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Hypnose

Hypnose
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'état d'hypnose chez un individu désigne un état modifié de conscience, distinct du sommeil. Selon les écoles, l'hypnose serait un état mental modifié ou un état imaginatif[1],[2]. L'état d'hypnose arrive généralement après une induction puis un approfondissement. Ce terme associe les techniques permettant de créer cet état et les pratiques thérapeutiques utilisées pendant cet état. Cependant, contrairement à une idée répandue selon laquelle l'hypnose est une forme d'inconscience ressemblant au sommeil, des recherches récentes suggèrent que les sujets hypnotisés sont pleinement éveillés et qu'ils focalisent leur attention. Définition de l'hypnose[modifier | modifier le code] L'hypnose est un état psychologique particulier qui revêt certains attributs physiologiques, similaires superficiellement à un sommeil et marqué par le fonctionnement de l'individu à un niveau d'attention autre que l'état de conscience ordinaire[3]. — Milton Erickson Related:  Hypnose

Équithérapie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Relaxation en séance d'équithérapie L'équithérapie, souvent appelée hippothérapie en Belgique, est une prise en charge thérapeutique, non conventionnelle, complémentaire aux soins médicaux, qui prend en considération le patient dans son entité physique et psychologique, et utilise le cheval comme partenaire thérapeutique afin d'atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du thérapeute[1]. Définition[modifier | modifier le code] Selon la Société française d'équithérapie, « l'équithérapie est un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychique et corporelle[2]. » Origines de l'équithérapie[modifier | modifier le code] Antiquité[modifier | modifier le code] Certaines propriétés thérapeutiques liées au cheval sont connues depuis l'Antiquité. « Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l'esprit et pour le cœur » Xénophon, Ve siècle av.

L'hypnose, le thérapeute et la science Pendant deux siècles, l'hypnose a été pratiquée en se heurtant continuellement au scepticisme des cercles scientifiques. Aujourd'hui, le cerveau se laisse ausculter en temps réel et l'hypnose devient un objet d'étude légitime en même temps qu'une pratique thérapeuthique. À la fin du XVIIIe siècle, le médecin Franz Mesmer mobilisait sur ses patients ce qu'il appelait « un fluide animal », qu'il considérait comme une simple force naturelle, pas plus étrange que la gravitation d'Isaac Newton. L'establishment scientifique réagit avec suspicion face à cette nouvelle et étrange médecine, où il était question d'aimants, de « fluide magnétique », de guérisons spectaculaires. Autour de ces deux polémiques, imaginaire/réel et état/fonction, les débats et les études se sont succédé tout au long du XXe siècle sans fournir de piste sérieuse quant à l'existence d'un substrat neurophysiologique à la base de l'hypnose. Un objet flou par nature L'hypnose entre à l'hôpital L. Puis vint l'imagerie cérébrale

Méditation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une posture du nom de Jie Yin, caractéristique de la méditation orientale (ici, la méditation du Falun Gong). La méditation est au cœur de la pratique du bouddhisme, de l'hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du taoïsme, du yoga, de l'islam, de la chrétienté ainsi que d'autres formes plus récentes de spiritualité mais également médicale. C'est une pratique visant à produire la paix intérieure, la vacuité de l'esprit, des états de conscience modifiés ou l'apaisement progressif du mental voire une simple relaxation, obtenus en se « familiarisant » avec un objet d'observation : qu'il soit extérieur (comme un objet réel ou un symbole) ou intérieur (comme l'esprit ou un concept, voire l'absence de concept, ou bien les sensations). Lexique[modifier | modifier le code] Le penseur Psychologie : Action de penser avec une grande concentration d'esprit pour approfondir sa réflexion. Principes généraux[modifier | modifier le code] Méditation Jaïn

Traiter la douleur avec l'hypnose La douleur La douleur est un langage du corps. Elle est l’expression d’un dysfonctionnement, un signal d’alarme. Chaque être humain ressent la douleur d’une manière qui lui est propre, de telle sorte qu’une même cause, selon la personnalité de chacun, peut produire des effets de forme et d’intensité différentes. L’utilisation de l’hypnose est validée par de nombreuses études qui montrent que les suggestions peuvent modifier et réduire la perception de la douleur. Les techniques utilisant l’hypnose sont des jeux mentaux et des exercices d’imagination. Traiter la migraine et les céphalées avec l’hypnose Le diagnostic est d’abord établi. Dans les céphalées de tension, l’hypnose tente d’interrompre la cascade : anxiété puis contractures musculaires (nuque et masséters) puis douleurs crâniennes. Les suggestions thérapeutiques se nourrissent des informations fournies par le patient. Une guérison totale peut être obtenue dans les céphalées de tension dès les premières séances.

