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Tisa, ces négociations commerciales secrètes qui visent à accélérer privatisations et dérégulations

Tisa, ces négociations commerciales secrètes qui visent à accélérer privatisations et dérégulations
Ce pourrait être la fin des services publics de l’eau, de l’éducation ou de la santé, la fin de toute volonté de réguler les marchés financiers ou de protéger les données des citoyens. Bref, une entrave encore jamais vue à l’exercice de la démocratie et au fonctionnement des politiques publiques. L’Accord sur le commerce des services (ACS) ou Trade in Services Agreement (TISA) est actuellement en cours de négociation entre une cinquantaine de pays [1], dont ceux de l’Union européenne. Il a été lancé par les États-Unis et proposé à des pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), baptisé le groupe des « Vrais bons amis (des services) » (Really Good Friends). « Apaiser la frustration des entreprises » Ces négociations se déroulent hors du cadre de l’OMC, avec les pays les plus partisans de la libéralisation des services, contrariés par l’impasse des négociations de Doha lancées en 2001 [2]. Interdire toute intervention des États Verrouiller les privatisations Agnès Rousseaux

Guide de navigation pour affronter le grand marché transatlantique Le 8 juillet 2013, l’Union européenne et les Etats-Unis ont entamé des négociations en vue de conclure un accord commercial bilatéral, le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (PTCI/TAFTA). C’est l’aboutissement de plusieurs années de lobbying des groupes industriels et financiers, européens et états-uniens. Le partenariat transatlantique serait un des accords de libre-échange et de libéralisation de l’investissement les plus importants jamais conclus, représentant la moitié du PIB mondial et le tiers des échanges commerciaux. Comme d’autres accords bilatéraux signés récemment ou en cours de négociations– notamment l’accord UE-Canada–le PTCI ne se contentera pas d’abolir les barrières douanières ; il s’étendra aussi aux “barrières non-tarifaires”. En effet, toute réglementation, même décidée démocratiquement, peut être considérée comme un obstacle au commerce. L’argument principal des promoteurs du PTCI porte sur les retombées économiques. Concrètement Conclusion

Vers la fin de l'impunité pour les entreprises transnationales ? Vous affirmez qu’il y a « une occasion historique d’engager la négociation d’un traité contraignant qui porte sur les entreprises transnationales » dans le cadre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH). Pouvez-vous expliquer ? Depuis des décennies, les populations à travers le monde qui subissent des violations systématiques et persistantes des droits de l’homme et les conséquences des crimes économiques et écologiques liés aux activités des entreprises, sans avoir accès à la justice, appellent à des règles contraignantes portant sur les opérations des entreprises transnationales. Le long silence entourant la nécessité d’avoir des dispositions contraignantes encadrant l’activité des transnationales a été brisé en septembre 2013, lorsque 85 Etats menés par l’Équateur ont introduit une résolution à l’agenda du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH). Le 19 juin 2014. Propos recueillis, et traduction réalisée, par Maxime Combes, membre d’Attac France.

Comment le traité transatlantique menace l’emploi et les droits sociaux En octobre 2013, le réseau Seattle to Brussels (S2B) a publié un rapport très fourni sur le traité transatlantique, accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne en cours de négociation. Titré « A Brave New Transatlantic Partnership » en référence au Brave New World – le Meilleur des mondes – d’Aldous Huxley, ce rapport revient en détail sur les différents aspects de cet accord transatlantique et sur les menaces qu’il représente pour les droits sociaux et l’emploi, l’environnement, l’agriculture, les droits civiques et la vie privée, la santé, la régulation financière et la démocratie. Cet article, qui reprend le premier chapitre du rapport dédié à l’emploi et au droit du travail, détaille les menaces que font peser les négociations transatlantiques sur les droits sociaux. Pourtant si on considère ces chiffres de plus près, on se rend compte que les retombées économiques du PTCI sont largement surestimées. Des prévisions de création de richesse et d’emploi exagérées

Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU favorable à la fin de l'impunité des multinationales. La France vote non. -- ATTAC C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités. Attac France et l’Aitec appellent le gouvernement français à revoir sa position, et à s’expliquer à défaut.

Traité de libre-échange : Wikileaks révèle l'accord secret visant à protéger les intérêts des multinationales "Propriété intellectuelle" : sous ce vocable se cache la volonté des multinationales de privatiser les biens communs, qu’ils soient environnementaux, de santé, ou d’internet. Wikileaks révèle - et Reporterre relaie le premier en France - le chapitre secret de l’accord négocié entre les nations du Pacifique. Il préfigure le Traité de libre-échange transatlantique préparé en secret par la Commission européenne et les Etats-Unis. WikiLeaks a publié le 13 novembre dernier le projet de texte d’un chapitre de l’accord de Partenariat Trans-Pacific (TPP), un traité de libre-échange multilatéral actuellement négocié en secret par douze nations du Pacifique. L’accord complet couvre de nombreux domaines. Le chapitre publié par Wikileaks concerne les Droits de propriété intellectuelle, un domaine du droit qui a des effets dans des domaines aussi variés que les produits pharmaceutiques ou les libertés civiles. Télécharger ici : Manifestation en mai à Tokyo contre le Traité transpacifique -

Transition énergétique : De quoi Jeremy Rifkin est-il le nom ? Après San Antonio, Rome, Monaco et Rennes, c’est la région Nord-Pas-de-Calais toute entière qui est en passe de se convertir à l’évangile selon Rifkin et d’entrer dans la « Troisième Révolution Industrielle » (TRI). Le 25 octobre dernier, devant un parterre de patrons et d’élus locaux, Jeremy Rifkin est venu présenter son « Master plan » pour la Région. Fruit de six mois de travail entre son équipe, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et le Conseil régional. Fleurir l’industrie Sous bien des aspects, la théorie de Rifkin est séduisante. Les cinq commandements Rifkin libertaire ? Ce système d’échange en réseau doit permettre de redéfinir une nouvelle forme de répartition du pouvoir. Mafia K’1 Rif Jeremy Rifkin est avant tout un businessman, à la tête de son groupe de consultants « TIR Consulting Group, LLC », le Rifkin team. Vieille rengaine Dans la foule de satisfaits, quelques irréductibles viennent faire entendre une autre voix. Le pouvoir sans le peuple Une marque pour la Région

Accords transatlantiques : comment sortir par le haut de l’impasse sans injurier l’avenir ? 1 - Pourquoi sommes-nous dans l’impasse ? Cette négociation porte sur trois volets distincts. 1 - Les échanges commerciaux de biens et de services entre les deux continents. 2- La protection des investisseurs étrangers. 3- Le règlement des différends par la création d’un Tribunal d’exception dénommé « Panel d’arbitrage ». Le premier volet est classique. En revanche, pour les cinq raisons ci-dessous, le volet « investissements », qui n’a aucun sens dans un accord sur les échanges commerciaux, doit être supprimé, et le volet «règlement des différends» doit être refondé. La conjugaison de ces deux volets, tels qu’ils sont prévus aujourd’hui, a au moins cinq conséquences : 1 - Un transfert d’une part de notre souveraineté vers le secteur privé. 2 - La possibilité, pour un investisseur étranger de réclamer des dommages et intérêts à un Etat qui publierait une Loi sur le développement durable, dès lors qu’elle aurait pour effet une perte de bénéfices potentiels de cet investisseur.

Place financière suisse cherche yuan! | Le blog de Liliane Held-Khawam 4160 milliards de dollars! Ceci est la valeur des échanges commerciaux entre la Chine et le reste du monde pour l’année 2013. La désormais première puissance commerciale (1) du monde est d’ailleurs en passe de devenir la première puissance économique en termes de pouvoir d’achat réel (parité du pouvoir d’achat), si l’on en croit les statistiques de la Banque Mondiale. (2) En 2013, le volume échangé entre la Suisse et la Chine dépassait les 20 milliards de francs. Les importations de produits chinois ont crû de 75% en deux ans. C’est dans ce contexte de forte dynamique commerciale que nous découvrons avec stupéfaction que la place financière suisse ne dispose de yuans (renminbi) qu’à travers des intermédiaires à Londres, Francfort, Singapour ou Hong-Kong. Le regard se tourne vers le Conseil fédéral (CF) qui, bien qu’ayant signé cet accord, ne semble pas donner à la place financière suisse les moyens de l’honorer correctement. Comme dans le cas de la Finma, on est surpris. Like this:

Aux Pays-Bas, le débat sur le grand marché transatlantique prend de l'ampleur Les très secrètes négociations du grand marché transatlantique entre l’Union Européenne et les États-Unis étaient quasiment passées inaperçues aux Pays-Bas. Jusqu’à ce qu’une campagne mette un coup de projecteur sur les risques commerciaux liés à cet accord. Face à cette mobilisation, le gouvernement néerlandais a commandé un rapport sur l’impact du système d’arbitrage privé entre investisseurs et États, en négociation. Selon Hilde van der Pas, du Transnational Institute, « le fait qu’un débat vif se soit installé dans le pays le plus favorable aux investisseurs en Europe marque une avancée majeure ». Les membres du gouvernement néerlandais sont réputés pour être des tenants de la ligne dure sur les questions commerciales et d’investissement. Débat public et contre-offensives Le caractère secret des négociations a eu pour conséquence une très faible attention des médias et de l’opinion publique sur l’un des plus importants accords de libre-échange jamais négocié. Le « Golden Standard »

La Cour suprême US refuse l'appel de l'Argentine sur sa dette par Lawrence Hurley et Sarah Marsh WASHINGTON/BUENOS AIRES (Reuters) - La Cour suprême américaine a refusé lundi d'examiner l'appel de l'Argentine contre sa condamnation à rembourser 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs ayant refusé la restructuration de sa dette, une décision inattendue qui fait craindre un nouveau défaut de la troisième économie d'Amérique latine. L'Argentine avait prévenu à plusieurs reprises d'un nouveau risque de défaut si elle devait se plier à cette obligation et les marchés financiers argentins ont dévissé après cette annonce. L'indice Merval de la Bourse de Buenos Aires a plongé de plus de 10% lundi entraînant dans son sillage les autres places latino-américaines. Le risque sur la dette argentine mesuré par l'indice JP Morgan EMBI+ a bondi de plus de 100 points de base. Dans les transactions non officielles, le peso argentin a chuté de plus de 2,30% contre le dollar. "Nous voulons honorer notre dette et nous le ferons (..).

Ceta et TTIP: deux traités de libre-échange qui inquiètent Le Parlement de la Wallonie, une des assemblées législatives de Belgique, a opposé vendredi son veto à la signature par la Belgique de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (Ceta). Cet accord, sur le point d'être signé, suscite de nombreuses inquiétudes, tout comme celui en négociation avec les USA, le TTIP (ou Tafta). - Ceta et TTIP ? Négocié depuis sept ans, le Ceta, parfois accusé de servir de "cheval de Troie" pour les Etats-Unis, prévoit la suppression des droits de douane pour presque tous les produits. Parmi les exceptions, certains produits agricoles, comme les viandes bovines et porcines dans le sens Canada-UE. Grâce au Ceta, les entreprises de l'UE auront désormais accès aux marchés publics canadiens, y compris au niveau des villes et des provinces, qui gèrent une partie importante des dépenses publiques. Le Ceta ne modifiera pas les règles européennes sur la sécurité alimentaire ou la protection de l'environnement. Entamées en 2013, les négociations piétinent.

De vita beata La Grèce vit sur ses morceaux. Mille morceaux et segments, mais en réalité des millions de gens “reconditionnés” qui s’ignorent entre eux. Un bien curieux phénomène à l’ère de la métasociologie... et qui exige tout un ensemble de conditions psychologiques, dont les plus évidentes sont l’aveuglement et la crédulité générale. Au moment où les maîtres politiques annoncent par exemple, la mise à mort officielle et alors patente du système des retraites. Depuis 2010, le montant des retraites avait été déjà d’abord été diminué de 30% à 60% selon les cas, et voilà que le moment arrive... enfin où ces “diminutions d'urgence” auront servi à institutionnaliser la suppression du système par répartition. Telle est la phrase assez souvent prononcée par ces autres Grecs dont les résistances douloureuses et leur anti-mémorandisme confus, se dispersent entre SYRIZA de la... grande gauche impuissante, les petites gauches inexistantes, voire, les néonazis de l’Aube dorée.

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