Enfin, Paris a son grand fab lab, il s'appelle Usine IO
C'est un fab lab, mais pas que... En plein milieu du 13e arrondissement, dans le futur temple de la technologie parisienne, à quelques centimètres à pied du méga incubateur de la Halle Freyssinet de Xavier Niel, va s'ouvrir Usine IO. 1.500m2 dédiés à la conception, au prototypage produit et à l'industrialisation. Une première à Paris qui n'avait toujours pas de fab lab à la hauteur de ses ambitions en innovation. Sur ces 1.500 m2, on trouvera 400m2 d'atelier bois et métal bourré de découpeuses et graveuses laser, d'imprimantes 3D ou de matériel d'usinage léger, entre 200 m2 et 400 m2 pour une zone de conception, et 500 m2 d'espace de coworking pour une soixantaine de personnes. Plus qu'un fab lab à l'américaine Mais les trois cofondateurs, Benjamin Carlu, Gary Cigé et Agathe Fourquet, ont un peu bousculé le concept du fab lab : Usine IO n'est pas, sur le modèle américain de la chaîne Techshop, un lieu neutre où l'on vient seulement construire la pièce dont il a besoin.
Elinor Ostrom, the Commons and Anti-Capitalism
| Derek Wall | In 2009, the American political economist Elinor Ostrom became the first woman to win a Nobel Prize in Economics. Strictly speaking, she was neither an economist nor was the prize a Nobel but, in fact, the Swedish bank prize. Born “poor”, in her own words, in California in the summer of 1933, she published Governing the Commons in 1990 and died in 2012 of cancer. I was lucky enough to meet her myself and have been fortunate to spend the last two years researching her work in detail. Ostrom’s main focus was examining how common pool resources could be managed. Listening to Garret Hardin proclaim the Tragedy of the Commons and argue that if the commons were not enclosed they would become eroded, Elinor also became annoyed at his view that population had to be cut by aggressive measures, inspiring her to renew her early work on common pool resources: Margaret Levi: This was Garrett Hardin? Elinor Ostrom: Yes—not Russell [Hardin].
Fablab Festival Toulouse 2015, Conférences et ateliers makers, Imprimante 3D, robotique
« Les biens communs nous offrent davantage de liberté et de pouvoir que ne le font l’État et le marché
La notion de « biens communs » attire de plus en plus l’attention et l’intérêt de divers acteurs du changement social. Qu’il s’agisse d’écologie, de défense des services publics, de culture ou de technologie, les biens communs – ou, plus simplement, les « communs » – ont pour principal attrait de dessiner une alternative pratique aux logiques de commerce et de contrôle, mettant l’accent sur la coopération et le partage, et redonnant du pouvoir et de l’autonomie aux simples citoyens. La notion de « biens communs » est invoquée à propos de choses très différentes entre elles, depuis la gestion collective des ressources naturelles jusqu’à Linux et Wikipedia, en passant par la préservation des traditions indigènes, les services et infrastructures publics, les coopératives et l’économie solidaire, les jardins partagés et les AMAP… Difficile parfois de trouver un fil conducteur. Basta ! Pourquoi est-il utile de réfléchir à ce qu’il y a de commun entre les communs ? Photo : CC Bindalfrodo
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UN FAIBLE DEGRÉ D'ORIGINALITÉ
Institution tricentenaire mise en place pour stimuler la création artistique, le droit d’auteur se fissure aujourd’hui sous le poids de l’appareil répressif érigé par les ayants-droits et multiples intermédiaires qui en sont de facto les premiers bénéficiaires, et s’émiette sous les clics d’une horde de contrefacteurs opérant en toute tranquillité depuis leur canapé. Un Faible Degré d’Originalité, c’est une conférence, c’est également un spectacle. C’est une conférence : une heure quinze pour retracer la rocambolesque histoire des droits d’auteurs du XVème siècle à nos jours. Denis Diderot viendra en personne nous expliquer le contexte du siècle des lumières, on ouïra l’incroyable saga de la succession de Maurice Ravel et on évoquera le concept de “rivalité des ressources” en distribuant des Pépito®. C’est un spectacle : il y aura des blaques et des effets de manche pour rendre le sujet digeste, des stratagèmes scéniques dont le ratio simplicité / efficacité a été soigneusement éprouvé.