Feng shui Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La première trace d’utilisation des principes de base du feng shui en Chine remonte approximativement entre 4000 et 4500 ans avant Jésus-Christ. Dans la province de Yangshao, on a découvert des tombes où était appliqué un système de placement et d’organisation suivant des principes qui fonderont plus tard les bases du feng shui. Cet art ancien porte le nom de Kan Yu ou Kwan Yu. Les premiers éléments remarquables sur ce site étaient basés sur les principes des quatre « Animaux célestes » et des orientations cardinales. L'on doit à Fu Xi (vers 4000 avant Jésus-Christ) la découverte des huit trigrammes (bagua 八卦), qui constitueront les 64 hexagrammes du Yi Jing, et à Wen Wang leur transcription. Depuis des siècles, les Chinois s'y réfèrent pour concevoir leurs cités. Le feng shui a gagné ses lettres de noblesse au service de l'Empereur des dynasties chinoises. Étymologie[modifier | modifier le code] Principes de base[modifier | modifier le code]

Hypnose, méditation: pourquoi ces thérapies fonctionnent Depuis une dizaine d'années, les thérapies non médicamenteuses, telles que l'hypnose et la méditation, se développent et trouvent une légitimité. Les troubles anxieux, les dépressions, les troubles alimentaires, les addictions et les douleurs sont leurs principales indications. Ces deux approches proviennent de deux cultures et de deux continents différents. La méditation s'est largement inspirée du Bouddhisme. Pour séduire les occidentaux, elle devient laïque et change de nom. Plusieurs principes bien identifiés sont contenus dans les pratiques méditatives. faire disparaître l'egol'équanimitérester dans le présentfaire une expérienceréduire l'intellect Malgré des bénéfices bien établis pour cette thérapie, on observe une certaine réticence en France, aussi bien à prescrire ce soin, qu'à le pratiquer. Lire aussi: L'hypnose est née en France au XVIIIème siècle. Les principes ont une ressemblance certaine entre hypnose et méditation. Dans les deux cas, une immobilisation est nécessaire. Close

Kinésiologie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définitions[modifier | modifier le code] Kinésiologie : relative à l'étude des mouvements du corps humain, de ses composants biologiques (anatomiques, physiologiques, neurologiques, biochimiques, biomécaniques) et sociaux (sociologie, histoire, psychologie). Le rapport entre la qualité du mouvement et la santé humaine globale est également étudié. Réglementation et reconnaissance officielle[modifier | modifier le code] Canada et États-Unis[modifier | modifier le code] En kinésiologie, il est généralement question de santé et de médecine sportive. Les années 1980 ont vu des éducateurs physiques se regrouper et former une association de spécialistes en activité physique intervenant surtout avec des adultes. Depuis le milieu des années 1990, les universités canadiennes (facultés d'Education Physique et Sportive) décernent des diplômes en kinésiologie. En France[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Rapport de l’Inserm : évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose Revue de la littérature médicale scientifique sur l'hypnose Le rapport de l’INSERM sur l’évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose est disponible en ligne. Ce rapport propose un bilan des pratiques en hypnose puis analyse les études cliniques menées à grande échelle. "Certaines de ces études ont de réelles qualités méthodologiques. Les résultats sont variables ; il existe néanmoins suffisamment d’éléments pour pouvoir affirmer que l’hypnose à un intérêt thérapeutique potentiel, en particulier en anesthésie per-opératoire ou dans la colopathie fonctionnelle (colon irritable). Les données actuelles sont insuffisantes voir décevantes dans d’autres indications comme le sevrage tabagique ou la prise en charge de la douleur lors de l’accouchement. L’EMDR figure dans ce rapport et on se demande bien pourquoi. Les études visant à évaluer l’effet clinique de l’hypnose obligent à repenser les standards méthodologiques classiques.

Fleurs de Bach Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aigremoine Ces préparations n'ont pas d'efficacité démontrée scientifiquement. Origine[modifier | modifier le code] Edward Bach pensait que l'équilibre émotionnel avait une influence positive sur la santé physique, tandis que le déséquilibre se traduisait par un impact négatif. Il s'intéresse davantage à la personne et à ses états émotionnels qu'à la maladie et ses symptômes. Le procédé de fabrication[modifier | modifier le code] Tout comme l'homéopathie, la thérapie florale se présente comme une thérapie globale de l'individu. Les trente-huit essences florales de Bach[modifier | modifier le code] Voici les propriétés des préparations déterminées par Edward Bach. Classification des fleurs de Bach[modifier | modifier le code] Les fleurs de Bach ont été classées en 7 groupes d'émotions : Protocole de détermination des caractéristiques des fleurs[modifier | modifier le code] Critiques scientifiques[modifier | modifier le code]

Comment l’hypnotisme a piégé l’hypnotisé et l’hypnotiseur Aux origines de l’hypnose par Jacques Van Rillaer - SPS n° 313, juillet 2015 « Une pseudoscience qui remporte du succès est une formidable réalisation intellectuelle. Frank Cioffi [1] Henri Ellenberger, qui reste à ce jour le meilleur historien de la psychothérapie, écrit : « De 1870 à 1893, Charcot était considéré comme le plus grand neurologue de son temps. Dans son article nécrologique sur Charcot, Freud écrit que le « maître des neurologues de tous les pays » était un « visuel », qui cherchait des « types » à travers les « longues séries de formes frustes » [3]. Charcot avait commencé sa carrière universitaire par des recherches sur les corrélats anatomiques de troubles neurologiques. La somnambule de John Everett Millais (1871) Au terme d’expériences d’hypnotisme réalisées sur des patientes étiquetées « hystériques », Charcot a cru avoir dégagé l’essence de l’hypnose. L’hypnose : seulement un type de suggestion ? Séance d’hypnose, par Richard Bergh, 1887 Tel hypnotisé, tel hypnotiseur

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