Qu'est-ce qui pousse les Français à devenir végétariens? Ils seraient un à deux millions de Français à avoir choisi ce régime alimentaire. Ils ont leurs restaurants, leurs magasins et depuis quatorze ans ils ont leur fête : la “Veggie Pride”. Elle existe aussi bien en France qu’en Italie ou en Grande-Bretagne. Elle réunit chaque année végétariens, végétaliens et vegans autour du même combat : “le refus de l’exploitation des animaux et leur défense”, explique Brigitte Gothière, porte-parole de l’association L214. Née en 2001 en France, la Veggie Pride vise à “sortir du placard afin de crier contre la souffrance animale”, raconte Brigitte Gothière. Le choix du végétarisme va plus loin dans les motivations. “Être végétarien est une conviction profonde liée au faite que l’animal est un être sensible comme l’humain. Selon un rapport de 2006 publié par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage serait responsable de 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Changement dans le rapport à l’animal
Bernard Stiegler : « Le marketing détruit tous les outils du savoir Texte publié intégralement dans la revue Soldes [1], que vous pouvez vous procurer dans l’une de ces librairies ou lors de l’événement organisé au Point éphémère à Paris le 24 mars (voir à la fin de l’article). Peut-on sortir de l’ère industrielle ? J’ai la conviction profonde que ce qu’on appelle humain, c’est la vie technicisée. Quand on appréhende les questions dans leur globalité, il est inconcevable de faire face à cette poussée démographique avec des moyens non industriels. D’où vient cette hégémonie du capitalisme financier ? En 1977, au moment du mouvement punk, c’est l’enclenchement d’une catastrophe annoncée. Comment s’opère cette destruction des savoirs ? Aujourd’hui, 180 millions de Chinois sont dépressifs et partout ailleurs les gens sont dépressifs. Le marketing triomphant… ? Ce qui s’est mis en place dans les années 1950 avec le développement des médias de masse, c’est le projet d’Edward Bernays, le neveu de Sigmund Freud. Le web, c’est l’ère industrielle de l’écriture.
Navi Radjou : « La France est l'épicentre de l'innovation frugale » © BNP Paribas Navi Radjou est consultant en innovation dans la Silicon Valley. Co-auteur de L'innovation Jugaad, redevenons ingénieux, il a théorisé le principe du système D développé dans les pays émergents. Il incite les entrepreneurs à faire mieux avec moins et à convertir les contraintes du marché en opportunités de développement. « L'innovation frugale » commence à intéresser les grands groupes occidentaux. Interview réalisée le 17 juin à La Paillasse, à Paris, lors de la présentation de l'exposition. Wave explore les cinq courants qui composent l'ingéniosité collective : l'économie circulaire, l'économie inclusive, la co-création, l'économie du partage et les Makers We Demain : L’exposition Wave, dont vous êtes le commissaire, prône « l’ingéniosité collective pour changer le monde ». Tout le monde peut contribuer alors ? C'est le principe de l’effet papillon. Le Jugaad est un mouvement mondial. C'est ma façon de valoriser l'importance de la France dans cette nouvelle économie.
Bordeaux et Barcelone, capitales de l’eau intelligente ? Sous la pression des normes et règlementations, en raison de l'évolution des tarifs de l'énergie, grâce à l'impulsion des collectivités, pour répondre aux attentes des consommateurs ou pour s'adapter aux effets du changement climatiques… bref, dans un contexte de mutation sociétale générale, Suez Environnement et sa filiale Lyonnaise des eaux, font évoluer leur modèle économique. Le modèle du délégataire payé uniquement sur le nombre de m3 consommés a vécu ou est en train de disparaître. "Aujourd'hui, notre modèle a changé. Nous sommes un acteur d'une consommation maîtrisée de la ressource en eau. De fait, nous mettons en place des innovations, des services qui vont dans le sens d'une baisse des consommations. "Cela va dans le sens de l'histoire, même si cela modifie notre modèle économique. "L'eau intelligente", un marché en croissance de 14% par an Bordeaux capitale R&D de Lyonnaise des eaux
Pharmacologie du Front National - Un livre de Bernard Stiegler. • Ars Industrialis Quatrième page de couverture : Lorsqu'une société souffre d'une façon qu'elle ne parvient pas à expliquer ni à soigner, elle se met à persécuter un bouc émissaire – et c'est d'abord en ce sens que nous parlons d'une « pharmacologie du Front National ». Extrait (p. 53) : « Quant à nous qui venons aujourd'hui, c'est à dire après l'effondrement de cette calamiteuse aventure planétaire néoconservatrice et ultralibérale également appelée « mondialisation » , qui aura planétarisé l'immonde, et dont l'idéologie domine encore, et même comme jamais, la tâche qui s'impose est de reconstruire un savoir-vivre, et avec lui des savoir-faire et des savoirs théoriques – le savoir-vivre contemporain devant être issu, dans nos sociétés, et pour autant qu'elles sont encore policées, de la polis grecque, et constituer en cela la nouvelle forme historique de la citoyenneté. Extrait (p. 35) : L'avis d'un lecteur : Introduction
«Demain, des réseaux d’énergie gérés par Internet» Après l’apparition de l’industrie (premièrerévolution industrielle, au XIXe siècle), son évolution vers la société de consommation alimentée par les énergies fossiles (deuxième révolution, XXe siècle), nous vivons la troisième révolution industrielle. Une phase que l’économiste et essayiste américain Jeremy Rifkin (1) caractérise par plusieurs facteurs : passage aux énergies renouvelables, fin de la gouvernance pyramidale, association de l’énergie et de l’information dans une économie fondée sur le partage, influence des modèles portés par la société civile (social business, co-constructions…) Jeremy Rifkin accompagne actuellement l’Union européenne et des gouvernements dans la mise en place des transformations de l’économie imposées par les menaces climatiques et les enjeux sociaux. A ses yeux, les sources d’énergie renouvelables vont se démultiplier localement et seront partagées, à l’image des réseaux Internet. Quels changements prévoyez-vous ? Comment ?
