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Marcel Duchamp et le refus du travail

Marcel Duchamp et le refus du travail A une époque où le néo-libéralisme exige de chacun qu’il se fasse « entrepreneur de lui-même » et « capital humain », l’artiste sert de modèle à de nouveaux modes d’asservissement, fondés sur le contrôle, l’auto-exploitation, la course en avant productive, la soumission aux règles du marché. Pour rompre avec cette logique, Maurizio Lazzarato propose de se souvenir de Marcel Duchamp qui prônait le non-mouvement et l’action paresseuse. Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement. « John Cage se vante d’avoir introduit le silence dans la musique, moi je me targue d’avoir célébré la paresse dans les arts » dit quelque part Marcel Duchamp. L’anthropologie du refus ouvrier reste de toute façon une anthropologie du travail, la subjectivation de la classe est toujours une subjectivation des « producteurs », des « travailleurs ». 1. 2. Maurizio Lazzarato

Faurisson, un falsificateur Faurisson est le messie auto-proclamé du négationnisme. Il est avant tout le spécialiste de l'hypercritique, de la citation hors contexte et de la falsification de citations, techniques que nous allons illustrer dans ces pages par quelques exemples. C'est la principale méthode de Faurisson: il rapporte de façon frauduleuse ce que les autres ont écrit afin de leur faire dire le contraire de ce qu'ils ont écrit. Faurisson était pro-allemand à la fin de la guerre et regrettait le procès de Nuremberg alors même qu'il avait lieu. Cette section rassemble ses falsifications et mensonges et présente quelques « amis » de Faurisson. L’antisémitisme de Faurisson Les mensonges de Faurisson Le « talent » de Faurisson 1. 2.

Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, mai 2013) On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente. Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Si insuffisants, si attaqués que puissent être tous ces dispositifs, ils montrent que le revenu garanti est une utopie « déjà là ». Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. Il refait surface en Europe, d’abord dans les Pays-Bas des années 1980 (6).

La "quenelle", un coup de mou pour nos luttes Faire le geste de la quenelle n’engage à rien: ni promesse ni action. Elle fait croire à celles et ceux qui la font, qu’elle est subversive en soi et qu’elle prouve l’existence d’une unité entre les soi-disant "anti-système". Il n’y a de concret que la répétition du geste de scène d’un artiste qui a joué sciemment la carte d’une carrière indépendante et l’engagement politique au sein de l’extrême droite. Pour l’extrême droite et la partie la plus agressive de la classe dominante, l’important n’est pas d’être véritablement une alternative pour le peuple mais de se donner l’apparence de « rebelles ». Si des personnes issues de l’immigration peuvent la faire aux côtés de personnes comme Bruno Gollnisch qui est ouvertement anti-musulman, ou de Jean Marie Le Pen qui croit en l’inégalité des races : c’est que ce geste ne signifie rien comme engagement. On peut très bien imaginer la BAC faire ce signe à des jeunes durant un contrôle musclé. Like this: J'aime chargement…

Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle » Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Derrière la carte - et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). L’audition de Susanne Wiest au Bundestag, le 8 novembre 2010 En décembre 2008, usant d’un droit accordé depuis 2005 à tout citoyen allemand, elle lance une pétition en ligne demandant au Bundestag de se pencher sur la question du revenu de base. 1. Marie-Paule Perrin et Oliver Seeger Une utopie élitiste ? Un jardin ?

Jung… et le rêve épousa le mythe - Vous y êtes | Vous y êtes Le freudisme n’est pas seulement matérialiste et antispiritualiste. Il est aussi ethnocentrique ! En d’autres termes, il est difficilement exportable dans des sociétés un tant soit peu différentes de la nôtre. Vous me direz qu’avec la mondialisation, ce petit inconvénient va de moins en moins se remarquer. C’est vrai ! Imaginez… Si toute la planète était endoctrinée par le freudisme !!! Imaginez Œdipe s’enracinant définitivement au cœur de chaque famille du monde ! Depuis Malinowski, on sait pourtant que l’Œdipe n’est pas une fatalité. Personne n’a, par exemple, jamais constaté le moindre Œdipe chez un Trobriandais. Alors, comment appeler une psychologie qui, au lieu d’être universelle, serait uniformisante ? Un totalitarisme ? Fort heureusement, depuis le 20 avril 1914, un groupe d’irréductibles transpersonnalistes résiste contre le dogme freudien. Et en accédant à cette dimension ontologique, c’est à l’universalité que la psy allait enfin pouvoir prétendre ! Et la thérapie dans tout ça ?

Sentiment d’appartenance - version imprimable " L'être humain a besoin d'appartenir à un groupe, de s'associer à autrui, de sentir qu 'il est rattaché à un réseau relationnel. Le sentiment d'appartenance nourrit l'estime de soi sociale (ou valeur que l'on se donne dans un groupe). L'estime de soi sociale se développe lorsque l'élève prend conscience qu'il est important pour son enseignant et pour les autres élèves de sa classe. L'élève se sent alors impliqué dans un réseau relationnel, une "niche sociale" à laquelle il s'identifie. Le sentiment d'appartenance devient l'antidote au sentiment de solitude. Le sentiment d'appartenance se développe grâce à l'éclatement de l'égocentrisme et par l'adoption de rôles et de responsabilités qui contribuent au bon fonctionnement du groupe. " L’appartenance sociale est une aspiration essentielle de l’humain. Moyens proposés par l’École Murielle Dumont (consulter site web en référence) pour favoriser le sentiment d’appartenance : Faire participer les jeunes à des activités collectives.

La régression d'âge - Le voyage de l'hypnose Depuis notre vie foetale, chaque seconde de notre vie est enregistrée dans notre cerveau, cet énorme ordinateur central dont nous avons appris à nous servir d'à peine 20%. Chaque seconde est stockée avec son lot de sensations physiques et d'impressions mentales. Cela signifie qu'il est tout à fait possible d'aller récupérer ces informations quand on en a besoin. Lorsqu'on est enfant, certains événements, certaines réactions d'adultes autour de nous peuvent nous toucher profondément, parce qu'on est trop petit pour comprendre ce qui se passe. Utiliser l'hypnose pour retourner dans notre passé permet dès lors d'aller guérir nos blessures d'aujourd'hui en remontant à la cause profonde. Ces séances remplies d'émotions laissent la personne soulagée, apaisée, heureuse d'avoir pu être bienveillante avec elle-même et puiser dans ses propres ressources pour réparer une source de souffrance. les traumatismes (accidents, agressions...)

Une fin d’année ordinaire ? Hum… pas tout à fait 2015 est une année un peu morose, elle a commencé par une atteinte à la liberté d’expression, et s’est terminée par une atteinte à celle de jouir de la vie. Celle de danser, écouter de la musique, partager avec les autres. Il est temps de sourire, de changer encore. Suivez moi ! Rétrospective d’une année avec vous. Dans les changements, certains doivent nous porter à avoir un autre regard. Fuir ce monde qui nous a été dur cette année, c’est fuir les futilités, le brouhaha ambiant et général. Avec ces petits pas, je me sentirais mieux. J’aimerais ainsi pour 2016 vous raconter encore des belles histoires, de sémiotique, de signes, d’usages.Le story telling ou l’art de raconter des histoires. Et pour aller mieux, je vous propose le bestseller, l’article à lire absolument, pour vous sentir mieux, et en accord. J'aime : J'aime chargement…

Le blogue de Philippe Turchet

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