"L'agriculture biologique peut nourrir le monde" L’agriculture biologique pourrait alimenter neuf milliards d’êtres humains et être plus productive que notre agriculture conventionnelle. C’est l’idée iconoclaste défendue par Jacques Caplat. Il est agronome, ancien conseiller agricole, fils d’agriculteur et auteur d’un ouvrage intitulé L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité (Actes Sud). Reporterre – Voici peu, nous révélions qu’un collectif de scientifiques conteste le grand rapport de l’INRA (Institution national de recherche agronomique) sur l’agriculture biologique. Jacques Caplat - Cette affaire témoigne du retard de l’INRA en matière de bio. Mais cela va encore plus loin. La direction de l’INRA dit investir dans la recherche sur l’agriculture bio... Le Salon de l’agriculture vient de s’achever : que représente ce grand événement annuel, pour vous ? Le Salon de l’agriculture est une opération de communication de l’agriculture conventionnelle et de l’agroalimentaire vis à vis du grand public. - Culture de riz en Inde -
Amap ou Ruche qui dit oui : quel système vous correspond Qualité, proximité et pied de nez à l’industrie agroalimentaire : d’un système de distribution en circuit court à l’autre, les mots d’ordre se font écho. Pourtant, depuis la diffusion, en mars dernier sur Internet, d’une lettre dans laquelle un apiculteur explique son refus d’approvisionner la Ruche qui dit oui, les partisans de la vie sans supermarché sont divisés. Entre ripostes, rumeurs et amalgames, la saveur retrouvée des produits fermiers a pris un arrière-goût amer. Les Amapiens brocardent l’aspect « commercial » de la Ruche qui dit oui. La start-up se défend en jouant la transparence. Certains de ses adeptes, pointent quant à eux le côté « contraignant » des Amap. En deux mots, pouvez-vous rappeler le principe de votre système ? Léo Coutellec : Les Amap sont des Associations de maintien de l’agriculture paysanne. Guilhem Chéron : La Ruche qui dit oui est un système de vente directe qui s’organise via Internet. Léo Coutellec : Certainement pas « clients » ! Léo Coutellec : Oui.
Fabrication de compost (1ere partie) Habitat A la Une La fabrication du compost permet de réduire le volume de sa poubelle et de produire, à partir de déchets organiques (reste de cuisine, taille de végétaux) un humus de qualité nécessaire au bon développement des plantes (que cela soit les plantes vertes ou celles du jardin et du potager). L’humus disparait chaque année à hauteur de 2 à 3%, en se minéralisant pour apporter les éléments indispensables au développement des plantes. En incorporant du compost à la terre, le jardinier compense cette perte, améliore la fertilité du sol et limite de volume de déchets à traiter. Comment faire L’idéal est de définir 2 espaces. en tas ou en bac Le tas présente l’avantage d’être facilement manipulable, sans contrainte de volume (un compost ne fournira que 10% de son poids en humus) et moins d’entretien. Si vous choisissez de faire votre compost en bac, il est possible d’achetez des composteurs prêt à l’usage ou de réaliser le votre. Que mettre dans le compost ==> Suite et fin de l’article
Association pour le maintien d'une agriculture paysanne Panier provenant d'une récolte encadrée par une AMAP. Une association pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP) est un partenariat entre un groupe de consommateurs et un agriculteur, généralement une ferme. Présentation[modifier | modifier le code] Pour le paysan, c’est une alternative économique qui lui permet de maintenir son activité grâce à l’engagement financier à l’avance.Pour le consommateur c’est la possibilité d’avoir des produits frais, locaux, sains, cultivés dans une agriculture à taille humaine sans impact négatif sur l’environnement[réf. nécessaire] Un contrat d'engagement définit les principes de fonctionnement pratique et éthique. Terminologie par pays[modifier | modifier le code] Ce type d'organisation est présent dans de nombreux pays sous des formes plus ou moins proches. Il existe un réseau international des Associations locales alimentaires nommé Urgenci (Urbain-Rural : Générer des Échanges Nouveaux entre Citoyens). Principes[modifier | modifier le code]
Diagnostic «alimentation» - Education en vue du développement durable Le choix du mode d’alimentation a un impact déterminant sur la santé des consommateurs, sur l’environnement ainsi que sur les conditions sociales et économiques de production. Le type d’alimentation proposé dans les établissements scolaires joue un rôle important à double titre : il concerne une population particulièrement sensible - les enfants, adolescents ou jeunes adultes - et il représente des volumes de produits conséquents. Question de départ L’école peut-elle offrir aux élèves une alimentation saine et montrer l’exemple en matière de consommation responsable ? Propositions de questions Questions à l’intention des élèves de l’école primaire Les repas sont-ils le plus souvent variés, et à votre goût ? Questions à l’intention des élèves du Cycle d’orientation et du Post-obligatoire Vous souciez-vous de la provenance des aliments et de la saison des fruits et légumes ? Questions à l’intention du chef de cuisine ou du gérant Est-il facile pour vous d’élaborer des menus équilibrés ?
