Comment « consomme-t-on » la culture à l'heure d'Internet ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Blanchard Nous vivons une époque paradoxale. Alors qu’il n’a jamais été aussi simple, grâce au numérique, de réserver une place pour un concert, une pièce de théâtre, une exposition ou d’acheter un morceau de musique ; alors qu’il n’a jamais été aussi facile, grâce aux réseaux sociaux et aux sites, de livrer son avis et son commentaire sur un livre lu ou un film vu, l’amateur de pratique culturelle se retrouve souvent… « e-perdu ». Selon les premiers résultats de l’enquête internationale rendue publique, jeudi 19 juin, par le cabinet de conseil Kurt Salmon, « l’hyper-choix culturel » à portée de clics s’avère « anxiogène » et « vécu par 80 % des personnes interrogées comme un frein ». Apparemment, les « freins majeurs » aux usages culturels ne changent pas. Dubitatif face à ces « lieux communs », Alain Sussfeld, directeur général d’UGC, considère que « trop de choix tue le choix, mène à une absence de choix et à un comportement panurgique ».
Internet vecteur d’une nouvelle culture mondiale ? - Droit et internet
Communication au IVeme Colloque de Poissy « Humaniser la mondialisation » - (Poissy, 19 et 20 mars 2005) Vous savez que l’internet est, par définition, un réseau mondial. Jamais, à aucun moment dans l’histoire de l’humanité, il n’a été aussi facile d’envoyer des informations à l’autre bout de la planète, ou dans le bureau d’à coté. Jamais, à aucun moment dans l’histoire de l’humanité, il n’a été aussi facile pour un individu solitaire ou une association sans moyens d’être aussi médiatique qu’un Etat ou une multinationale. (L’internet est à cet égard le média du pauvre). L’objet de mon propos est de chercher à vous convaincre que l’internet, loin de creuser encore la fracture entre pays du Nord et pays du Sud, est au contraire une véritable opportunité pour les pays les moins avancés. Bien sûr, la lutte contre la faim ou pour la santé sont, à l’évidence, des priorités. Mon hypothèse est que l’internet peut aider notablement à réduire la fracture entre le Sud et le Nord. Notes
Comment le partage de l'information contribue-t-il à l'émergence d'une « intelligence collective » ? - Réviser le cours - Sciences de gestion
À l'échelle de l'organisation, comme à celle de la société, les TIC, technologies de l'information et de la communication, offrent de nouvelles formes de collaboration et de coopération. La maîtrise des conditions d'élaboration et d'utilisation de l'information collective est un enjeu pour les organisations. 1. L'e-communication représente l'échange d'informations utilisant un réseau informatique comme support. Les organisations développent ce type de communication en externe avec leurs différents partenaires (clients, fournisseurs…) et en interne pour leurs collaborateurs. L'e-communication étant pratiquée essentiellement sur Internet, il est important de mettre en place des systèmes de sécurité qui permettront de préserver l'organisation des virus et autres attaques informatiques. 2. La collaboration La collaboration consiste, pour les membres de l'organisation, à travailler ensemble en échangeant et en partageant des informations dans le but de donner forme à un projet commun. 3.
188100367
La culture du partage ou la revanche des foules
Boulet, 4e de couv. de Notes, saison 1, Delcourt, 2009 (courtesy: Boulet). Au cours des années 1920, il devint évident que le cinéma était en train de modifier en profondeur le rapport des contemporains à la culture. L’adaptation des pratiques du théâtre à une nouvelle technologie et le succès mondial d’œuvres originales, notamment les films de Chaplin, furent perçus comme l’installation d’un nouvel art des masses . Nul mieux que Walter Benjamin, dans son célèbre article “L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique”, n’a dessiné l’opposition entre l’ancienne culture bourgeoise, appuyée sur le modèle de l’unicité de l’œuvre d’art, et les nouveaux médias d’enregistrement, imposant par la reproductibilité le règne des industries culturelles . Au cours des années 2000, il est devenu évident qu’un autre changement de paradigme d’une amplitude équivalente était en cours. Racheté par Google en 2006 pour 1,65 milliards de dollars, YouTube incarne exemplairement ce nouveau Graal.
Related:
Related: