La protection contre des maladies d'arbres intégrée aux pratiques sylvicoles
Gaston Laflamme 1 Résumé Afin de protéger les peuplements forestiers de l'Est canadien, c'est l'action directe contre les feux de forêts et les insectes défoliateurs qui a surtout été privilégiée jusqu'à maintenant. Introduction Dans l'Est canadien, la protection des forêts s'est d'abord concentrée sur la lutte directe contre les feux de forêts. Les forêts de l'est du Canada subissent aussi l'attaque de plusieurs espèces d'insectes défoliateurs des arbres. Les maladies des arbres causées par des champignons pathogènes sont quelque peu restées dans l'ombre des catastrophes mentionnées précédemment. Afin de palier aux moyens traditionnels de lutte par pulvérisation, qui nécessitent d'ailleurs des installations coûteuses et une organisation complexe, notre approche consiste à intégrer aux pratiques sylvicoles des mesures visant à contrer le développement d'épiphyties de champignons pathogènes forestiers. Matériel et méthodes Élagagedes pins rouges: Élagage des pins blancs: Résultats Discussion
Les Solutions vertes - Des arbres et des arbustes en santé
Au printemps, enlevez la protection hivernale des arbustes et coupez les branches mortes ou blessées. La fertilisation des arbres à maturité se fait tôt le printemps au tard l’automne, lorsque la croissance est terminée. Arrosez l’arbre généreusement pour amolir le sol avant de fertiliser ou appliquer l’engrais après une pluie abondante. Creusez des trous à la limite du feuillage et répartissez dans ces trous un engrais riche en azote et en potassium (poudre d’os, algues, émulsion de poisson). Remplissez-les de sable et de compost. Taillez les haies et les arbustes à feuillage au printemps, avant l’éclosion des bourgeons. Au printemps, enlevez la protection hivernale des petits conifères et fertilisez-les avec un engrais riche en azote et en potassium. Contrairement au jardin, les arbres sont souvent négligés, souffrent de malnutrition et sont attaqués par les insectes et les maladies. Richard, Jean. 1980. Collaborateurs : Sylvie Deslauriers, agronome.
Pathologie végétale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pathologie végétale ou phytopathologie est la science qui étudie les maladies des plantes, surtout des plantes cultivées. La distinction entre une maladie et un problème d'ordre physiologique n'est pas toujours facile à faire. À la fin de cet article est placée une énumération de problèmes physiologiques pouvant être confondus avec des maladies. Les maladies des plantes sont dues à divers organismes : champignons, oomycètes, bactéries, virus, viroïdes, phytoplasmes, protozoaires, nématodes et plantes parasites. Ils ne deviennent pathogènes que dans certaines circonstances. On les regroupe sous l'appellation d'organismes « phytopathogènes ». Types de maladies[modifier | modifier le code] Voir page Maladie des plantes Maladies bactériennes[modifier | modifier le code] Maladies virales[modifier | modifier le code] Exemple : Virus mosaïque Maladies cryptogamiques (dues à des champignons)[modifier | modifier le code]
BIOSURVEILLANCE » Le bulletin de santé du végétal sur les rails
Feu les avertissements agricoles. Un ou plusieurs bulletins de santé du végétal (BSV) ont déjà été publiés en ce début janvier 2010 dans la plupart des régions françaises. Le Centre a commencé dès septembre 2008. D’autres régions sont seulement sur le point de le faire comme l’Aquitaine. Mais certaines sont encore à constituer leur réseau de surveillance comme en Ile-de-France. La diffusion des premiers bulletins s’effectue en concordance avec l’arrêt de diffusion des Avertissements agricoles par les anciens services régionaux de la Protection des végétaux. Les enjeux sont donc de taille aussi bien sur le plan financier, économique, qu’en termes d’organisation et d’image. Des comités de pilotage ont été mis en place dans toutes les régions pour déterminer le réseau de surveillance et veiller ensuite au respect de la charte nationale d’observation. Chaque année, le budget est remis en jeu après examen des différentes utilisations des enveloppes octroyées au niveau régional.
Le virus de la sharka des espèces fruitières et ornementales du genre prunus
Table des matières Introduction Le virus de la sharka (PPV) provoque une maladie grave chez les arbres fruitiers à noyau. Cette maladie a été observée pour la première fois sur des pruniers en Bulgarie, d'où lui est venu son nom de sharka ou variole du prunier. Le virus de la sharka appartient à la famille des potyviridés ou potyvirus. Figure 1. Symptômes Les symptômes de la sharka varient souvent d'un cas à l'autre et peuvent être confondus avec les signes d'autres troubles physiologiques comme les carences ou les dommages causés par les pesticides. Figure 2. Sur les feuilles des arbres infectés, les symptômes se traduisent par des taches rondes, des ponctuations (figure 3) et des plages chlorotiques pâles ou jaunes, ainsi que des réseaux jaunâtres le long des nervures, des nervures décolorées (figure 4), et des déformations. Figure 3. Figure 4. Figure 5. Les pruniers et les abricotiers sont touchés plus gravement que les pêchers et les nectariniers. Souches Figure 6. Figure 7. Figure 8.
Sols : déjà des dommages « quasi irréversibles » en France
Après de 10 de recherches, la France vient de publier l’état de santé de ses sols. Bétonnage intensif, pollution à l’arsenic ou au PCB, le bilan du GISSOL révèle des dommages parfois « quasi irréversibles ». Lancée en 2001, l’étude approfondie des sols français vient de faire l’objet d’un premier rapport exhaustif réalisé par le Groupement d’intérêt scientifique sol, entité créée à cet effet. « Au coeur de grands enjeux planétaires » comme la sécurité alimentaire, le changement climatique, la disponibilité en eau de qualité ou la biodiversité, les sols sont pourtant peu étudiés, souligne le GISSOL. Le groupement placé sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Ecologie rappelle en préambule que « la qualité d’un sol ne se juge pas dans l’absolu ». Dommages « quasi irréversibles » D’autres dommages passés sont « difficilement réversibles » affirme le rapport. Bétonnage, 1er sujet d’inquiétude Et cette tendance s’accélère depuis quelques années. Erosion méconnue mais inquiétante
L’Ineris présente une nouvelle cartographie des points noirs environnementaux
PLAINE, nouvel outil de cartographie des points noirs environnementaux vient d'être testé Comment identifier et gérer les zones géographiques françaises surexposées à des substances toxiques? L’Ineris travaille sur un outil d’évaluation qui représente graphiquement l’exposition des populations à un environnement dégradé. L’outil, totalement novateur, présenté ce matin 22 novembre, a été testé en Picardie et pour la région Nord-Pas-de-Calais, mais ne devrait être fonctionnel sur tout le territoire qu’en 2013. Son nom de code est Plaine, pour Plate-forme intégrée pour l’analyse des inégalités d’exposition environnementale. Au final, sur une même carte apparaissent les situations d’inégalités environnementales, ces territoires où les populations sont exposées à de multiples polluants provenant de l’industrie, de l’agriculture ou du trafic automobile. «Avec cette analyse spatiale des données, il s’agit d’obtenir une vision plus intégrée dans le territoire de ces points noirs.»