Quest-ce qu'une AMAP Le fonctionnement Une AMAP naît en général de la rencontre d'un groupe de consommateurs et d'un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes : Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le producteur met les produits frais (ex. les fruits et légumes sont récoltés le matin même de la distribution) à disposition des partenaires, ce qui constitue leur panier. Le groupe de consommateurs et l'agriculteur se mettent également d'accord sur les méthodes agronomiques à employer. Derniers points de discussion préparatoire au lancement de l'AMAP : le prix du panier, le lieu et l'heure de la distribution périodique. L'horaire, enfin, est fixé de manière à convenir au plus grand nombre. Les engagements des consommateurs
GRAND FORMAT. Les poumons de la planète en danger en 12 images Des proportions jamais atteintes La déforestation n'est pas un phénomène récent, mais elle a pris récemment des proportions jamais atteintes. Ici, zone exploitée dans les montagnes de la province de Jambi, dans l'île indonésienne de Sumatra, photographiée le 5 août 2010. Les forêts occupent un tiers de la planète Les forêts, qui occupent un tiers de la planète, fonctionnent comme des puits de carbone, assimilant ce gaz qui, sans elles, partirait dans l'atmosphère. Evolution dans l'Etat brésilien du Rondonia entre 2000 et 2012 Evolution suivie par satellite de la déforestation dans un large secteur de l'Etat du Rondonia, dans l'ouest du Brésil. Déforestation à l'œuvre au Pérou Ces deux images montrent la déforestation à l'œuvre dans la région de Loreto, au Pérou, en comparant la situation le 5 octobre 2012 (à gauche) et le 28 août 2013 (à droite). L'écorégion du Pantanal en danger La déforestation massive, c'est aussi une perte assurée en biodiversité. Le Brésil fait des efforts
Annuaire national des AMAP Potager solidaire Clamart (12) Pollution aux nitrates : la France condamnée à nouveau - Science et vie Un troupeau de vaches dans le Marais d’Olonne / Ph. dalbera via Flickr – CC BY 2.0 La France n’a pas fait son devoir pour limiter la pollution aux nitrates due à l’agriculture. C’est ce qu’estime la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui donne raison dans un arrêté publié ce jeudi 4 septembre au recours présenté en 2012 par la Commission européenne. L’Etat français était accusé de ne pas respecter la directive sur la pollution aux nitrates. Les nitrates d’origine agricole polluent l’eau Présents dans les fertilisants agricoles, notamment dans le lisier des animaux d’élevage, les nitrates s’écoulent dans l’environnement via les cours d’eau, et peuvent contaminer les nappes phréatiques d’où est tirée l’eau potable. Ainsi, il est obligatoire de limiter les périodes de l’année et les zones où l’épandage des fertilisants est autorisé. L’Etat français déjà condamné auparavant > Lire aussi dans les Grandes archives de S&V :
Aurélie Trouvé : « Il faut stopper la mise en concurrence sauvage de notre ag... Basta ! : Qui défend aujourd’hui la création de fermes-usines en France ? Pourquoi les acteurs du secteur agro-alimentaire cherchent-ils à promouvoir ce modèle ? Aurélie Trouvé [1] : Quel est l’intérêt d’une ferme de 1000 vaches ? Les acteurs de l’agro-industrie ont intérêt au développement de ces fermes-usines, qui leur permettent de faire des affaires. A quel moment peut-on parler de « fermes-usines » ? Aujourd’hui, la plupart des exploitations en France sont familiales, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de salariés. Ce modèle demeure encore marginal en France. Ces exploitations géantes existent-elles essentiellement outre-Atlantique ? C’est une spécificité de l’Ouest américain. Est-ce une forme de financiarisation de l’agriculture ? La financiarisation, c’est le fait que le secteur financier – banques, fonds de pension, assurances-vie – puisse capter une partie de la richesse créée par l’activité agricole. Les pouvoirs politiques soutiennent-ils ce modèle en France et en Europe ? Photos :
Pesticide et santé : l’équation sans solution Au milieu des années 1990, des milliers de bovins meurent dans les étables. Malformations des veaux, fausses couches des vaches et problèmes de stérilité déciment les troupeaux. Les agriculteurs eux-mêmes ne sont pas épargnés et rencontrent divers graves problèmes de santé. Un éleveur de porcs danois a comparé sur plusieurs années les taux de pesticide dans l'alimentation de ses animaux et ceux de malformation des porcelets.
60 ans que l'agriculture a tout faux PARADIGME. "C’est un nouveau paradigme" s’enthousiasme Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier). Dans le cadre du projet PRAISE sur l’amélioration génétique des prairies semées (financé par l’Agence nationale de la recherche), le CEFE et l’Inra de Lusignan dans la Vienne ont mené une expérimentation originale par sa démarche et totalement nouvelle pour la science. "Pendant un an, nous avons cultivé sur 120 mini-parcelles de 1,2 m sur 1,3 cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque), explique Cyrille Violle. Des parcelles ont accueilli une seule plante en monoculture, d’autres les 5 en polyculture, et nous avons également fait varier la diversité génétique, certaines parcelles n’abritant qu’un seul type, d’autres cinq ou dix génotypes". Certaines parcelles ont été irriguées d’autres pas, pour vérifier le comportement des plantes en situation de sécheresse. CLONES.