la ville de Sri Aurobindo » mais aussi « la ville de l'Aurore »[1]) est une ville expérimentale située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans l'État du Tamil Nadu en Inde. Elle fut créée en 1968 par Mirra Alfassa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de la Mère et compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo. Auroville a pour vocation d'être, selon les termes de sa conceptrice, « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités[2],[3] ». Aujourd'hui, les Aurovilliens, issus de cinquante pays, sont organisés en 35 unités de travail : agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat, etc. Désert à l'origine[4], le lieu est maintenant parfaitement viable. Projet[modifier | modifier le code] À leur arrivée, les pionniers trouvent un site aride, sans eau. L'UNESCO a soutenu le projet depuis le début.
Interview with Transhumanism Advocate Riva-Melissa Tez Riva-Melissa Tez An unfortunate situation is occurring in the burgeoning transhumanism and life extension movements: There are significantly less women involved than men. I find that not only disappointing, but also unacceptable. For this reason, I was glad to meet Riva-Melissa Tez and ask her some questions on the future. Q. A. Q. A. Q. A. A proportion of my talk was spent introducing and explaining some progresses in NBIC (nano/bio/informative/cognitive) technologies. Q. A. The only goal I've ever had personally is to buy a large old house and transform it into a wonderland for children. Riva-Melissa Tez - Photo by Dan Taylor / Heisenberg MediaDan Taylor - Heisenberg Media Q. A. Firstly, the more people who know, understand and appreciate how powerful, exciting and opportunistic certain technologies are for humanity the better. I'd like to say that in 25 years, the current medical system will be completely revolutionized.
Le transhumanisme: ce qui est possible n’est pas toujours souhaitable | Humanités numériques Sommaire Qu’est que le transhumanisme ? Passage de l’homme au posthumain. État de l’art : aujourd’hui ou en est on ? Qui sont les acteurs du transhumanisme? Innovation très controversée : extrait des arguments des partis Qu’est ce que le transhumanisme ? Dans cette partie je m’attacherais à définir la notion de transhumanisme pour pouvoir ensuite m’intéresser aux problématiques liées à l’intégration du numérique dans le corps humain. « Le transhumanisme est une classe de philosophies ayant pour but de nous guider vers une condition posthumaine. Les transhumanistes s’engagent dans des approches interdisciplinaires pour comprendre et évaluer les possibilités de dépasser les limitations biologiques. Il existe plusieurs sous catégories de courant de pensées dans le transhumanisme. (Schéma de Marc Roux, président de l’association française de transhumanisme, Passage de l’homme au post humain. Sources:
Immortalité, transhumanisme : pourquoi l'intelligence artificielle est un rêve affligeant Le robot italien iCub, qui aide les chercheurs dans le domaine de l'intelligence artificielle, à Lyon, le 19 mars 2013 (L.CIPRIANI/SIPA). Ils rêvent d’un monde où l’humain, trop humain, serait supplanté par sa magnifique création, l’ordinateur... Exit la responsabilité individuelle, la machine aurait le dernier mot. Pour autant, ce courant de pensée à de quoi inquiéter. Durant de nombreuses années, l'intelligence artificielle (IA) s'est contentée d'être ce qu'elle est : une technologie. Certes, dès ses premières heures (1956), ses zélateurs se sont lancé dans des prédictions abracadabrantes, affirmant que dès 1964, un ordinateur dépassant les capacités humaines allait apparaître. L'ordinateur a été créé par... l'homme ! Il n’empêche. On aurait pu croire que cette vision demeurait l’apanage de la SF, mais pas du tout. Je me souviens d’un débat à la radio où l’on m’a rappelé que Deep Blue – l’ordinateur d’IBM – avait battu Kasparov, le champion d’échecs. Seulement voilà.
Définition de l'IA par des scentifiques - L'Intelligence Artificielle L'intelligence artificielle est un système informatique qui a des capacités intellectuelles comparables à celles d'un être humain . Définissons tout d'abord l'intelligence : L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux. L'intelligence est également admise comme étant ce qu'en fait elle permet : la faculté d'adaptation. Définissons également : Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de l'homme. Le terme intelligence artificielle, créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle IA. Définition diverse selon les scientifiques et ingénieurs Définitions reposant sur le concept d'Intelligence : L'IA est la partie de l'informatique consacrée à la conception de systèmes informatiques intelligents. L'IA est la partie de l'informatique consacrée à l'automatisation de comportements intelligents.
Le scénario prospectif, outil d'exploration de l'intention stratégique ? L’objet de cette communication est de montrer l’intérêt du scénario prospectif comme outil permettant d’explorer l’intention stratégique des acteurs dans un environnement organisationnel ayant subi des ruptures d’ordre sociétal, environnemental, politique... Elle s’appuie sur une étude prospective réalisée en 2006 pour le 3e Programme de Recherche, d’Expérimentation et d’Innovation dans les Transports terrestres (PREDIT), subventionnée par l’ADEME. Cette recherche, destinée à explorer les organisations logistiques du commerce de détail à l’horizon 25-30 ans, nous a permis d’étudier les conséquences potentielles de l’institutionnalisation du développement durable (DD) sur les choix stratégiques des entreprises, à travers les intentions projetées des acteurs en matière de stratégies collectives. 1.2 - La théorie néo-institutionnaliste sociologique (IS) 1.1.1 - Présentation 1.1.2 - Institutions et organisations Schéma 1 - Fondements de l’IS et ses notions-clés Source : Elaboration personnelle.
Corps augmenté : rêve bionique ou cauchemar prométhéen ? Matthew Naggle est un jeune Américain de vingt-six ans qui eut la malchance de recevoir un coup de couteau dans le cou lors d’une vulgaire bagarre de rue. Il resta tétraplégique. Son nom ne demeurera pas dans les annales des innombrables faits divers de ce genre. En revanche, Matthew Naggle est le premier être humain à commander un ordinateur par la pensée. Il est le premier homme à établir une connexion entre neurone et électron. Il ne s’agit pas de télépathie, mais d’une prouesse technologique dévoilée par la revue Nature du 13 juillet dernier. L’intérêt médical d’une telle expérimentation est immense. Cette nouvelle mérite toutefois qu’on dépasse l’euphorie de la découverte scientifique et médicale, et qu’on s’interroge sur la nature étrange de cette hybridation entre technologies et corps humain. L’information numérique, par les langages, était extérieure à l’homme. Le corps, virtualisé, échappe à sa réalité et aux frontières de son organisation biologique.
Singularité technologique Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3]. Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good. Lawrence Krauss et Glenn D.
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