Larry Page : l'histoire inédite du vrai fondateur de Google Vous connaissez le parcours de Steve Jobs et de Mark Zuckerberg. Mais, connaissez-vous celui de Larry Page, le créateur de Google ? Un jour de juillet 2001, Larry Page décida de virer tous les chefs du projet Google. Tous. Cela faisait cinq ans que Larry Page, alors étudiant de 22 ans diplômé de Stanford, avait eu une idée au beau milieu de la nuit. Ce que Larry Page écrivit cette nuit-là devint la base d'un algorithme qu'il appela PageRank et qu'il utilisa pour alimenter un nouveau moteur de recherche Web appelé BackRub. En juillet 2001, BackRub fut renommé en Google. Comme dans la plupart des start-up, les fondateurs de Google géraient en direct les ingénieurs. Il décida que des changements étaient nécessaires. D'après "I'm Feeling Lucky", témoignage de Douglas Edwards sur les premières années de Google, la directrice des ressources humaines, Stacey Sullivan, une femme austère qui porte la frange, pensait que le plan de Larry Page était dingue. Larry Page ignora ses conseils. "Zut !
E.Leclerc : « oui au mobile to store, mais avec une offre différenciante » Ce texte a été lu 46 fois ! Le PDG des centres Leclerc croit au « mobile to store » pour la grande distribution. Cela permettra d’entretenir un dialogue personnalisé avec le consommateur à condition d’avoir une offre forte et une promesse qui ait du sens. A terme, le mobile to store viendra épauler la stratégie « zéro prospectus » du distributeur. Le « mobile to store », Michel Edouard Leclerc, PDG des centres Leclerc y croit pour la grande distribution, mais avec des précautions d’emploi. Une offre différenciée Le PDG est pour l’envoi d’une promotion sur le mobile lorsque le client est sur le parking du supermarché Leclerc, dans une forme d’achat d’impulsion. « Oui je pense que ça peut apporter, mais si tout le monde le fait, ça ne suffira pas, donc il faut d’abord avoir une stratégie d’enseigne. Un plan à zéro prospectus « Nous sommes sur un plan de zéro prospectus. « Mais j’insiste sur le fait que ce qui fait une opportunité ne fait pas le succès à priori.
La restauration collective responsable, une solution pour contribuer à la dynamique des territoires Zoom sur la cuisine collective de Lons-le-Saunier: un projet qui fait ses preuves École, maisons de retraite, hôpitaux... Chaque jour, plus de 8 millions de Français prennent un repas en collectivité. Des repas souvent issus d’une agriculture conventionnelle qui, malgré la feuille de route dictée par le Grenelle de l’Environnement, intègrent encore peu d’aliments dit «responsables». 1ère édition de «En route vers la restauration collective responsable» Dans la lignée de son travail sur les enjeux agricoles et suite à la publication en décembre 2009 d’un «Guide de la Restauration Collective Responsable» à l’attention des élus et des entreprises, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme a choisi Lons-le-Saunier pour organiser la première édition de «En route vers la restauration collective responsable». Le principe? Pourquoi l’exemple de la ville de Lons-le-Saunier? Pour Amandine Lebreton, coordinatrice agriculture à la Fondation Nicolas Hulot: En savoir plus :
Comment le digital fait passer le marketing du one-to-many au one-to-one Soucieuse de créer toujours plus d'engagement, les marques activent leurs programmes CRM pour cerner leurs consommateurs et être plus pertinentes. Si la personnalisation de la relation entre les marques et leurs consommateurs est au cœur de cette première édition du salon "Digital Marketing One-to-One", c'est parce qu'elle questionne la capacité des annonceurs à interagir avec l'internaute en temps réel et diffuser le bon message, à la bonne personne et au bon moment. Guillaume Du Gardier, interactive media manager chez Ferrero, Anne-Laure Mérillon-Brochard, responsable du digital et du CRM chez Peugeot et Emmanuel Durand, vice-président de Warner Bros en charge des problématiques digitales évoqueront cette problématique à l'occasion de la conférence plénière d'ouverture. Les réseaux sociaux, le vrai one-to-one Car sur cet espace où tout est public, la moindre déception d'un utilisateur peut avoir des répercussions médiatiques énormes. Le VRM donne la main au consommateur
Une alternative à la grande distribution en plein cœur de Paris C’est dans l’un des quartiers les plus populaires de la capitale, la Goutte d’Or, qu’a ouvert Coop à Paris. L’enjeu, créer une vraie alternative à la grande distribution en soutenant l’activité des petits producteurs, tout en garantissant des prix accessibles. Depuis le lancement de la coopérative en janvier 2014, les familles du quartier adhèrent en masse et donnent de leur temps en contrepartie. Prochaine étape, la mise en place de paniers solidaires en vue de toucher les plus précaires. « De la viande, des fruits, des fromages, des pâtes, des produits laitiers, une gamme alimentaire complète, et cela évoluera ! Coop à Paris est une aventure de consommateurs citoyens. 120 producteurs bio pour 12 millions d’habitants... Les producteurs sont implantés dans l’Oise, en Charente, en Haute-Normandie, en Picardie, en Lozère et dans le Var. Des produits de qualité à des tarifs accessibles Des produits de qualité donc, mais aussi des tarifs accessibles grâce au contournement des intermédiaires.
prendre la mesure de cette phrase : Il est extrêmement urgent de réinventer l’édition à travers une « politique industrielle des technologies de l'esprit » by grekos Jul 11